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Kamikaze (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Kamikaze (seconde guerre mondiale). Pourquoi les Japonais usèrent-ils de cette tactique? Le 15 octobre 1944, une nouvelle forme de combat fit son apparition dans la guerre du Pacifique. Ce jour-là, au large de Luzon, dans les Philippines, un bombardier en piqué japonais le Yokosuka D4Y-Susei se détacha d'une formation de 99 avions, massée au-dessus de la «Task Force« américaine 38-4, et piqua pour venir s'écraser sur le porte-avions Franklin. La première attaque-suicide d'un bateau américain par un kamikaze avait réussi, son pilote, le contre-amiral Arima, était le premier Japonais qui ait prémédité sa propre mort comme un moyen de frapper l'ennemi. Au cours des dix mois où se poursuivit la guerre du Pacifique, l'exemple d'Arima fut imité par des centaines de ses compatriotes. L'attaque des kamikazes, qui épouvanta l'Occident et sa conception du caractère sacré de la vie, découlait de deux facteurs significatifs. D'une part, le Japonais considérait la défaite ou, pire, le fait ...

« Kamikaze Il Les missions-suicide La première mission-suicide organisée de kamikazes japonais se composait de 6 avions qui partirent de Cebu, dans les Philippines, le 25 octobre 1944, à 17 h 30.

Deux heures plus tard, ils survolaient le golfe de Leyte, où s'affrontaient les flottes américaine et japonaise.

Un kamikaze s'écrasa avec son Mitsubishi A6M-7 Zéro sur le porte-avions américain Santee, provoquant une énorme explo­ sion qui fit un trou de 140 m2 dans le pont, tua 16 membres de l'équipage et déclencha un incendie.

Un autre lança son appareil sur le porte-avions Suwanee, démolit le pont d'envol et explosa.

Le jour suivant, les Japonais retournèrent à Leyte et détruisirent leur premier bateau: le porte-avions St La qui fut anéanti par 7 explosions provoquées par un avion­ suicide qui s'était écrasé au milieu du navire; en moins de trente minutes, le bâtiment coula.

Les Américains étaient, on le comprend, épouvantés par ces attaques-suicide, mais, rapidement, ils élaborèrent une tactique de défense.

Les observateurs et les radars de l'US Navy prévinrent bientôt les bateaux de l'arrivée des kamikazes.

Des chasseurs s'envolaient du lourd porte-avions Hellcat pour abattre en plein ciel des escadrilles d'avions-suicide.

A bord, les batteries de canons antiaériens furent renforcées tandis que les raids massifs sur les terrains d'aviation des kamikazes détruisaient leurs pistes d'envol et des dizaines d'appareils.

Mais les Japonais ne se décourageaient pas pour autant; en fait, l'attaque-suicide fut leur arme la plus efficace durant les dix derniers mois de la guerre du Pacifique.

Outre les appareils ordinaires, des Zéros pour la plupart, ils utilisèrent une bombe­ suicide planante, I'«Okha», transportée dans la soute à bombes, transformée à cet effet, du bombardier Mitsubishi G4M Type-1.

L'Okha était en bois et en métal, elle contenait 1200 kg d'explosifs dans son nez en forme de balle.

Une fois lâchée, elle descendait en planant à une vitesse de 480 km/h.

Son pilote choisis­ sait alors sa cible, enclenchait les cinq fusées de l'appareil puis piquait à une vitesse de 11 00 km/h selon un angle de 50 degrés environ avec la mer.

L'Okha est, en fait, l'appareil-suicide japonais le plus connu aujourd'hui.

A l'époque où les Okhas firent leur première apparition, en mars 1945, les hommes de la marine acquirent eux aussi la conviction qu'ils devaient sauver leur patrie sacrée par la mort.

Aussi la marine, comme l'aviation, utilisa-t-elle des appareils spécialement conçus dans ce but effrayant.. »

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