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Kerma, porte de l'Afrique noire

Publié le 18/12/2014

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afrique

Le Kerma classique

A

 

vec le Kerma classique, la société se fait encore plus complexe. Les tombes des rois sont désormais dé­mesurées: leurs superstruc­tures peuvent atteindre de 80 à 90 m de diamètre, des centaines de bucranes (crâ­nes de boeufs) en décorent l'emplacement, le mobilier est extrêmement riche, et

Les fouilles au Soudan

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e site de Kerma est connu 1 dès le XIX' siècle grâce aux récits des voyageurs qui le visitèrent. Considéré au départ comme une colonie pharaonique du fait de la présence d'objets égyptiens, on reconnaît aujourd'hui l'originalité de cette culture, dont l'élite était au fait des 

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« CHRONOLOGIE ÉGYPTE KER MA Époque Pré -Ke rma thinite (3000-2500) (3100-2690) Ancien Empire (2690 -2200) Première Kerma ancien P ériode (2500-2050) intermédiaire (2200-2000) Moyen Empire (2000- 1785) D eux ième Kerma moyen Périod e (2050-1 750) intermédiaire (1785 -1560) No uvel Empire Kerma (1560-1085) classique (1750-1500) tion contractée, enroulés dans des couvertures en cuir, la tête dirigée vers l'est.

La dépouille éta it accompagnée de parures et d'un mobilier encore modestes.

Une super­ structure arrondie en pierre noire (tumulus) de 1 m de dia­ mètre marquait la sépulture .

A l'est du tumulus étaient pla­ cés des bols et des jarres re­ tournés , et à l'oues t des traces de libation attestent d'un ri­ tuel en l'honneur du mort.

Au Kerma moyen, les tombes s'agrandirent, tradu i sant plus clairement les différences so­ ciales, et les rites funéraires se firent plus complexes: des troupeaux de moutons ou de chèvres étaie nt parfois sacri­ fiés et inhumés avec le mort.

Certains moutons étaient mê­ me coiffés de plumes d'autru­ che, usage qui n'est pas sans rappeler le dieu égyptien Amon .

Des petites chapelles en brique étaient bâties à l 'ouest de la tombe.

La prati-que des sacrif ices humains, pourtant en régression depuis le néoli­ thique , fut de nouveau à l'honneur, et des familles en­ tières étaient parfois déci­ mées et inhumées avec le dé­ funt (souvent un homme) dont le cadavre reposait sur un lit aux pieds de bovidé.

Le Kerma classique A vec le Kerma classique, la société se fait encore plus complexe.

Les tombes des rois sont désormais dé ­ mesurées: leurs superstruc ­ tures peuvent atteindre de 80 à 90 m de diamètre , des centaines de bucranes (crâ­ nes de bœufs) en décorent l'emplacement, le mobilier est extrêmement riche, et. »

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