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KGB

Publié le 21/02/2012

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Le sigle KGB signifie, en russe, Comité de la sécurité d'État. Il désigne les services secrets soviétiques de 1954 à 1991. Le KGB s'occupait alors d'espionnage (comme la CIA aux États-Unis), mais jouait surtout le rôle de police politique : il contrôlait la population, réprimait les dissidents, administrait le Goulag, etc.

« ments, le GRU, qui releve du ministere de Ia Defense. Yourl Andropov commands le KGB depuis ao0t 1967. Specialiste des relations avec les partis communistes au pouvoir, II est membre du Politburo. 4 A cheque changement d'appellation, l'organe remplis- sant la fonction du KGB a vu ses competences, ses pouvoirs et son influence politique varier.

Bras de fer de la revolution selon Lenine, la Tcheka puis ses succes- sours ont servi a l'instauration de Ia dictature stall- nlenne.

Ayes Berle leur tete,le NKVD et le MVD devinrent un Etat dans l'Etat, une juridiction clandestine, une armee disposant d'un armement lourd, places au- dessus des organs dirigeants du PCUS.

A Ia mort de Sta line, le premier acte politique de la hierarchic fut de prendre Ia haute main sur le KGB.

Si son premier chef, le general Serov, fut un policier professionnel, les sui- vents ontetcdes politiques comme Chelepine et Andropov.

Mais !Institution n'a jamais quitte Ia me Loublanka (d'ailteursmureedepuis longtemps et englobee dans le vaste quadrilatere qui reunit les dif- ferents services au nord de la place Dzerjinsky). 5 L'equilibre des tendances au sein du PCUS depend du KGB dans Ia mesure 00 celui-ci dirige les enquetes pour les delfts politiques et economlques.

Le retablissement en 1966 du ministere federal pour Ia Defense de l'Ordre public (MVD), dont dependent la Milice et les etablis- sements penitentiaires, indique que le rale interne du KGB a subi certaines restrictions au profit de ses acti- vites ezterieures.

Mais veritable Etat dans I'Etat, it repre- sente une force Importante qui peut, dans des circons- tances pMcises, peser sur is politique de l'URSS. ments, le GRU, qui relève du ministère de la Défense.

Youri Andropov commande le KGB depuis août 1967.

Spécialiste des relations avec les partis communistes au pouvoir, H est membre du Politburo.

4 A chaque changement d'appellation, l'organe remplis­ sant la fonction du KGB a vu ses compétences, ses pouvoirs et son influence politique varier. Bras de fer de la révolution selon Lénine, la Tcheka puis ses succes­ seurs ont servi à l'instauration de la dictature stali­ nienne. Avec Béria à leur tête, le NKVD et le MVD devinrent un État dans l'État, une juridiction clandestine, une armée disposant d'un armement lourd, placés au- dessus des organes dirigeants du PCUS. A la mort de Staline, le premier acte politique de la hiérarchie fut de prendre la haute main sur le KGB.

Si son premier chef, le général Serov, fut un policier professionnel, les sui­ vants ont été des politiques comme Chelepine et Andropov.

Mais l'institution n'a jamais quitté la rue Loubianka (d'ailleurs murée depuis longtemps et englobée dans le vaste quadrilatère qui réunit les dif­ férents services au nord de la place Dzerjinsky).

5 L'équilibre des tendances au sein du PCUS dépend du KGB dans la mesure où celui-ci dirige les enquêtes pour les délits politiques et économiques.

Le rétablissement en 1966 du ministère fédéral pour la Défense de l'Ordre public (MVD), dont dépendent la Milice et les établis­ sements pénitentiaires, indique que le rôle interne du KGB a subi certaines restrictions au profit de ses acti­ vités extérieures.

Mais véritable État dans l'État, H repré­ sente une force importante qui peut, dans des circons­ tances précises, peser sur la politique de l'URSS.. »

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