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La bataille de Castillon

Publié le 27/02/2008

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La revanche de Crécy et d'Azincourt. Bordeaux supporte assez mal l'administration mise en place par Charles VII. Au début de 1452, des émissaires gascons font savoir à Londres que la ville est prête à se révolter. En août, des renforts anglais, d'abord rassemblés dans les ports de la Manche pour assurer la défense de Calais, sont confiés au vieux Talbot. L'ancien lieutenant de Bedford fait preuve d'un dynamisme remarquable. Le 17 octobre, il débarque en Médoc. Quelques jours plus tard, il entre dans Bordeaux soulevé. Toutes les places fortes aquitaines lui ouvrent les bras après avoir chassé les garnisons françaises.

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VALOIS DIRECTS 17 juillet 1453 Charles VII LE ROI CHEF DE GUERRE La bataille de Castillon ou la fin de la guerre de Cent Ans Après cent seize années de conflit, la victoire des troupes de Charles VII à Castillon permet la reconquête définitive de la Guyenne.

Ce 17 juillet 1453, la guerre de Cent Ans prend fin.

La reddition de Bordeaux, le 19 octobre suivant, ne sera qu'une simple formalité.

E n 1450 la reconquête de la Normandie a montré toute l'ambition et la force retrou- vées du roi Charles VII.

Certes, Calais demeure toujours aux mains des Anglais mais l'en- nemi a subi de sérieux revers.

Au printemps 1451, l'objectif final des Français est alors de reprendre le contrôle de la Guyenne.

Une victoire trop facile Au printemps 1451, Charles VII lance ses troupes à l'assaut.

En quelques semaines, elles occupent l'Entre-Deux-Mers et menacent Bordeaux.

Les Anglais sont pris de court.

D'autant plus qu'à Londres l'anarchie menace.

Autour du pieux et faible roi Henri VI, la noblesse se déchire.

Suffolk, Somerset, Beaufort et Gloucester se livrent en effet une véritable guerre d'influen- ce qui paralyse toute velléité de riposte.

Les Bordelais le comprennent vite et préfèrent négocier leur reddition.

Le 30 juin puis le 7 août 1451, Bordeaux puis Bayonne se rendent à Charles VII.

En fait, dans tout le Sud-Ouest, on espère surtout éviter les Ci-dessus, la bataille de Castillon par Charles Philippe Larivière.

Tableau de 1838 conservé au Trianon à Versailles.

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