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La bataille de Verdun

Publié le 17/01/2022

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Bataille qui opposa de février à décembre 1916 les Allemands et les Français, au cours de la Première Guerre mondiale. Le 21 février, les Allemands lancent une attaque contre la ville de Verdun, qui occupe une position stratégique majeure sur les hauteurs qui surplombent la Meuse, à l'extrémité est de la ligne de tranchées française. L'attaque commence par des bombardements allemands. Les Français se replient sur des positions préparées et le commandement allemand pousse son avantage sans se préoccuper du massacre. Le fort de Douaumont tombe le 25 février. Ce même jour, le général Philippe Pétain reçoit le commandement des forces françaises de Verdun. Grâce à l'arrivée continuelle de réservistes, les Français résistent aux attaques incessantes des Allemands, malgré la chute de Harcourt le 22 mars et de Malancourt une semaine plus tard. En avril, l'aviation française se rend maîtresse du ciel au-dessus du champ de bataille. En juin, une nouvelle poussée allemande provoque la chute des forts de Vaux et de Thiaumont. La pression allemande commence pourtant à diminuer, les Britanniques ayant ouvert une attaque sur la Somme, ce qui oblige les Allemands à effectuer de nombreux transferts de troupe. Le 24 septembre, sous le commandement du général Charles Mangin (1866-1925), les Français avancent de 6 kilomètres et reprennent Douaumont et Thiaumont. Les espoirs allemands de contourner les lignes françaises à Verdun sont anéantis. Les attaques françaises se poursuivent tout au long du mois d'octobre et le fort de Vaux est évacué par les Allemands au début du mois de novembre. A la fin de l'année, les Français ont repris l'essentiel des positions perdues en février. Les pertes sont très lourdes, avec 350.000 morts côté français et 330.000 côté allemand. Cette bataille restera dans les mémoires comme un symbole de la guerre de position, coûteuse en vies humaines et ne permettant à aucun des adversaires d'obtenir un avantage stratégique.

« Le 21 février 1916, un orage de feu s'abat sur les lignes françaises.

C'est le début d'une bataille d'usure qui dureonze mois.Après les combats de l'année 1915, le chef d'état-major de l'armée allemande, le général von Falkenhayn, décided'une nouvelle stratégie : user l'armée française par une attaque où l'artillerie allemande sera capable de battrel'ensemble du front.

Il choisit deux points potentiels : Belfort et Verdun.

C'est Verdun qui est retenu.

Les Françaissavent qu'une "affaire" peut se produire dans le secteur de Verdun.

Mais les défenses, déjà incomplètes, ne sontpas renforcées.

Les Allemands rassemblent dix divisions soutenues par plus de mille pièces d'artillerie, dont desobusiers de 420 mm.

L'attaque est déclenchée le 21 février 1916.

De 08h00 à 16h00, l'artillerie allemande déclencheun feu terrible, un Trommelfeueur, sur les positions françaises, utilisant des obus explosifs et des obus à gaz.

A16h00, les troupes d'assaut s'emparent des premières lignes françaises.

En quelques heures, les tranchéesfrançaises sont submergées.

L'avance se poursuit les jours suivants et le 25 février, le fort de Douaumont estcapturé.

Le général Pétain est nommé par Joffre pour prendre le commandement du secteur de Verdun avec la IIearmée.

Pétain envoie l'ensemble des moyens dont il dispose pour colmater les brèches, sans se soucier des pertes.Dans le même temps, l'avance allemande se ralentit, car les munitions d'artillerie manquent.

Le 6 mars, les Allemandsattaquent sur la rive ouest de la Meuse, contre la côte 304 et la côte du Mort-Homme.

Les combats sont féroces :on se bat à la grenade, au lance-flammes et à l'arme blanche.

La progression allemande dans ce secteur estcontenue.

Le 9 mars, les Allemands prennent le village de Vaux.

Mais les Français conservent le fort.

Entre le 20mars et le 9 avril, les attaques allemandes se succèdent.

Au soir du 9 avril, les Français sont parvenus à tenir leurligne.

Pétain lance son fameux mot d'ordre : "On les aura".

Le 19 avril, Pétain est remplacé par le général Nivelle.

Cedernier veut contre-attaquer et reprendre le fort de Douaumont.

Une préparation d'artillerie est tirée contre le fort àpartir du 17 mai.

Le 22 mai, les fantassins français attaquent.

Ils sont repoussés avec de très lourdes pertes.

LeKronprinz reçoit l'ordre d'avancer vers Verdun car la chute de la ville porterait un grave coup aux Français.

Le 2 juin,les Allemands encerclent le fort de Vaux, qui tombe le 7 juin.

Il reste un fort avant d'atteindre Verdun, celui deSouville.

Le 21 juin 1916, l'artillerie allemande ouvre le feu sur Souville avec un très grand nombre d'obus à gaz.

Le23 juin, ils attaquent le fort, mais sont repoussés.

Un nouvel assaut est lancé les 11 et 12 juillet, mais sans résultat.Les Allemands décident alors d'arrêter les attaques, d'autant plus que les Alliés ont attaqué sur la Somme.

Nivelleest chargé de reprendre le terrain perdu.

Il soumet son plan le 21 septembre.

Le 24 octobre, utilisant la tactique desbarrages roulants, il parvient à reprendre le fort de Douaumont.

Puis le 2 novembre, le fort de Vaux est égalementrepris.

La dernière offensive française est lancée le 15 décembre.

Elle permet à Nivelle de reprendre l'ensemble duterrain perdu sur la rive orientale de la Meuse depuis le 21 février.

La bataille de Verdun reste un symbole car laplupart des combattants français ont été présents dans la bataille du fait du système des rotations.

Les pertes sontterribles : 370.000 Français et 337.000 Allemands ont été mis hors de combat.. »

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