Devoir de Philosophie

La bataille de Vouillé

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Au Ve siècle, les Wisigoths s'emparèrent d'une grande partie de la Gaule, mais leur religion arienne leur valut l'hostilité de la population gallo-romaine. Clovis, roi des Francs, prit prétexte d'une sorte de croisade contre l'arianisme pour lancer l'offensive. La bataille qu'il remporta à Vouillé en 507 contre Alaric II lui livra l'Aquitaine. Wisigoths et Francs. Au début du Ve siècle, Wallia, roi des Wisigoths, obtint de l'empereur romain Honorius la concession de l'Aquitaine, avec Toulouse pour capitale. En 469-470, le roi Euric conquit le centre de la Gaule, puis s'empara de la Provence et de presque toute l'Espagne. Son fils Alaric II, devenu roi en 484, hérita d'un vaste empire qui s'étendait sur l'Espagne et l'Aquitaine jusqu'à la Loire, mais il n'avait pas les qualités de guerrier et d'homme politique de son père. Arien convaincu, il s'aliéna le clergé catholique par sa politique religieuse intransigeante et put gagner l'appui de la population gallo-romaine malgré ses concessions. Il chercha à s'allier le jeune Clovis, dont il ne réussit pas à freiner les ambitions.

« MÉROVINGIENS Clovis LE ROI CH EF DE GU ERR E 507 La bataille de Vouillé La victoire de Clovis Après le long pér i ple qui les a conduits jusqu'en Poitou , Clovis et se s t r oupes campent face à l'ennemi , ret ranch é dans l 'oppidum romain de Céneret.

L'aube se lève sur la plaine de Vouillé , à une quinzaine de kilomètres au sud -ouest de Poitiers.

Bientôt, le roi des Franc s, qui de sa main aura occis le wisigoth Alaric , va êt re le ma Î t r e d ' un domaine s 'étendant des Flandres à l'Aquitaine .

armée de Clovis s'est com­ me chaque année réunie sur le Champ de Mars .

Cette fois, le fougueux roi des Francs a exhorté les s iens à l' épauler dans le combat qu 'il va enga­ ger contre Alaric Il, roi wisigoth et arien qui règne su r le Sud­ O u est des Gaules .

Lentement, les combattants se sont donc acheminés des provinces nor­ diques vers la Loire .

On ne sait trop s'ils ont franchi le fleuve à Amboise , là où Alaric avait cru pouvoir négocier avec Clovis une paix salvatri­ ce , ou à Tours, par l'un des rares ponts n 'ayant pas été détruit par les peure ux Wisi­ goths.

Q uo i qu 'i l en so it, l'ar- mée ~anque a campé quelque temps à Tours, la cité de Martin , l' apôtre des Gaules .

Là , Clovis n'a pas manqué de rappeler sur le tombeau du saint homme que ses ambitions sont celles d 'un roi catholique, défe nseur d e la c h rét ie n té orthodoxe co ntre l'hérésie arienne.

C'est d'a il­ leurs ce qui confère un carac­ tère si particulier à cette conquête au cours de laquelle le pillage est interdit.

Le roi f ranc a en effet clair ement pré­ cisé , par un édit , qu 'aucune exaction ne devra être commi­ se contre les populations lo­ cal es, que seules l'ea u couran­ te et l'h erbe fraîche po u rr ont être pré levées par les so ldats sans encourir son courroux .

Les Francs cheminent vers Poitiers Puis, la masse des combat­ tants a poursuivi son chemin en direction du sud, sui vant la v o ie ro maine de To urs à Poi­ tiers et a traversé la Vi enne à gué .

Pourquoi vers la cité poi­ tevine? C'est que la ville est à l'intersection de plusieurs voies de communication ma­ jeures : l'une vers Angers, d' où peuvent venir des renforts ; l ' autre vers Bordeaux, capitale. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles