LA BELGIQUE DANS LES ANNÉES 1980 (géographie)

« Dailloux/Rapho tc Av_ec la Mer du Nord pour dernier terrain vague.

Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues ...

» Ces vera de J.

Brel rendent parfaitement compte de l'aepect qu'offre ici la elite belge : en arrière d' une plage de sable s'étendent des dunes, couvertes d'oyats, battues par les vents .

On remarquera la forte amplitude des marées caractéristique de la Mer du Nord .

travaux de drainage et l'exploitation de la houille, commencée seulement en 1917, a facilité l'industriali­ sation.

De la Campine anversoise, on passe insensiblement à la Flandre maritime.

C'est une contrée le plus souvent située au-dessous du niveau des hautes mers dont les digues la protègent renforçant la frange de dunes littorales .

Drainée par des canaux, parsemée de grandes fermes, elle préfigure le paysage de polders néerlandais.

La moitié Nord du pays est parcourue par l'Escaut ( « Schelde ,.

en langue .

flamande) et ses affluents .

Né en France dans l'Aisne, il traverse la Belgique sur 233 km, largement navigables, avant de se jeter dans la Mer du Nord par un estuaire long de 88 km au fond duquel a été aménagé le port d'Anvers, quatrième d'Europe par l'importance de son trafic .

La Belgique jouit d'un climat océanique, sans chaleurs excessives l'été, sans froids prononcés l'hiver (moyenne annuelle : Hl") et pluvieux.

Mais l'éloignement de la mer et l'augmentation de l'altitude produisent une évolution nette du nord-ouest au sud­ est : à Ostende, la température moyenne du mois le plus chaud est de 16"3 et celle du mois le plus froid de 3"5 .

A Bastogne, en Ardenne, on enregistre respecti­ vement 15"4 et 0'' .

Dans cette dernière région, il tombe plus de 1 400 mm de précipitations par an alors qu'en moyenne et basse Belgique,la hauteur annuelle d'eau est inférieure à 900 et même parfois 700 mm.

Les Belges La Belgique dans ses limites actuelles est un Etat récent.

Née du soulèvement de 1830 contre les Hollandais, elle a été organisée par la constitution du 7 février 1831 qui dota le pays d'institutions unitaires.

En réalité, dans cet Etat coexistaient et coexistent aujourd'hui deux peuples différents : au sud d'une ligne allant de Commines sur la Lys à Visé sur la Meuse s'étend la Wallonie (16 848 km2 sur les 30 521 que compte le royaume) où l'on parle le français et des patois romans .

Au Nord, c'est le pays flamand (13 511 km2) où l'on s'exprime dans une langue dérivée de l'allemand et proche du hollandais.

56,9% des Belges sont des Flamands alors que seulement 32,2 % habitent le pays wallon; 10,3 % résident dans l'agglomération bruxelloise, capitale de l'Etat belge, officiellement bilingue mais à forte majorité franco­ phone.

Enfin, en bordure de la frontière avec la R.F.A.

(Eupen, Amel, Sankt-Vith), 0,6% des Belges parlent allemand.

Si le pays wallon (191 hab./km2) est moins peuplé que le pays flamand (413 hab./km2), c'est en partie parce que depuis plusieurs années les naissances (11,9 %c en 1977) y sont inférieures aux décès (12,9 %c); au contraire, dans le second, le taux d'ac­ croissement naturel atteint 2,4 %o.

Aussi, dans son. »