Devoir de Philosophie

La Bourgogne (géographie)

Publié le 11/01/2019

Extrait du document

UNE UNITE HISTORIQUE PLUS QUE GEOGRAPHIQUE

 

La Bourgogne est une vaste région administrative située dans le centre-est de la France, qui recouvre la majeure partie de l'ancien duché de Bourgogne. Ancienne province de l'Empire romain, elle tire son nom - Burgundia - de celui du peuple qui s'y établit au v' siècle, les Burgondes. La région occupe 31 582 kilomètres carrés, soit 5,8 % du territoire national, ce qui fait d’elle la septième région française par sa superficie. Les quatre départements qui la composent sont très différents et relativement peu peuplés. La région est d'abord connue pour sa capitale, Dijon, ville d'art et d'histoire, et pour ses vins qui rivalisent avec ceux du Bordelais.

QUATRE DÉPARTEMENTS

La Bourgogne s'étend sur quatre départements : la Côte-d'Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire

 

et l'Yonne. Sa capitale est Dijon. La région compte 15 arrondissements, 174 cantons et 2 045 communes.

 

La Côte-d'Or. Chef-lieu : Dijon. Chefs-lieux d'arrond. : Beaune

 

et Montbard.

 

La Nièvre. Chef-lieu : Nevers. Chefs-lieux d'arrond. : Château-Chinon, Clamecy et Cosne-Cours-sur-Loire.

 

• la Saône-et-Loire. Chef-lieu : Maçon.

 

Chefs-lieux d'arrond. : Autun, Châlon-sur-Sâone, Charolles et Louhans.

L'Yonne. Chef-lieu : Auxerre. Chefs-lieux d'arrond. : Avallon et Sens.

LA POPULATION

PLUS DE 1,6 MILLION (/HABITANTS

 

Avec une population de

 

1 635 021 habitants en 2000, la Bourgogne se classe au seizième rang des vingt-deux régions françaises (2,6 % de la population totale).

 

La densité est de 53 hab./km2 (moyenne nationale : 108 hab./km2), au dix-neuvième rang des régions françaises.

Son accroissement naturel est de 0,04 % (moyenne nationale : 0,36 %), au dix-septième rang des régions françaises.

 

Les moins de vingt ans et les plus de soixante ans représentent chacun un peu moins d'un quart du total ; ceux qui ont entre vingt et soixante ans, 52 %.

 

L'espérance de vie est de 74,6 ans pour les hommes et de 82,7 ans pour les femmes.

 

La population urbaine (habitant les pôles urbains et les communes périphériques dont au moins 40 % de la population travaille dans

 

le pôle) représente 57,3 % du total (moyenne nationale : 75,5 %), la superficie de l'espace urbain 33,7 % (moyenne nationale : 41,4 %).

 

La population étrangère compte 66 600 personnes

 

(4 % de la population de la région ; moyenne nationale : 5,6 %).

PA» DÉPARTEMENT ET PAR VILLE

 

La population par département est la suivante (2000) :

 

Côte d’Or, 521 252 hab. répartis sur 707 communes ; Nièvre, 203 536 hab. sur 312 communes ; Saône-et-Loire, 565 174 hab. sur 573 communes ; Yonne, 345 059 hab. sur 453 communes.

 

Seules quatorze agglomérations comptent plus de 10 000 habitants : en Côte-d'Or, Dijon (230 500 hab.) et Beaune (21 300 hab.) ; dans

« • Au sud-est débutent les monts du Mâconnais.

Au sud-ouest de Mâcon se dresse J'escarpement calcaire de la roche de Solutré (495 rn).

Plusieurs vallées, d'orientation sud­ ouest/ nord-est, y dessinent quelques modelés plus prononcés (Arroux, Bourbince, Arconce, affluents de la Loire ; Dheune et Grosne, affluents de la Saôrie).

C'est dans la dépression de Dheune-Bourbince que se situe Je bassin houiller qui fit la richesse de la région au x1x • siècle.

UNE GRANDE FORh • La forêt qui couvre 31 %du territoire bourguignon (982 850 ha), représente 6,6 %de la forêt française.

Elle se classe au cinquième rang des régions françaises.

• Cette ressource est toutefois inadaptée à la demande du marché du bois, les deux tiers de la surface étant formés de taiiJis qui ne fournissent que du bois d'industrie et un bois de feu peu prisé.

• L:occupation des sols se partage de la façon suivante :cultures, 61,7%; espaces naturels, 33,6 % ; espaces artificiels, bâtis ou non, 4,7 %.

• Trois grands cours d'eau arrosent la Bourgogne : la Seine, la Loire et la Saône -cette dernière en forme J'ossature fluviale déterminante.

La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Seine et celui de la Saône se situe dans l'Auxois.

La région compte 12 000 kilomètres de rivières, reliées parfois par des canaux - 1 000 kilomètres de voies navigables, soit un dixième du réseau national réparti entre le canal de Bourgogne, le canal du Nivernais, Je Canal latéral à la Loire, Je canal de Briare, Je canal du Centre, le canal de Roanne à Digoin, Je canal de la Marne à la Saône -et 20 000 hectares de lacs et de plans d'eau.

• L:état des cours d'eau reflète dans J'ensemble J'absence de contrastes marquants du relief : la Saône possède un débit calme et modéré, tout comme l'Yonne, dés sa sortie du Morvan.

Seule la Loire, venant du Massif central, présente un cours irrégulier.

I!J3!1ûf·il • Les caractères climatiques de la région Bourgogne varient trés peu, à J'image du relief, peu contrasté.

On distingue toutefois trois ensembles : la plaine de la Saône, le Morvan et les plateaux du Bassin parisien.

• Le climat se classe à la charnière entre Je climat océanique et Je climat semi-continental des latitudes tempérées.

La dominante est océanique, altérée par les influences continentales venues d'Europe de l'Est et dans une moindre mesure, par celles, méditerranéennes, provenant de l'axe Rhône-Saône - dans la Côte des Grands Crus - ainsi que par des influences de climat de moyenne montagne.

• Les vents dominants soufflent du sud-ouest ou du nord.

• La plaine de la Saône présente, en été, des températures assez élevées (19,6 oc à Dijon en juillet), souvent supérieures à 20 °C, avec des pluies variables, mais des orages fréquents.

En hiver, des périodes tempérées, mais neigeuses, alternent avec de grands froids (1,6 oc à Dijon en janvier).

Les précipitations varient entre 600 et 800 miiJimètres en moyennes annuelles.

• Le Morvan reçoit des précipitations abondantes en été et les températures y restent fraîches, surtout en altitude.

En hiver, la neige recouvre les hauteurs et les températures y sont plutôt basses (entre 0 et 2 °C à basse altitude).

Les précipitations annuelles sont donc importantes, parfois supérieures à 1 500 millimètres ; au sud du massif, elles dépassent 2 000 millimètres sur les plus hauts reliefs.

• Les plateaux du Bassin parisien présentent en été, une alternance de temps pluvieux et frais et de temps chaud et sec, avec des températures moyennes comprises entre 18 et 20 oc.

En hiver, le temps est là encore, variable, tantôt tempéré et humide, tantôt sec et froid.

Les températures moyennes varient de 2 à 4 °(.

Les précipitations annuelles sont comprises entre 600 et 800 millimètres.

Le plateau de Langres affiche un climat plus rigoureux que les autres en hiver, avec des températures plus basses (O à 2 oc) et des chutes de neige plus nombreuses.

C'est pourquoi les précipitations annuelles y sont plus abondantes -entre 800 et 1 000 millimètres.

• Avec un produit intérieur brut de 36,4 milliards d'euros (2002}, la Bourgogne se classe au 6' rang des régions françaises.

• Comme dans le reste du pays, les activités tertiaires sont prépondérantes (66,6% du PIB}, devant l'industrie (26,3 %} et l'agriculture (7,1 %}.

• Alors que la Nièvre et le sud de la Saône-et-Loire constituent des zones défavorisées, Je nord-ouest subit l'influence de la région parisienne.

Face au déclin du bassin de Montceau­ les-Mines-Le Creusot et de certains petits centres industriels, c'est J'agricukure qui exprime surtout la diversité régionale.

L'AGRICULTURE • Le poids économique de J'agriculture est plus important en Bourgogne que dans l'ensemble du pays.

La région possède, d'une part, un important cheptel bovin ; elle est d'autre part, J'une des principales régions productrices de céréales et de !rands vins.

• L:agriculture (60 % du territoire sont des surfaces agricoles utiles) et la forêt (30% du territoire) sont omniprésentes en Bourgogne.

Elles occupent plus de 10 % de la population active, au sein de 25 800 exploitations agricoles et de 2 700 entreprises de la filière bois.

La surface agricole utile représente au total ! 876 485 hectares (6,3 % du territoire national).

• L:agriculture bourguignonne associe cultures (60 % de la valeur de la production agricole) et élevage (40 %}, répartis en quatre zones définies en fonction de J'homogénéité géographique et de la nature des productions.

• La zone de polyculture-élevage constitue le « grenier » de la région.

Les céréales, première production, couvrent 605 950 hectares (6,6 % du total français) et produisent plus de 30 millions de quintaux de blé, d'orge (3' rang national pour la production de ces céréales) et de colza_ !:élevage bovin laitier est en régression, de même que celui des moutons, au profit des cultures céréalières.

• La vallée de la Saône est une zone de productions diversifiées : les recettes de l'élevage bovin et de la polyculture s'y équilibrent.

Le principal fruit récolté est Je cassis avec 1 395 tonnes (16,7% de la production nationale).

• La zone viticole -24 000 ha en AOC et 4 900 domaines viticoles - offre une production annuelle moyenne de 1,7 million d'hectolitres répartis à égalité entre les rouges et les blancs, qui est exportée à plus de 50% .

• Avec 1 900 exploitations, la zone charolaise couvre 45 % du territoire agricole, 38 %de la surface de production de plantes fourragères et 19 % des emblavements en céréales de la région.

Ce potentiel herbager permet d'entretenir 1 400 000 bovins, pour la plupart de race charolaise, ce qui place la région au cinquième rang national dans ce secteur.

.__,._,....-=.,..

L'INDUSTRIE • Située au croisement d'importantes voies de communication la Bourgogne est une région industrielle de taille moyenne caractérisée par une bonne diversification, même si, malgré les nombreuses pertes d'emplois des activités traditionnelles de l'extraction minière et de la sidérurgie (Le Creusot, Montceau-les-Mines), la filière métallurgie (fonderie, travail des métaux, construction mécanique) y est surreprésentée.

Environ 65 % des emplois industriels appartiennent à trois grands pôles d'excellence : la mécatronique (mécanique-électronique­ plastique), J'agroalimentaire, la métallurgie et Je travail des métaux.

• L:industrie et la construction assurent 27 % des emplois, légèrement plus que la moyenne nationale.

• La Bourgogne réalise Je sixième meilleur excédent commercial parmi les régions françaises.

Près des deux tiers des échanges commerciaux se font avec des pays de l'Union européenne : J'Allemagne, l'Italie et Je Royaume-Uni sont les premiers partenaires de la région.

L'ÉNERGIE • La région Bourgogne consomme sept fois plus d'énergie qu'elle n' en pro du i t • Les houillères de Blanzy (Saône-et­ Loire) ont constitué jusqu'à la fin des années 1980 une ressource énergétique importante.

L:exploitation minière souterraine y a cessé en 1992.

LA BOURGOGNE VITICOLE • Les vins de Bourgogne sont célèbres depuis Je Moyen Âge.

• La Bourgogne viticole s'étend sur quatre départements : J'Yonne ou « Basse-Bourgogne », avec les vins de Chablis ; la Côte-d'Or ou « Haute-Bourgogne », avec tous les célèbres crus ; la Saône-et-Loire, dans laquelle se situent les régions de Mercurey et du Mâconnais ; l'arrondissement de ViiJefranche, dans le Rhône, qui forme le Beaujolais, dans la continuité géographique du vignoble bourguignon.

• Les vignes couvrent environ 40 300 hectares et fournissent vins d'appel-lation d'origine contrôlée.

Quoique le vignoble ne représente que 1,4% de la surface agricole utile de la région et 2 % de la production nationale, sa notoriété contribuent en grande partie au prestige de la Bourgogne.

• L:électricité produite en Bourgogne, principalement par la centrale thermique Lucy Ill, qui produit 90% de J'électricité bourguignonne, couvre environ 10 % des besoins régionaux.

La Bourgogne est donc principalement alimentée par des centrales nucléaires situées en dehors de la région.

• Utilisé pour le chauffage, le bois représente près de la moitié de la production régionale d'énergie.

lis SERVICES ET LI TOURISME • Les activités tertiaires concentrent ss,s %des emplois (moyenne nationale : 63,1 %}.

Les activités tertiaires bourguignonnes sont davantage orientées vers le commerce et les services à la population que vers les services aux entreprises et les activités financières et immobilières.

• La principale activité tertiaire est Je tourisme, actif dans cette région aux atouts culturels, historiques et gastronomiques importants.

• La très forte progression de la fréquentation depuis le début des années 1980 fait du tourisme J'une des activités économiques majeures de la Bourgogne.

Les salariés du tourisme représentent 20 ooo personnes en Bourgogne (4% de l'emploi salarié en 1999 }.

Le tourisme bourguignon est surtout un tourisme de passage et les emplois touristiques relèvent principalement de J'hébergement et de la restauration.

Ce tourisme est tourné vers les activités de nature (pêche, randonnées, sports d'eau vive ...

) et est surtout pratiqué dans Je parc naturel régional du Morvan, dans les zones forestières et sur les rives des lacs et des rivières.

• La Bourgogne possède également un patrimoine varié qui contribue largement à sa notoriété : des sites historiques comme les abbayes de Fontenay, de Cluny et de Oteaux, la basilique de Vézelay, le palais des ducs de Bourgogne à Dijon et son musée d'art les hospices de Beaune ou encore les cathédrales d'Autun, d'Auxerre et de Sens.

LES TRANSPOm • Sa situation de carrefour voue la région aux échanges.

• Elle présente 1 336 kilomètres de routes nationales ; 622 kilomètres d'autoroutes ; 1 000 kilomètres de voies navigables (10 % du réseau national) ; 2 096 kilomètres de voies ferrées avec huit gares TGV et la deuxième gare de triage au niveau national.

• Enfin, J'aéroport de Dijon assure des liaisons régulières avec les grandes villes françaises.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles