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La Chine

Publié le 29/04/2012

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La Chine pourrait contenir les Etats-Unis d'Amérique à l'intérieur de ses frontières et il resterait encore beaucoup d'espace libre. Elle s'étend sur presque 50° de longitude et 35° de latitude, de sa côte est, longue de 9 660 km, à la frontière des monts Pamir, à l'ouest, et de l'île de Hainan, au sud du tropique du Cancer, au fleuve Amour, dans le nord. Le fleuve Amour, long de 4 354 kilomètres, sert de frontière entre l'U.R.S.S. (Sibérie) et la Chine du Nord-Est (Mandchourie) sur la majeure partie de son cours. Les grandes montagnes et les hauts plateaux occupent les quatre cinquièmes de cette vaste zone, mais il existe de larges plaines et de longs fleuves coulant de l'ouest vers l'est....

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« il est une république autonome .

Il est habité par une po­ pulation éparse.

Là, au fond des vallées, les Tibétains cultivent le blé noir, l'orge des montagnes, le seigle et le blé d'hiver , pendant les courts mois d'été, augmentant ainsi leurs provisions de fourrage , qui leur permettent d'agrandir leurs trou­ peaux de moutons, de chèvres et de yaks.

Le gradin suivant est formé de bassins et de plateaux, ha­ bités aussi en grande partie par des éleveurs nomades .

A l'extrémité ouest, entre les monts Kun-lun-shan et les monts Tien -shan, se situe le ba ssin du Tarim, une zone de sables mouvants pratiquement désertique, appelé le Taklamakan.

Aux bords de ce bassin, se sont installées les anciennes villes "oasis" de Kachgar, Yarkand, Ho­ tien, où le sol, plus fertile , est irrigué par les rivière s de montagne .

La dépres sion du Tourfan , au nord-e st du bassin, est à 168 mètre s au-dessous du niveau de la mer.

Ici, les archéologues ont trouvé des traces d'une civilisa­ tion vieille de près de 2 000 ans, preuves d'une époque à laquelle, le climat étant moin s aride, le bassin du Tarim faisait partie du principal couloir est-ouest dans lequel se déplaçaient les peuples nomades.

Au sud-est du bassin, le Tsaidam est sans doute la partie la plus désolée.

Le bassin suivant, la Dzoungarie, est une zone moins ari- Ci-dess u s: La "moisso n" du bambou en Chine .

A van/ 1950, le bam­ bou étai t peu culti vé.

Il y a maintenant de nombreuses plantations, sur­ tout dans la province du Chiang-hsi.

de, mais, à l'est de celle-ci , sur le plateau de Mongolie­ Intérieure, on trouve le Gobi, désert de sable et de ro­ ches.

Traver sé par les anciennes routes commerciales comme la fameuse route de la soie entre la Chine et l'In­ de, le Gobi est le domaine des nomades mongols, des chevaux, des ânes et des chameaux sauvages.

Près de l'extrémité sud de ce gradin intermédiaire, s'é-tend le troisième grand bassin, le bassin rouge du Szu­ ch'uan .

Très fertile, il est cultivé intensivement et est for­ tement peuplé.

Ce gradin inférieur comprend les plaines et les ba sses montagne s entre lesquelles s'écoulent les grands fleuves de Chine.

Ceux-ci, dont les plus célèbres sont le Huang-ho, le Yang-t sê Kiang et, dans une moin­ dre mesure, le Hsi-kiang, ont formé récemment de larges plaines alluvionnaires .

C'est un processus incessant, les fleuves repoussant la limite des côtes vers la mer.

Le Huang-ho, par exemple, dépose chaque année environ 14 000 tonnes de limon dan s le golfe peu profond de Po­ haï, au-delà de son embouchure.

La région du loess, entre le côté sud du Gobi -délimité par la Grande Muraille de Chine (celle-ci fut construite du IVe au Ille siècle av.

J .-C .; sa longueur totale est éva­ luée à 3 000 kilomètres, sa hauteur varie entre 6 et 18 mè­ tres et son épaisseur entre 8 et 10 mètres) -et le Chin-ling­ shan, est une des zones les plus fertile s de tout le pay s.

Ici Ci-dessous: La place Rouge de Péki n, comme son homologue à Mos ­ cou, est le lieu de parades et de démonstration s massives.

En 1928, le nom " Pékin" (capitale du Nord) fut changé, quand Nank in devint la capitale.

Bien que Pékin soit à nouveau la capita l e, elle gard e son nou­ veau n om qui signif ie "la paix du No rd".

• ( .....

se trouvent quelque s-unes parmi les plu s grandes villes de Chine telles que la capitale Pékin, Hsi-an et Yangkou .

Un dépôt géant de terre grasse, très fertile, épais de plu­ sieurs dizaine s de mètres , a recouvert la plus grande par­ tie de l'ancien relief.

Il fut probablement formé il y a 10 000 ou 20 000 ans, à la fin de la glaciation, par les vents s oufflant du désert du Gobi, comme ils le font maintenant pendant la mousson du nord-ouest.

Les fleu­ ves ont tracé dans cette terre grasse, appelée loess, un ré­ seau complexe de ravins et le Huang-ho coule dans une large plaine fertile bordée de falaises abruptes.

Ce fleuve, souvent appelé le fleuve Jaune, tient sa couleur jaune sa­ le de la boue qu'il charrie des plateau x du loess.

Des ter­ rasses sont aménagées sur les flancs abrupts pour per­ mettre les cultures et les falaises sont criblées de caver­ nes, dont la plupart ont été habitées sans interruption de­ puis l'époque des premier s hommes .

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