La circulation dans les villes

« taxi.

Il aura fallu attendre le XIXe siècle pour voir s'imposer le véhicule assurant un service des transports publics suivant un itinéraire déterminé.

L'omnibus hip­ pomobile du début fut suivi par l'autobus, par le tram et le trolleybus.

On construisit également des chemins de fer métropolitains.

Aujourd'hui, l'automobile est considérée comme le moyen de transport individuel par excellence et elle partage sa vogue avec certains véhicules à deux roues.

En 1945, la fin de la Seconde Guerre mondiale voyait éclore de nombreuses représentations optimistes de l'ave­ nir, certaines allant jusqu'à entrevoir un hélicoptère privé Ci-dessous: Un sy stème ouest-allemand C-Bahn (cabine-taxi).

Un de ces sy stèmes fonctionne de manière satisfaisante dans un hôpital près de Kassel.

Certaines cabines sont destinées à la location privée, tandis que d'autres sont accessibles · aux personnes attendant à des arrêts .

posé sur la pelouse de chaque maison.

Mais les choses ne prirent pas cette tournure.

Le seul moyen de transport ur­ bain vertical que nous connaissions actuellement est l'as­ censeur.

Certes, de nombreux systèmes de transport, qui peuvent fonctionner tant dans le plan vertical que dans le plan horizontal, ont été imaginés.

De tels systèmes sont condamnés, avant même qu'ils ne voient le jour, par l'infrastructure même de la plupart des villes et des grandes métropoles.

Si leur aménagement dans une nouvelle cité ne présente théoriquement aucune difficulté, il n'en va pas de même dans les structures ur­ baines déjà bien en place.

Il faut alors se résigner à profi­ ter de la construction de tout nouveau complexe urba­ nistique pour mener des expériences à caractère local.

Parmi les entreprises s'occupant de transport, rares sont celles qui n'ont pas, dans leurs cartons à dessins et parmi leurs brevets, de nouveaux systèmes de transport urbain.

Tous envisagent le transport des personnes dans des véhi­ cules de faibles dimensions qui, parfois, roulent sur roues, parfois sur coussin d'air, ou par sustentation ma­ gnétique, ou encore sous l'action de câbles ou de tapis roulants.

Certains projets privilégient l'application du monorail -au-dessus ou au-dessous du véhicule -mais un nombre plus grand encore utilise des pneumatiques ordi­ naires sur une voie de guidage en béton armé.

Un exem­ ple typique de ces systèmes plutôt traditionnels, le Cabtrack, proposition britannique, qui fait appel à des véhicules électriques à quatre places circulant sur une voie aérienne conçue sous la forme d'un réseau planifié à l'échelle d'un centre urbain.

Le système est commandé par un ou plusieurs ordinateurs.

Les voyageurs se ren­ dent à pied vers la station la plus proche, introduisent la somme à payer dans un appareil automatique et sélec­ tionnent la destination.

Ici, l'ordinateur central contrôle chacun des 'taxis' - il y en a plusieurs centaines - les frei­ nant dans les tournants, évitant les embouteillages ou les collisions et sélectionnant toujours l'itinéraire le plus di­ rect.

Un autre système, plus récent, le C-Bahn ou système de cabines-taxis, connaît aujourd'hui en Allemagne de l'Ouest une application pratique.

Ce système de taxis, qui a été mis en service dans un hôpital proche de Kassel en 1977-1978, a donné de bons résultats.

Il prévoit diffé­ rents types de véhicules de série suspendus à un rail aé- Ci-dessus : Les voitures automobiles électriques pourraient permettre des déplacements privés non polluants dans les villes.

Elles ont été es­ sa yées en Grande-Bretagne .

Jusqu 'ici, personne n'a cependant pu met­ tre au point une voiture électrique égalant la vitesse et les performances de l'automobile à comblistion interne .

Ci -dessous: Un 'pot de yaourt' des années cinquante .

La position du conducteur- trop près du sol- limitait la visibilité et la sécurité .. »