La citoyenneté à Rome
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
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condition de sa mère.
Néanmoins, dans un seul cas l’enfant né ho rs
d’un iustum matrimonium ne suit pas la condition de la mère : c’est
celui de l’enfant né d’une Romaine et d’un père étranger.
Quant à l’enfant né de parents d’origine étrangère mais qui ont
eux -mêmes bénéficié de la concession de la cité, il peut lui aussi être
citoyen mais sous certaines conditions .
En effet, l’enfant qui naît
postérieurement à la concession de la cité soit à ses deux parents, soit
à son père seul et pourvu que la mère ait obtenu le conobium
(condition nécessaire pour le mariage) alo rs il peut être citoyen.
En
revanche, si l’enfant naît avant la concession de la cité à ses parents,
celle -ci ne lui profite pas.
L’obtention de la citoyenneté après la naissance
Le peuple roma in a toujours eu le pouvoir de faire de nouveaux
citoyens en votant des nouvelles lois et c’est dans cette logique que les
possibilités d’accéder à la citoyenneté se multiplient au II ème siècle av.
J-C.
Sous l’Empire la citoyenneté peut être donnée individuellement :
L’esclave affranchi devient citoyen tout comme le soldat ayant
accompli son service militaire dans l’armée romaine ou ayant rendu
beaucoup de service à Rome.
Elle peut aussi être attribuée Collective ment en cas de besoins
financiers ou lors de conquêtes militaires étant donné qu’à plusieurs
reprises Rom e a accordé la citoyenneté à ses ennemis pour mieux les
diviser.
Telle est la stratégie adoptée contre les Italiens durant la
guerre sociale (91 -88 av.
J -C) : dès 90, Rome organise sa résistance en
votant deux lois (Calprunia et Iulia) qui accordent la cit oyenneté à
ceux qui ne sont pas entrés en guerre, ceux qui déposeront leurs armes
et ceux qui combattent à ses côtés.
Une lex Papiria Plautia complète
ces mesures en 89 et une lex Pompeia de Tanspadanis accorde la
citoyenneté latine aux habitants de la Gau le Cisalpine.
C’est ainsi que
Italiens obtiennent la citoyenneté romaine provoquant une
augmentation du nombre de citoyens qui passe 463 000 à 910 000 soit
du simple ou double.
L’esclave affranchi conserve des liens privés et de lourdes
obligations envers celui qui lui a donné la liberté en même temps que
la citoyenneté.
Il prend notamment le nom ( nomen ) de son ancien
maître qui, transmis à ses héritiers, est un témoignage permanent de
reconnaissance.
Le citoyen romain porte, en effet, trois noms (un
nom, un prénom, un surnom), la tria nomina , avec le prénom de son.
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