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La conférence de Potsdam

Publié le 27/02/2008

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Dernière rencontre des «Trois Grands» durant la guerre. La conférence de Potsdam près de Berlin, du 17 juillet au 2 août 1945, fut la dernière des conférences des «Trois Grands» durant la guerre. L'un était Harry Truman, successeur de Roosevelt. L'autre était Clément Attlee, qui prit la place de Churchill au milieu de la conférence après que les élections générales britanniques de juillet eurent conduit le parti du travail au pouvoir. Le troisième participant et le seul véritable chef de l'époque de la guerre était Joseph Staline représentant l'URSS. A Potsdam, la configuration de la politique de la Guerre froide à venir prit une forme approximative mais évidente. Un accord sur les sujets restants qui comprenaient la guerre contre l'Allemagne fut obtenu sans trop d'acrimonie, il comptait de plus les dispositions pour le jugement des criminels de guerre de l'Axe et la base sur laquelle la Russie devait recevoir des réparations. La division menaçait cependant, quant aux prétentions que la Russie affichait sur des parties de la Turquie, sur la proposition de Staline visant au renversement du régime fasciste du général Franco en Espagne et sur ses projets de faire une intrusion sur des thèmes concernant la Syrie et le Liban. Un conflit ouvert sur ces questions fut évité parce qu'on les reporta à plus tard.
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« La conférence de Potsdam se tient du 17 juillet au 2 août 1945 et réunit pour la dernière fois avant 1955les chefs des gouvernements américain, soviétique et anglais.

Elle reconnaît la situation de fait créée enEurope par l'avance des armées respectives.

La capitulation de l'Allemagne, le 8 mai 1945, est aussitôtsuivie de la mise en place des troupes et de l'administration d'occupation, conformément aux accords deYalta.

Les troupes américaines laissent aux Soviétiques les territoires en Saxe et en Thuringe.Parallèlement, contingents américains, britanniques et français traversent la zone d'occupation soviétiqueet prennent position dans leurs secteurs d'occupation de Berlin.

Du 17 juillet au 2 août se tient à Potsdamla dernière grande conférence de la guerre.

Roosevelt, mort le 12 avril 1945, est remplacé par HarryTruman.

Churchill, encore présent au début de la conférence, la quitte après les élections britanniques etest remplacé par Clement Attlee.

Seul Staline est encore à son poste.

Les discussions portent sur l'Iran,qu'Anglais et Soviétiques doivent évacuer; sur Tanger; sur les détroits turcs; sur la fixation de la nouvellefrontière occidentale de la Pologne; sur l'occupation conjointe de l'Autriche.

Mais l'essentiel des débatsporte sur l'Allemagne.

Les premières remises en cause des bases de Yalta se produisent et concernent lesréparations.

Au lieu d'être prises par tous les bénéficiaires sur l'ensemble de l'Allemagne, chacun prendral'essentiel des réparations qui lui reviennent sur sa propre zone.

La conférence de Potsdam Dernière rencontre des «Trois Grands» durant la guerre. La conférence de Potsdam près de Berlin, du 17 juillet au 2 août 1945, fut la dernière des conférences des «TroisGrands» durant la guerre.

L'un était Harry Truman, successeur de Roosevelt.

L'autre était Clément Attlee, qui prit laplace de Churchill au milieu de la conférence après que les élections générales britanniques de juillet eurent conduitle parti du travail au pouvoir.

Le troisième participant et le seul véritable chef de l'époque de la guerre était JosephStaline représentant l'URSS. A Potsdam, la configuration de la politique de la Guerre froide à venir prit une forme approximative mais évidente.

Unaccord sur les sujets restants qui comprenaient la guerre contre l'Allemagne fut obtenu sans trop d'acrimonie, ilcomptait de plus les dispositions pour le jugement des criminels de guerre de l'Axe et la base sur laquelle la Russiedevait recevoir des réparations.

La division menaçait cependant, quant aux prétentions que la Russie affichait surdes parties de la Turquie, sur la proposition de Staline visant au renversement du régime fasciste du général Francoen Espagne et sur ses projets de faire une intrusion sur des thèmes concernant la Syrie et le Liban.

Un conflitouvert sur ces questions fut évité parce qu'on les reporta à plus tard. Cependant, un tel camouflage n'était plus possible quand on en vint aux activités arbitraires de l'URSS dans lesBalkans et en Pologne, zones que les forces russes avaient occupées dans les dernières phases de la guerre.

C'étaitlà, comme Truman, Churchill et Attlee pouvaient le supposer, que résidait l'embryon de la zone des satellitesgouvernés par les communistes et qui devait plus tard conduire l'Europe à une confrontation idéologique.

Cependant,les Soviétiques furent formellement d'accord d'entrer en guerre contre le Japon, qui 'était encore invaincu aumoment de la conférence.

A ce propos, une déclaration signée à Potsdam par Churchill et Truman fut proclamée le26 juillet; elle contenait l'injonction au Japon de cesser les hostilités immédiatement, faute de quoi il serait détruitpar des «forces prodigieuses désormais coordonnées pour frapper le coup final».

La réalité de ces forces fut connuede Truman le premier jour de la conférence de Potsdam, au moment où il reçut un télégramme disant: «Bébés nés demanière satisfaisante».

Les «bébés» étaient les bombes atomiques qui furent employées contre Hiroshima etNagasaki en août et qui mirent fin à la guerre.. »

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