La Convention
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
L'instruction publique figure au premier plan des oeuvres durables que la Convention a léguées à la postérité. Certes, les débuts furent difficiles, et il y eut même un recul sous la Convention thermidorienne, mais le système de base était en place.
Liberté et gratuité : un faux départ.
C'est le 19 décembre 1793 que fut adopté le principe de la liberté de l'enseignement. Celui-ci était désormais gratuit et obligatoire pour tous les jeunes Français âgés de huit à onze ans. Les maîtres d'école recevaient par an vingt livres par garçon et quinze (!) par fille, une dépense prise en charge par l'État. Cette véritable démocratisation de l'enseignement connut pourtant un coup de frein sous la Convention thermidorienne. En effet, Lakanal fit supprimer le caractère obligatoire de l'école primaire, et les lois de février et octobre 1795 mirent fin à sa gratuité. Les maîtres furent alors payés par les parents d'élèves. Le manque de ressources et une certaine indifférence générale entraînèrent infailliblement une prépondérance du privé sur l'enseignement public.
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