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LA CONVENTION : LE BILAN

Publié le 28/09/2012

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Un plan d'enseignement proposé par Daunou fut adopté le 25 octobre 1795. Dans le domaine de l'enseignement supérieur, on vit naître l'Ecole centrale de travaux publics, qui devintl'Ecole polytechnique, l'Ecole des mines, le Conservatoire des arts et  métiers, l'Ecole des langues orientales, diverses écoles de santé, ainsi que le Bureau des longitudes. L'ancienlardin du roi devint le Muséum d'histoire naturelle. Enfin fut créé un Institut national des sciences et des arts, destiné à remplacer les académies supprimées et divisé en trois classes : sciences physiques et mathématiques, littérature et beaux-arts, sciences morales et politiques. L'oeuvre était considérable...

« LA CONVENTION (2) (2 juin 1793-27 juillet 1794) L'éviction de la Gironde a rendu les Montagnards maîtres de l'Assem­ blée mais ils doivent affronter de terribles difficultés.

Les vaincus du 2juin soulèvent les départements, la guerre de Vendée continue, Lyon est passé.

aux mains des royalistes.

Toulon s'apprête à se livrer aux Anglais.

Sur les frontières, l'ennemi avance.

Durcissant ses positions, la Montagne fait face à l'orage.

Pour se concilier la province, elle fait voter une Constitu­ tion démocratique, qui du reste ne sera jamais appliquée.

Le Comité de salut public, épuré, fait place à de nouveaux membres, plus énergiques, dont Robespierre devient le chef Guillet 1793).

Peu à peu, les soulèvements provinciaux sont matés ; la répression est féroce : les fusillades de Lyon, les noyades de Nantes laisseront de tragiques souvenirs.

A Paris, où Marat a été assassiné par Charlotte Corday, la Terreur commence : on guillotine Bailly, Custine, Marie­ Antoinette, les Girondins, Philippe Egalité.

Le décret du 10 octobre 1793 a décidé que le gouvernement serait révolutionnaire jusqu'à la paix.

>, il a comme ressort la vertu appuyée sur la terreur.

La loi des suspects (17 septembre 1793) permet de pourchasser les indésirables et les décrets de Ventôse (février-mars 1794) préparent la redistribution de leurs biens.

La disette sévissant, la Convention fait appliquer un programme de dirigisme éco­ nomique (lois sur l'accaparement, sur le maximum général, emprunt forcé) qui ne résoudra d'ailleurs pas les problèmes.

En même temps, une poussée d'anticléricalisme sévit.

La fête de la déesse Raison (10 novem­ bre 1973) est célébrée, les prêtres insermentés sont traqués, les Constitu­ tionnels persécutés.

Cependant, grâce à l'énergie de Carnot et aux efforts de toute la nation, les armées françaises sont victorieuses à Hondschoote, à Wattignies et les Vendéens essuient une défaite à Sa­ venay (23 décembre 1793).

Malgré ces succès, des dissensions se font sentir au sein de l'assemblée.

Robespierre, débordé sur sa gauche par les ultra-révolutionnaires,. »

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