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La Côte d'Ivoire ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

•Elles sont ensuite sociales. Comme souvent, c'est une minorité qui a tiré les principaux profits de la croissance, au détriment des masses de ruraux qui, attirés par Abidjan, vivent dans les quartiers insalubres, tout à côté des résidences de luxe. Situation classique, qui avive les contrastes et les tensions sociales. Les dépenses engagées pour l'aménagement de la nouvelle capitale, Yamoussoukro, se justifiaient certainement par sa position plus centrale, mais dans un contexte de crise et de déficit budgétaire, elles ont suscité de vives critiques. Conclusion Les mesures brutales de rigueur imposées par le président Houphouët Boigny étaient sans doute jugées nécessaires, et il n'avait guère le choix. Elles l'avaient contraint à relâcher quelque peu ce que ses adversaires qualifiaient d'autoritarisme. En tout cas, le modèle de développement semblait remis en cause. Cependant, la mort du « vieux sage » africain n'a pas entraîné les troubles que certains craignaient : cela signifie peut-être que les bases du régime sont solides, et que la Côte-d'Ivoire pourra surmonter les difficultés économiques présentes.

« fabrications de café en poudre.

Par ailleurs ont été développées les usines produisant des biens de consommation - ateliers textiles, montages de camions et automobiles - dans le but de réduire les importations.La croissance du secteur industriel a été rapide, même si son importance reste encore très loin derrière celle dusecteur primaire.

L'extension d 'Abidjan, les grands immeubles et l'activité du « Plateau » symbolisaient cet essor et faisaient l'admiration des hommes d'affaires comme des touristes européens.

3.

Les limites du miracle A.

La dépendance vis-à-vis de l'extérieur •Le retournement des marchés mondiaux de produits agricoles tropicaux a montré la fragilité d'une économie ivoirienne trop liée à quelques produits d'exportation.

La surproduction et la crise mondiale ont entraîné la chute descours, qui a contraint le gouvernement à mettre fin à la garantie des prix accordée aux producteurs.•Les conséquences se sont fait sentir sur le service de la dette.

Comme beaucoup de pays en développement, la Côte-d'Ivoire avait emprunté sur les marchés financiers internationaux.

Le poids des remboursements est devenutrop lourd, en raison de la diminution des rentrées de devises, et ils ont été suspendus.

Le gouvernement s'est vuimposer une politique de rigueur qui a mis en lumière les limites du succès et fait prendre conscience des nombreuses inégalités.

B.

Les inégalités du développement •Elles sont d'abord géographiques.

Le Sud et surtout le Sud-Est, autour du pôle d'Abidjan, ont paru favorisés aux dépens des régions plus septentrionales de la savane, où l'augmentation de la production agricole vivrière n'estpas suffisante pour répondre à l'explosion démographique.

La Côte-d'Ivoire est l'un des pays qui conservent une trèsforte natalité (proche de 5 %) et sa population a plus que triplé en trente ans, passant de quatre à près de treize millions et demi d'habitants.•Elles sont ensuite sociales.

Comme souvent, c'est une minorité qui a tiré les principaux profits de la croissance, au détriment des masses de ruraux qui, attirés par Abidjan, vivent dans les quartiers insalubres, tout àcôté des résidences de luxe.

Situation classique, qui avive les contrastes et les tensions sociales.

Les dépensesengagées pour l'aménagement de la nouvelle capitale, Yamoussoukro, se justifiaient certainement par sa positionplus centrale, mais dans un contexte de crise et de déficit budgétaire, elles ont suscité de vives critiques.

Conclusion Les mesures brutales de rigueur imposées par le président Houphouët Boigny étaient sans doute jugéesnécessaires, et il n'avait guère le choix.

Elles l'avaient contraint à relâcher quelque peu ce que ses adversairesqualifiaient d'autoritarisme.

En tout cas, le modèle de développement semblait remis en cause.

Cependant, la mortdu « vieux sage » africain n'a pas entraîné les troubles que certains craignaient : cela signifie peut-être que lesbases du régime sont solides, et que la Côte-d'Ivoire pourra surmonter les difficultés économiques présentes.. »

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