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La crise dans les Pays de l'Est (Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie) après la chute du mur de Berlin

Publié le 17/09/2011

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La Hongrie, proche à certains égards de la Pologne, a rapidement confirmé son avancée vers la transition économique, en privatisant de nombreuses entreprises et exploitations agricoles. Dès 1992, le gouvernement de coalition du Premier ministre Jozsef Antall a paru en voie de réussir son pari: libéraliser l'économie tout en respectant les règles du jeu démocratique.

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« plans d'austérité de l'après-communisme , le Par­ lement a clairement indiqué que les temps à venir, placés sous le signe de la rigueur, seraient gros de tensions sociales.

Sur le plan international , le Premier ministre G.

Horn conduit une politique moins ouverte­ ment nationaliste que celle de son prédécesseur , défendant une diplomatie de la détente avec les pays voisins, tout en restant cep ndant très atten­ tif aux intérê ts des minorités hongroises chez ses voisins.

Déjà membre du Partenariat pour la paix - l' antichambre de l'OTAN imaginée par les Etats­ Unis- , la Hongrie a confirmé qu'elle entendait participer à des manœuvres militaires communes avec les pays de l'Alliance atlantique.

La Pologne Après la disparition du régime communiste, la vie polonaise a été marquée par un pluralisme poli­ tique extrême -on comptait en effet pas moins de 150 partis dès 1992 -,une situation de nature à rendre difficile le fonctionnement du Parlement.

La Constitution du 15 octobre 1992 a toutefois réussi à définir un subtil partage des compétences entre le Parlement, le gouvernement et le prési­ dent de la République.

L'on y décèle d'ail-leurs l'influence de la Constitution française .

Six ans après la chute du communisme, les Polonais ont décidé de refermer la page de Soli­ darité - la formidable épopée anticommuniste des années 1980 -, en choisissant de ne pas renouveler le mandat du président Lech Walesa: avec 48,28 ·~~~ des voix, le héros des chantiers navals de Gdansk a dû laisser les rênes du pou­ voir au leader de l'alliance social-démocrate, Alexandre Kwasniewski (51 ,72 % des suffrages).

Bien que la Pologne soit cons idérée comme un élève modèle du Fonds monétaire internatio­ nal -elle a connu une croissance régulière du Produit intérieur brut (PIB) depuis 1993- il rest e que l'agriculture est peu productive , que les mines de charbons ne sont pas rentables et que les chantiers navals , en faillite, paraissent invendables.

De plus , les infrastructures (chemins de fer et routes, notamment) sont dans un état déplorable .

Gyula Horn lors .....

des élections législatives de mai 1994 qui devaient le porter à la tête du gouvernement.

L'euphorie de la victoire aura toutefois été de courte durée pour le parti socialiste hongrois (PSH , ex­ communistes) car, comme le Forum démocratique , au pouvoir de mai 1990 à mai 1994 , la nouvelle équipe est confrontée à une forte vague de mécontentement populaire .

Sur le plan extérieur, la_Po logn e est détermi­ née à retrouver un statut d'Etat européen.

Un sta­ tut qui passe par l'intégration à l'Union de l'Europe occidentale (UEO), à l' Union européenne (UE) et à l'OTAN .

D 'aill e urs , la Russie ayant manifesté son opposition aux velléités atlantistes de Varso­ vie, on a pu observer une certaine résurgence des courants antirusses en Pologne et, symétri­ quement, antipolonais en Russie .

La Tchécoslovaquie La Tchécoslovaqui e a retrouvé sa pleine souve­ raineté en juin 1991 , lorsque le dernier soldat soviétique a quitté son territoire.

L'ironie de l'his­ toire a voulu que la dernière session d'«autoliqui­ dation» du pacte de Varsovie se soit déroulée à Prague- que ses armées avaient envahie en août 1968- sous la présidens:e de Vaclav Havel , l'op­ posant devenu chef d 'Etat en décembre 1989.

Lors des élections législatives des 5 et 6 juin 1992, une très grande majorité des électeurs ont dési­ gné deux vainqueurs politiquement différents: la coalition de la droite , dans les pays tchèques, et le centre gauche, en Slovaquie.

Les résultats de ces élections ont conduit la République fédérative tch èque et slovaque a choisir , le 19 juin, la voie de la séparation («un divorce de velours ••).

La République tchèque À la différence de leurs voisins du défunt pacte de Varsovie, les Tchèques conna issent une relative prospérité, une réelle stabilité politique ainsi qu'une paix sociale enviable, au point que l'on parl e volontiers d' un «miracle tchèque».

L'infla­ tion est passée de 56 ·~., à 9,5 '){,entre 1992 et 1996 , le chômage demeure symbolique (3,1 'Y., en 1995) et le budget équilibré.

Avec plus de 70 % du PNB provenant du secteur privé, Prague fait figure de fleuron du capitalisme populaire.

Les bons résul­ tats de l'éco nomie ont permis à la répub lique tchèque d'être admise, en nov emb re 1995, au sein de l'Organisation de coopé ration e t de déve­ loppement économique (OC DE).

En matière de politique international e, le débat public est alimenté par la question des relations avec l'Allemagne.

En 1995 , un regain de nationalisme allemand antitchèque s'est en effet fait jour au sujet de la restitution des biens des millions d' Allemands exp ulsés de Tchécoslova­ qui e après la Seconde Guerre mondiale.

La Slovaquie Depuis la séparation de juin 1992 , la Slovaquie a enregistré des performances économiques hono­ rabl es et peine à mettr e e n place d'authentiques structures démocratiqu es.

Sur le plan des rela­ tions extérieures, ce sont les relations avec la llon­ grie qui ont retenu l'attention: en mars 1995, les deux pays ont signé un acco rd aux termes duquel Bratislava (Slovaquie) a obtenu la recon naissance de l'inviolabilité de ses fronti ères, et Budapest (Hongrie) des garanties pour la protection de la nombreuse minorité magyare de Slovaquie.

......

Le président de la République tch èque, l'ex-opposant au régime commun iste Vaclav Havel , et Hillary Clinton lors d'une réception officielle à Prague , en juill et 1 99 6.. »

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