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LA CRISE DE 1929: la grande dépression dans le monde

Publié le 08/04/2011

Extrait du document

analyse du sujet • Question de type A, extrêmement, voire excessivement vaste. • Le terme de « grande dépression « utilisé dans l'énoncé (au lieu, par exemple, de « La crise de 1929 et ses conséquences dans le Monde « sujet parfois proposé les années précédentes) permet toutefois de circonscrire le sujet au seul domaine économique. Les repères chronologiques, qui concernent tous ces événements économiques, confirment cette interprétation. • Ceci dit, le sujet demeure immense puisqu'il propose l'étude non seulement de la crise elle-même, mais également des solutions qui sont tentées pour y porter remède. • Comme la dépression, même si elle ne s'accentue plus et est partiellement réduite dans la plupart des pays, se fait néanmoins sentir jusqu'à la guerre, il n'est pas abusif de traiter tous les remèdes à la crise, très partiellement efficaces, y compris, par exemple, les mesures économiques du Front populaire. • Il va de soi, dès lors que l'abondance des faits oblige le candidat à faire une analyse très générale, sans rentrer dans les détails propres à chaque pays sinon pour les citer à titre d'exemple.

« initialement favorisée par la chute des prix.

Mais, à la fin de 1930, elle est à son tour touchée par la baisse de sesexportations. 3.

La crise mondiale Tous les autres pays, et particulièrement ceux dont l'économie repose sur l'exportation d'une ou plusieurs matièrespremières (le Brésil et son café, par exemple), sont à leur tour gravement atteints par la crise qui frappe leursclients : les ventes baissent, les cours s'effondrent.

Seule l'U.R.S.S.

n'est que peu touchée par la crise. II.

Les manifestations de la crise 1.

La crise économique • La chute des prix.

Les prix agricoles chutent de 60 pour 100.

Les prix industriels résistent un peu mieux grâce à laréduction de la production et à des ententes sectorielles entre gros producteurs : ils ne baissent que de 30 pour100 environ. • Le recul de la production industrielle.

Elle est réduite de 40 pour 100.

Par contre les productions agricolesenregistrent des récoltes records liées à des conditions climatiques malencontreusement trop propices. 2.

La crise sociale • La baisse des revenus.

Baisse des salaires, des revenus industriels et commerciaux, chômage.

Pour les paysans :mévente aggravée par la chute des cours.

Mais les familles qui ont des revenus fixes (rentiers, fonctionnaires, etc.)profitent paradoxalement de la crise en raison de la chute des prix. • Le chômage atteint souvent entre 20 pour 100 et 40 pour 100 de la population active. 3.

La crise politique • La poussée des extrémismes.

Les actes de violence se multiplient (nazisme, 6 février 1934, actes de violence desouvriers américains en colère, etc.). • La xénophobie et la réduction des courants migratoires. • Le capitalisme contesté, les démocraties ébranlées.

Souvent le recours à la dictature ou à des régimes forts. III.

Les réponses à la crise 1.

Les égoïsmes nationaux • La faillite de la solidarité^ internationale.

L'échec de la conférence de Londres : les États ne peuvent s'entendresur une organisation équilibrée et équitable des échanges internationaux.

Seulement des accords très limités et peuappliqués concernant une réduction concertée de l'offre internationale de quelques produits (blé, caoutchouc,cuivre, etc.). • Des guerres commerciales.

Le renforcement des protectionnismes : constitution de zones commerciales fermées («préférence impériale » britannique) ; accords de « clearing ». • Des guerres monétaires.

Des dévaluations pour favoriser les exportations : la livre « flotte » à partir de 1931 etperd 30 pour 100 de sa valeur ; le dollar est dévalué de 40 pour 100 en 1934.

Mais la France veut garder la valeurde sa monnaie : la politique de déflation de Laval. 2.

Les politiques anti-crise des démocraties • La relance de la demande intérieure.

L'influence de Keynes.

L'augmentation des revenus ou « reflation » : lahausse des salaires (cf.

accords Matignon, N.I.R.A.

et action des syndicats) ; le soutien des prix agricoles (A.A.A.,O.N.I.B.).

Les commandes de l'État : par le biais de grands travaux, l'État, au prix d'un déficit budgétaire provisoire,injecte de l'argent dans les circuits économiques (« pump priming »). • Le contrôle de l'offre.

La limitation des productions agricoles (A.A.A.).

Des contingentements de la productionindustrielle par des ententes entre les producteurs. • Des réformes de structure.

Le contrôle du crédit (Banking Act, réforme de la Banque de France).

Des secteursnationalisés ou pris en charge : S.N.C.F.

et industries d'armement, en France ; aide de l'Etat pour la modernisationdes charbonnages et de la sidérurgie, en Angleterre. 3.

La politique des dictatures. »

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