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La crise de 29 et ses conséquences

Publié le 05/10/2012

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)-CHAP. 6 : LA CRISE DE 29 ET SES CONSEQUENCES La crise qui va se déclencher aux EU en octobre 29, avant de s'étendre au monde entier et toucher les économies des pays capitalistes et libéraux, est d'une dimension radicalement différentes des autres crises traditionnelles, cycliques qui l'ont précédée. La manière dont elle se répand illustre ici en contrepoint la nouvelle part prépondérante des EU dans la géoéconomie mondiale. C'est l'exportation de la crise par les EU qui provoque la dépression mondiale. C'est d'abord aux EU qu'il faut rechercher l'origine et les fondements de la crise. Alfred Sauvy montrait dans les années 50 que les signes indicateurs de déséquilibre étaient perceptibles en Europe avant même les premières semaines de 29. I- Les origines de la crise de 29 Elles sont complexes et historiens et économistes sont toujours divisés sur l'importance à porter sur tel ou tel facteur. Est-ce un phénomène cyclique tel qu'on l'a rencontré précédemment ? 2 cycles importants : les cycles Kondratiev (économiste soviétique), étude pendant les années 20, durée de 25 à 45 ans avec 2 phases, phase A de prospérité marquée par une hausse des prix et une phase B de dépression et de baisse (phases A et B selon le français Simiand). les cycles d'amplitude moyenne, les cycles Juglar de 8 à 11 ans, rythme de la conjecture dans les pays industriels. Ces cycles peuvent se superposer. Entre 1887 et 1940, phase de hausse en 87 et 20 et phase de baisse entre 20 et 40. La crise de 29 est donc la phase dépressive du cycle de Kondratiev, cumulée à un cycle Juglar. Simiand, Schumpeter et Sauvy ont essayé de montrer ce cumul : les années 30 correspondent par son déroulement et ses conséquences à une grave crise cyclique. La crise, conséquence du déséquilibre financier Les EU ont accumulé des réserves d'or, près de la moitié du stock mondial mais n'ont pas voulu accroitre de manière parallèle, le volume de papier monnaie en circulation car cela aurait entrainait une hausse des prix intérieurs et aurait donc entrainer un déficit commercial avec baisse des exportations. La politique anti-inflationniste mise en valeur pendant les années 20 avec les financiers de Wall street et le secrétaire d'état au trésor Mellon. Actions de l'Europe : suspendre leurs achats aux EU ou obtenir des EU des crédits à court terme qui fragilisent le retour à la prospérité. Réduire les achats car cela crée une croissance dans la dépendance des capitaux américains. La mauvaise répartition du stock d'or mondial est un des éléments de déséquilibre et de trouble de l'économie mondiale. La surproduction et pour certains, le krach boursier d'octobre 29 n'a été que le révélateur d'une crise plus ancienne qui infecte l'économie étasunienne et se traduit par une disparité croissante entre la production (de plus en plus abondante) et un marché qui lui a plutôt tendance à se restreindre ou à ne pas augmenter aussi vite car revenus mal distribués et mal répartis. Cet thèse de disproportion entre production et consommation est celle de Galbraith. Peut-on pour autant parler de surproduction et si oui, commente celle-ci se manifeste-t-elle ? L'agriculture Les pays neufs et les EU, fournisseurs de l'Europe pendant la guerre, ont continuer au lendemain du conflit d'accroitre leurs profits et de pousser leurs rendements. Le rétablissement en Europe provoque l'engorgement des marchés et donc la baisse des prix (crise agricole quasi permanente pendant les années 20). vendant moins cher, les agriculteurs veulent vendre plus et donc accélération de la tendance à la baisse. Les prix diminuent de moitié en quelques années. Les farmers achètent moins de produits industriels : crise des ciseaux. L'industrie Le phénomène est moins manifeste mais révèle à long terme des symptômes inquiétants pour les mêmes raisons. Le boom américain ou japonais pendant le conflit, la colonisation de pays comme l'Inde n'ont pas cessé donc production mondiale a augmenté plus vite que le pouvoir d'achat des consommateurs. Croissance industrielle de 60% entre 20 et 29 aux EU mais croissance que de 20% des salaires, les revenus des agriculteurs ont eux baissé. Si les prix se maintiennent, c'est très largement de manière fictive du fait de l'action exercée et menée par les grands Trust. Quant à l'écoulement de la production sur les marchés et notamment celui américain, il est possible que grâce ua développement de la publicité et du crédit à la consommation. Cette image d'une crise mondiale de surproduction ne fait pas unanimité des historiens et des économistes. Certains parlent de sous-consommation, par mauvaise distribution des revenus (Galbraith). Nombreux sont ceux qui disent que parler de crise de surproduction car le taux de production est de seulement 3% par an pour la période 26-29. Cela concerne surtout la production nouvelle : pétrole, caoutchouc... Surproduction dans l'agriculture mais surtout sous-consommation, incapacité des populations à écouler l'ensemble de la production. La place de la spéculation boursière On assiste à partir de 25 à un boum des valeurs mobilières américaines. Devant la prospérité générale et les profits des industriels, face à une confiance quasi absolue dans l'avenir du capitalisme libéral, beaucoup d'américains se sont mis à acheter des actions. Alors que nous sommes en période de prospérité, on voit des signes qui sont pour le moins préoccupants. Les effets de cette spéculation sont liés au boum à parti de 25 des actions dans un cadre de prospérité générale, de profits importants (les dividendes augmentent plus vite que la valeur des actions). A chaque fois, sentiment que cette prospérité est illimitée, solution miracle mais illusion (même sentiment pendant les 30 glorieuses). Cette logique fait que beaucoup d'américains voient dans la bourse un moyen pour s'enrichir rapidement = phénomène où les gens les plus modestes acquièrent des actions à crédit, il suffit que l'apport en capital soit le 1/5 ou le ¼ pour la banque leur prête et du coup investissements mobiliers. Aider de la croissance, ils revendent avec un bénéfice qui leur permet de rembourser le prêt et de garder un petit capital. Donc apparition de capitaux flottants : américains et britanniques. Ceci attire au détriment d'autres formes de prêt des capitaux, ce qui est prêté pour les investissements, n'est pas prêté aux entreprises. Fièvre spéculative : cotations en bourse de NYC passe entre 25 et 29, de 27 à 87 milliards de dollars (triplement). Or la valeur des entreprises n'a pas triplé, les profits des entreprises non plus. Il s'agit d'une bulle spéculative boursière qui se met en place entre 25 et 29. Dans un premier temps, cette bulle spéculative nourrit la croissance car ceux qui ont spéculé vont grâce à leurs bénéfices nourrir la croissance par la consommation, consommation de masse aux EU qui touche l'immense majorité de la population. Symbole de cette consommation : radios, voitures... Mais on voit déjà le danger que cette croissance des actions cesse brusquement et c'est l'ensemble du système qui s'effondre. Tout le système du crédit mis en place dans les années 20 explose or c'est sur ce système que repose la prospérité américaine. La panique boursière d'octobre 29 n'est pas apparu dans un ciel serein, signes importants d'une économie profondément malsaine et insuffisance du contrôle d'un capitalisme débridé. II- Une crise américaine La crise boursière On peut la dater au jour près selon l'effondrement des bourses de NYC. Les origines sont que l'augmentation ne peut continuer au rythme effréné entre 25 et 29. Celui qui cherche un revenu régulier et non un gain risqué sur le capital finit par se rendre compte que le dividende augmente moins vite que le prix de l'action donc le rendement de l'action diminue, il est ainsi incité à revendre. Dividende : part du bénéfice versé individuellement à chaque actionnaire. Cela souligne un ralentissement de l'économie. 2 faits vont accélérer le processus : un léger fléchissement des affaires à partir de 29, indice des prix du gros qui en Europe commence à diminuer. La production industrielle baisse aussi en avril car demande plus faible. La faillite du groupe londonien Hatry qui possède un grand nombre de machines à sou et des photomatons; Faillite spectaculaire qui conduit à des remous dans les grandes bourses mondiales. Signes avant-coureurs européens. le relèvement du taux d'escompte en août 29 augmenté de 1%, volonté d'un restriction du crédit contre la spéculation aux EU Ces mesures étaient nécessaires car spéculation très importante qui ne reposait pas sur une réalité économique, mesures indispensables vu l'accélération de la fièvre spéculative. Mais ces mesures arrivent trop tard, le malade est déjà dans une situation dramatique. Ces mesures vont finalement accélérer e déclenchement de la crise boursière. Explosion du système boursière, prévisible lorsqu'on regarde après-coup. Ensuite déclenchement très classique : crack de Wall street, le « Jeudi noir « du 24 octobre mais les premiers symptômes existent. Le malaise boursier est palpable dès septembre même en juin 28, 1er fléchissement mais vite surmonté. Roger bemson prévoit une crise boursière, il prédit que plusieurs millions d'actions vont être mises à la vente. Crack le plus long de l'histoire : 22 jours, début dans la soirée du 22 octobre. Le jeudi 24 est la journée de panique : 13 millions d'actions vendues en une seule journée. Le 29, 16,5 millions de titres négociés malgré l'intervention simultanée du syndicat des banquiers de NYC qui a essayé avec la banque Morgan d'éviter que cette tendance boursière à la baisse s'accélère. En décembre 29, l'ensemble des valeurs industrielles cotées à la banque de NYC a perdu le tiers de sa valeur, mouvement ensuite lent marqué par de croutes remontées mais tendance à la baisse durant toute l'année 33. Donc en 33, les actions de Chrysler chutent de 90% de leur valeur entre septembre 29 et 33. De la crise boursière à la crise économique La crise économique de grande envergure n'était pas évidente. Sur 122 millions d'américains en 29, 1,5 millions possédaient des actions et tous ne spéculaient pas. Le problème est qu'une partie de ces américains qui spéculaient avaient acheté leurs valeurs mobilières à crédit et ils escomptaient des bénéfices de la spéculation pour rembourser leurs emprunts qui leur ont permis la spéculation et les emprunts qui leur avaient permis de consommer (crédits à la consommation). Ceux-là se retrouvent pris au piège. Soit ils vendent leurs actions qui ne valent plus rien pour rembourser, soit ils attendent mais doivent payer entre temps des échéances. Cela souligne la fragilité du système banquier. Certains crédits vont être extrêmement difficiles à recouvrir. Un grand nombre d'américains vont opérer des ret...

« suspendre leurs achats aux EU ou obtenir des EU des crédits à court terme qui fragilisent le retour à la prospérité .

Réduire les achats car cela crée une croissance dans la dépendance des capitaux américains.

La mauvaise répartition du stock d'or mondial est un des éléments de déséquilibre et de trouble de l'économie mondiale.

La surproduction et pour certains , le krach boursier d'octobre 29 n'a été que le révélateur d'une crise plus ancienne qui infecte l'économie étasunienne et se traduit par une disparité croissante entre la production (de plus en plus abondante) et un marché qui lui a plutôt tendance à se restreindre ou à ne pas augmenter aussi vite car revenus mal distribués et mal répartis.

Cet thèse de disproportion entre production et consommation est celle de Galbraith.

Peut-on pour autant parler de surproduction et si oui, commente celle-ci se manifeste-t-elle ? • L'agriculture Les pays neufs et les EU, fournisseurs de l'Europe pendant la guerre, ont continuer au lendemain du conflit d'accroitre leurs profits et de pousser leurs rendements.

Le rétablissement en Europe provoque l'engorgement des marchés et donc la baisse des prix (crise agricole quasi permanente pendant les années 20).

vendant moins cher, les agriculteurs veulent vendre plus et donc accélération de la tendance à la baisse.

Les prix diminuent de moitié en quelques années.

Les farmers achètent moins de produits industriels : crise des ciseaux.

• L'industrie Le phénomène est moins manifeste mais révèle à long terme des symptômes inquiétants pour les mêmes raisons.

Le boom américain ou japonais pendant le conflit, la colonisation de pays comme l'Inde n'ont pas cessé donc production mondiale a augmenté plus vite que le pouvoir d'achat des consommateurs.

Croissance industrielle de 60% entre 20 et 29 aux EU mais croissance que de 20% des salaires, les revenus des agriculteurs ont eux baissé.

Si les prix se maintiennent , c'est très largement de manière fictive du fait de l'action exercée et menée par les grands Trust.

Quant à l'écoulement de la production sur les marchés et notamment celui américain, il est possible que grâce ua développement de la publicité et du crédit à la consommation.

Cette image d'une crise mondiale de surproduction ne fait pas unanimité des historiens et des économistes.

Certains parlent de sous-consommation, par mauvaise distribution des revenus (Galbraith).

Nombreux sont ceux qui disent que parler de crise de surproduction car le taux de production est de seulement 3% par an pour la période 26-29.

Cela concerne surtout la production nouvelle : pétrole, caoutchouc... Surproduction dans l'agriculture mais surtout sous-consommation, incapacité des populations à écouler l'ensemble de la production.

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La place de la spéculation boursière On assiste à partir de 25 à un boum des valeurs mobilières américaines .

Devant la prospérité générale et les profits des industriels, face à une confiance quasi absolue dans l'avenir du capitalisme libéral, beaucoup d'américains se sont mis à acheter des actions.. »

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