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la crise de mai 68

Publié le 01/06/2013

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Mai 68 : « sous les pavés la plage ! Il est interdit d'interdire ! Jouissez sans entrave ! « Génération du baby boom, nombreuse qui prend conscience de sa force et qui cherche à se faire une place nouvelle dans une société qui ne leur laissait pas une place spécifique. Les jeunes sont décalés par rapport à DG et ils rêvent de mythes mobilisateurs tiers-mondistes. Ils s'opposent à la société capitaliste, ce sont des jeunes qui ont grandi dans une société de consommation qu'ils n'arrivent pas à l'accepter. Ils s'opposent aux canons dans lesquels ils ont grandi. Il y a un effet de contagion, il y a un bouillonnement juvénile. On va essayer de comprendre comment toutes les forces vivantes du pays sont entrées dans la danse dans une kermesse des désirs. Est ce juste comme le dit Benoit Haron une comédie burlesque ? Ou est ce plutôt l'émergence d'une nouvelle classe sociale, la jeunesse ? 1°) la crise étudiante : La crise française n'est elle qu'une variation des crises internationales ? Le mouvement français n'est pas le plus précoce, l'émergence de la jeunesse commence aux EU et notamment à Berkeley, mais il va devenir le plus ample. La croissance majeure du système éducatif est à l'origine de mai 68. On a assisté à une explosion scolaire, on a +180% d'étudiants entre 58 et 68. En 68, parmi les jeunes il y a 4 millions de travailleurs, et 3 millions de jeunes lycéens ou étudiants. Il y a un phénomène de rattrapage. De façon générale, et notamment grâce au rajeunissement de la société, Henri Mendras parle de « seconde révolution française «, cela montre les bouleversements fondamentaux que connaît la société française depuis les trente glorieuses avec notamment les jeunes, enfants du baby boom. On est dans une période de démocratisation de l'enseignement, qui répond aux exigences de la société, de plus en plus de jeunes ambitionnent de poursuivre leurs études. Cela est lié aussi à une augmentation générale du niveau de vie qui permet d'envisager plus facilement la poursuite d'étude. Cependant les vieilles structures universitaires se retrouvent inadaptées (amphithéâtre bondé) parce que les exigences des jeunes ont changé. Le systè...

« d’étude.

Cependan t les v ie i l les st r uc t u res u n ive rsi ta i res se re t rouven t i nadap tées (amph i t héâ t re bondé) pa rce que les exigences des jeunes on t changé.

Le système du manda r i na t est rem is en cause et ne résis te ra pas aux nouvel les a t ten tes de la jeunesse.

Cet te jeu nesse beaucoup p l us nomb reuse p rend conscience de sa force et révèle les b locages de cet te société.

L a nouveau té en 68 c’est que les étud ian ts dans leu r masse n’appa r t iennen t p l us aux classes d i r igean tes.

On par le en fa i t de « moyenn isa t ion de la socié té », les étud ian ts v iennen t de p l us en p l us des classes moyennes.

De ce fa i t le souci des débouchés pou r ces jeunes devien t p régnan t.

Les jeunes issus de classe moyenne s’in te r rogen t su r les débouchés dans u n con tex te où les p rem ie rs signen t de re tou r nemen t conjonctu re l le i nqu iè ten t.

Le ma la ise est su r tou t sensib le dans les facs de le t t re et en pa r t icu l ie r dans les f i l iè res récen tes, comme la sociologie ou l a psychologie.

Ce qu ia appa raî t c’est que ces dépa r temen ts son t su rpeup lés, i ls son t voués à l’analyse et à la cr i t ique socia le, c’est là que va naî t re u n mouvemen t qu i va se d i f f user à to us les campus.

En même temps, ce son t des enfan ts de l a société de consomma t ion qu i po r ten t u n rega rd t rès cr i t iq ue su r la société, qu i comba t ten t l’u n ive rsi té et la cu l t u re bou rgeoise.

Cela se double d’un con f l i t généra t ion ne l et les p rofesseu rs t i t u la i res des chai res son t tenus et appelés les chiens de ga rde du capi ta l isme.

Dans ces mouvemen ts se mê len t égalemen t des p rofesseu rs vacata i res.

Pou r ces f i ls de m i l ieux p l u tô t aisé, ce n’est p l us la logique de classe qu i p révau t, i ls refusen t d’êt re les f u t u rs exploi teu rs.

on p rend conscience de l a p ro lé ta r isa t ion d’une pa r t ie du corps enseignan t, les assis tan ts qu i se re t rouven t au côté des étud ia n ts.

Cohn-Bend i t est le rep résen tan t des étud ian ts et A la i n Geisma r est le rep résen tan t des maî t res assis tan ts.

I l y a u ne convergence des aspi ra t ions socia les, pol i t iq ues, et sociéta les, on veu t p l us de l ibe r tés, ma is aussi le pouvoi r au sein de la fam i l le, u ne volon té de p rend re sa dest i né en ma i n, tou t cela se doub le d’i nqu ié t udes économiques.

L a nouveau té des années 60 c’est l’écla temen t des cad res t rad i t ionnels de l u t te pol i t ique.

Les my t hes mobi l isa teu rs dépassen t les f ron t iè res, avec Ho Ch i M i n h no tammen t.

L a jeunesse semb le converger ve rs l’ idée de l’émancipa t ion.. »

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