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LA CROISSANCE DES ÉCHANGES ET LES GRANDS FLUX COMMERCIAUX

Publié le 18/10/2013

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La balance commerciale, différence entre les valeurs des exportations et des importations, peut traduire la compétitivité d'une économie nationale dans un contexte de concurrence à l'échelle mondiale. Une balance excédentaire traduit un bon niveau de compétitivité : le pays exporte plus qu'il n'importe. Donc ses productions sont de bonne qualité et leur coût n'est pas excessif. Une balance déficitaire sanctionne par contre une inadaptation au marché mondial.

« 18.

La croissance des échanges et les grands flux commerciaux lement de gros importateurs, notamment des matières premières nécessaires au fonc­ tionnement de leur puissant appareil industriel.

• Le liers-Monde ne représente globalement que 20 % du commerce mondial.

Mais la plus grande partie des échanges concerne deux groupes restreints de pays : les pays exportateurs de pétrole et les NPI (essentiellement asiatiques).

•Les pays autrefois soc ialistes ne jouent qu'un faible rôle dans le commerce mondial (10 % des échanges ).

Mais les plus avancés dans la transition vers l'économie de mar­ ché (Pologne, Hongrie, etc.) voient leurs échanges évoluer fortement.

Dans les autres pays, l'emprise de l'État et le maintien de barrières douanières expliquent la faible importance des échanges extérieurs.

2.

Les balances commerciales Les balances commerciales sont les révélateurs des forces et faiblesses des écono­ mies nationales.

• La balance commerciale, différence entre les valeurs des exportations et des impor­ tations, peut traduire la compétitivité d'une économie nationale dans un contexte de concurrence à l'échelle mondiale.

Une balance excédentaire tradu it un bon niveau de compétitivité : le pays exporte plus qu'il n'importe.

Donc ses productions sont de bonne qualité et leur coût n'est pas excessif.

Une balance déficitaire sanctionne par contre une inadaptation au marché mondial.

• Les pays à balance commerciale excédentaire sont : -Les PDEM dont l'industrie est très compétitive comme le Japon (+ 106.7 milliards de$ en 1992) ou l'Allemagne(+ 21.4 milliards de$).

-Les NPI en général, à l'exception de ceux qui, comme Singapour ou Hong-Kong, font un effort d'équipement en biens de production supérieur en valeur aux exportations: le Brésil (+ 13 milliards de$ en 1992).

Taiwan(+ 9,5 milliards de$), etc.

-Les pays exportateurs de pétrole, quoique la rente pétrolière tende à diminuer : Ara­ bie Saoudite (+ 17, 1 milliards de$), Émirats arabes unis(+ 5 milliards de$), etc.

• Les pays à balance commerciale défici taire sont : -Des PDEM ayant perdu leur compétitivité industrielle comme les États-Unis (-105.7 milliards de$).

-La plupart des PVD dépourvus de ressources pétrolières, exportant des produits de base à faible valeur unitaire, et important des biens manufacturés coûteux.

• Enfin, quelques pays parviennent à équilibrer leur balance commerciale en étant com­ pétitifs dans certains secteurs, et moins bien placés dans d'autres.

C'est notamment le cas de la France, de la Suisse ou de l'Australie, mais aussi de l'Inde ou de la Chine pour l'année 1992.

D Les ·grands flux de marchandises La variété des produits échangés est grande.

Cependant, il faut noter que la part des produits manufacturés dans les échanges est très majoritaire (2/3) et en croissance continue.

La part des produits agricoles et des matières premières régresse, les volumes demeurant appréciables.. »

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