La décolonisation de l'Afrique, phases et difficultés

« 2 du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Ils sont souvent anciens mais ont des inspirations idéologiques et des stratégies différentes.

La plupart de leurs représentants sont des intellectuels occidentalisés, qui pour les colonies françaises comme le Maghreb, s'inspirent des valeurs laïques de la France ou du panarabisme.

On a, par exemple, Habib Bourgiba en Tunisie avec son parti le Néo-Destour, ou bien Mohammed V le sultan du Maroc avec l'Istiqlal, ou encore Massali Hadj et Ferhat Abbas en Algérie.

Certains militent pour une action pacifique, mais ce v œ u n'est parfois pas respecté par la métropole qui refuse toute négociation et concession. C'est en grande partie grâce à ces leaders qui ont réussis à rassembler les populations autour d'un objectif commun, que les colonies ont pu connaître leurs indépendances. L'Afrique du nord étant principalement composée de protectorats, ceux-ci ont eu plus de facilité à retrouver un système stable.

En effet les structures sociales et politiques d'avant la colonisation étaient toujours en place.

On remarque que c'est les premiers à être décolonisés en Afrique.

Le Maroc et la Tunisie le seront en 1956 et gardent de bonnes relations avec la France, car leur indépendance était consentie, et tout cela malgré une répression sévère au début des revendications des pays concernés.

Quant au protectorat britannique, c'est à dire la Libye, il connaît le même sort. L'Algérie est un peu à part dans tout ce processus de décolonisation.

En effet, elle est ( considérée par les français comme) un département (elle dépend du ministère de l'intérieur et non de l'outre-mer), une partie à part entière de la France et non comme une colonie.

La proximité géographique de l'Algérie, et les uns million de personnes d'origine européenne (futurs pieds noirs) qui y vivent et qui, au nom de l'assimilation, avaient obtenu la nationalité française, expliquent l'attachement de la métropole à ce pays, ainsi que son poids auprès de l'opinion publique.

C'est pourquoi le gouvernement français est très rigide sur ses positions.

Cette rigidité, couplée à de fortes inégalités politiques et socio-économiques, déclenchent une guerre en 1954 qui se finit en 1962 avec la signature des ( traités) Accords d'Evian.. »