La fin de la Révolution (4 septembre 1797 - 9 novembre 1799)
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
«
La fin de la Révolution
Recours au césarisme 4 septembre 1797-9 novembre 1799
Par le coup d'Etat de Fructidor (4 sep
tembre 1797), le Directoire s'était dé
barrassé des opposants de droite: les Assemblées sont épuisées, les directeurs
Barthélemy et Carnot, jugés réaction
naires, remplacés par deux hommes plus
sûrs, François
de Neufchâteau et Merlin de Douai.
Une nouvelle Terreur com
mence: le gouvernement fait fusiller les émigrés rentrés et expédie les prêtres à
la Guyane.
Pour résoudre les problèmes
fmanciers toujours brûlants, le ministre
Rame! fait admettre la banqueroute des
deux tiers
(30 septembre 1797), fort mal vue des rentiers.
ù: Directoire retrouve
pourtant un peu de popularité lorsque le traité de Campoformio, signé par Bona
parte, donne à la France la rive gauche
du Rhin.
A son retour à Paris, le vain
queur des Autrichiens est acclamé, mais
ce héros un peu encombrant est envoyé
conquérir l'Egypte.
En ce printemps de 1798, un grand
nombre
de Jacobins sont élus aux Con seils.
Du coup, les directeurs s'inquiè
tent et annulent tout simplement les élections qui leur déplaisent: loi du 22 floréal an VI (11 mai 1798).
Un an de répit est donné au gouvernement.
Fran
çois de Neufchâteau, directeur sortant,
est remplacé par Treilhard.
Mais de nouvelles difficultés surgissent.
ù:s annexions du Directoire, la fondation des «républiques sœurs» amènent la for mation d'une coalition contre la France
(Russie, Angleterre, Autriche, etc.).
Malgré la loi sur la conscription
(5 sep tembre 1798), la guerre commence mal.
Jourdan se fait battre à Stockach, et Championnet,
après avoir pris Naples,
subit
des défaites en Italie.
A l'intérieur,la politique de bascule con
tinue.
En mai 1799, Rewbell est rempla
cé par Sieyès, mais la gauche, qui ne
cesse de vilipender les «pourris», va
mener l'attaque.
ù:s Conseils éliminent du Directoire Treilhard, puis Merlin et La Révellière (remplacés par Gohier,
Roger Ducos et le général Moulin):
cette fois, c'est une victoire des parle
mentaires sur l'exécutif.
L'ancienne
Montagne resurgit de
ses cendres; les Jacobins reconstituent leur club; des lois «terroristeS» (emprunt forcé, loi des ota
ges) sont votées.
Ces mesures inquiètent
d'autant plus l'opinion que la chouanne
rie se réveille et que les «chauffeurs» ter
rorisent les paysans.
Une fois de plus,
un «coup de balai» s'impose, mais le Directoire, mené par Sieyès, veut
s'appuyer sur la force armée.
Joubert,
sur lequel
il compte, est tué à Novi.
ù:s victoires de Masséna à Zurich et de
Brune en Hollande vont heureusement
changer la situation.
Sur ces entrefaites,
Bonaparte arrive d'Egypte: le sabre
recherché par Sieyès est enfm trouvé et le coup d'Etat de Brumaire met fm au
Directoire (9 novembre 1799).
Cette
fois, la Révolution est terminée..
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