La France dans le monde

La France reste une grande puissance militaire : les présidents successifs de la Vème république continuent de moderniser l’arsenal atomique, jusqu’aux ultimes essais en 1996 (dernière grande puissance à le faire). S’y ajoute un armement conventionnel important (lancement du porte-avions à propulsion nucléaire, le Charles de Gaulle en 2001 et la mise en œuvre d’un 2ème en 2003), et des bases militaires dans l’ancien empire colonial (Côte d’Ivoire…) L’adhésion au camp occidental n’est pas remis en cause tout en essayant d’adopter une position intermédiaire : le président socialiste, François Mitterrand, soutient les E-U lors de la crise des euromissiles (installation des Pershing II en 1983), fait intervenir la France dans la guerre du Golfe (1991). La France maintient cependant une politique pro-arabe (reconnaissance de l’OLP en 1974). Avec l’implosion du bloc soviétique, la politique étrangère doit être partiellement redéfinie : la France adhère à la tentative d’instauration d’un nouvel ordre mondial (Guerre du Golfe, OTAN en ex-Yougoslavie). Après septembre 2001, elle s’oppose à l’hégémonie américaine (contre l’intervention américaine en Irak en mars 2003), entre en compétition avec les E-U sur le terrain des « principes, valeurs universelles « du destin humain (alliance profonde des 2 pays mais « froide «, méfiante, parfois tendue). Mais les moyens militaires et techniques de la France ne sont pas à la hauteur de ceux des Américains.