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La France de 1945 à nos jours

Publié le 14/10/2013

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Le 10 mai 1981, Mitterrand est élu avec l'appui des voix communistes. Après la dissolution de l'Assemblée nationale, les élections législatives se traduisent par un véritable raz de marée en faveur du Parti socialiste et de son allié MRG qui obtiennent la majorité absolue. Mitterrand nomme Mauroy Premier ministre, qui compose un gouvernement de 43 ministres et secrétaires d'État. La nouveauté est la nomination pour la première fois depuis 194 7 de quatre ministres et secrétaires d'État communistes.

« LA FRANCE DE 1945 À NOS JOURS élu président de la République, désigne Ramadier qui forme un gouvernement avec, pour la première fois dans l'histoire de France, la participation des commu­ nistes.

Le contexte économique et social, mais aussi international, rend difficile le maintien de cette coalition .

Le blocage des prix et des salaires suscite le mécon­ tentement.

En avril 194 7, des grèves lancées par la CGT éclatent chez Renault avec le soutien des communistes.

À l'Assemblée, ceux-ci votent contre le maintien du blocage des salaires.

Le 5 mai 194 7, Ramadier révoque les ministres commu­ nistes de son gouvernement.

Cependant, à l'automne 1947, le RPF*, mouvement lancé par de Gaulle pour changer de régime, obtient un grand succès aux élec­ tions municipales .

Parallèlement, des grèves à caractère parfois insurrectionnel secouent la France entre 1947 et 1948.

c) La naissance de la troisième force L'échec du tripartisme nécessite une alliance avec d'autres partis politiques .

Le MRP et la SFIO gouvernent alors avec le centre et une partie de la droite : c'est la troisième force.

L'approche des élections législatives de 1951 suscite une inquié­ tude parmi les partis au pouvoir qui craignent qu 'aucune majorité stable ne puisse se dégager des urnes.

Ils adoptent la loi sur les apparentements qui prévoit le main­ tien du scrutin proportionnel mais accorde une prime aux listes qui s'étaient décla­ rées apparentées.

2.

La République dans l'adversité a) Le retour de la droite au pouvoir Les tensions internes à la troisième force ressurgissent à propos de la laïcité.

En septembre 1951, le vote de la loi Barangé, qui attribue une allocation annuelle aux enfants de l'école primaire, publique ou privée, provoque une crise grave.

Les socialistes, estimant que cette loi porte atteinte à la laïcité, quittent le gouverne­ ment.

Ce retrait nécessite une alliance avec la droite .

Le 6 mars 1952, Pinay devient président du Conseil.

Pour la première fois depuis 1945, un chef de gouvernement est issu de la droite.

Il rétablit la confiance et jugule l'inflation.

b) Du gouvernement Mendès France à Mollet Mendès France, dans son discours d'investiture du 17 juin 1954, dénonce l'enlisement des institutions.

Il est investi avec les voix des socialistes, des radi­ caux, des républicains sociaux (ex-gaullistes) et le soutien des communistes qu'il récuse.

Sa politique extérieure, jugée trop libérale dans le domaine colonial, le rejet de la CED, certaines réformes intérieures lui valent l'hostilité de l'ensemble de la. »

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