Devoir de Philosophie

La France de l'Entre-deux-guerres.

Publié le 01/09/2012

Extrait du document

a) La sévérité des destructions matérielles et leurs effets : * 350 000 immeubles détruits totalement 20 000 usines et ateliers démolis, 2 millions de terres de labourées à remettre en état : 55 milliard de francs de 1913 de perte d'après A Sauvy, soit 15 mois de revenu national * diminution du potentiel de production : activités agricoles et industrielles du Nord et de l'Est apparaissent inutilisables. Production de richesses diminuée par manque d'engrais, de matériels, et aussi du fait du détournement vers des biens économiques stériles en temps de paix (armement). Usure ou disparition de bâtiments, machines… * le coût de la reconstruction : matérielle, un cout énorme, 55 milliard de francs. Financer les aides et pensions aux invalides… b) Un pays aux abois : * l'importance des dettes : 230% PIB en 1919, toujours 163% en 1924. Dettes interalliées aussi, 5 milliard de dollars, dépendance financière à l'égard des USA, nouveau créancier du monde, et de la GB. Problème de créance en grande partie envers la Russie mais que l'URSS refuse de payer.  * difficultés budgétaires : un déficit gonflé par les pensions invalides, et du solde de la dette de guerre. Les rentrées fiscales à la fin de la guerre ne couvrent que 20 % des dettes. * et monétaires : Trop dépendante des réparations Allemandes, les spéculateurs préfèrent « assurer « avec le dollar et la livre (« crise de confiance « des petits porteurs «). Par ailleurs, la guerre a obligé à faire fonctionner « la planche à billes «, qui amène une inflation sérieuse. Dépréciation du franc : 1920 le dollar qui en 1913 valait 5 francs en vaut maintenant 15. Crise de confiance aussi lors de l'occupation de la Ruhr, prise de panique qualifiée de « tragique offensive contre le franc «

« * diminution du potentiel de production : activités agricoles et industrielles du Nord et de l'Est apparaissent inutilisables.

Production de richesses diminuée parmanque d'engrais, de matériels, et aussi du fait du détournement vers des biens économiques stériles en temps de paix (armement).

Usure ou disparition de bâtiments,machines…* le coût de la reconstruction : matérielle, un cout énorme, 55 milliard de francs.

Financer les aides et pensions aux invalides… b) Un pays aux abois : * l'importance des dettes : 230% PIB en 1919, toujours 163% en 1924.

Dettes interalliées aussi, 5 milliard de dollars, dépendance financière à l'égard des USA,nouveau créancier du monde, et de la GB.

Problème de créance en grande partie envers la Russie mais que l'URSS refuse de payer.

* difficultés budgétaires : un déficit gonflé par les pensions invalides, et du solde de la dette de guerre.

Les rentrées fiscales à la fin de la guerre ne couvrent que 20 %des dettes.* et monétaires : Trop dépendante des réparations Allemandes, les spéculateurs préfèrent « assurer » avec le dollar et la livre (« crise de confiance » des petitsporteurs »).

Par ailleurs, la guerre a obligé à faire fonctionner « la planche à billes », qui amène une inflation sérieuse.

Dépréciation du franc : 1920 le dollar qui en1913 valait 5 francs en vaut maintenant 15.

Crise de confiance aussi lors de l'occupation de la Ruhr, prise de panique qualifiée de « tragique offensive contre lefranc » c) L'épineuse question des réparations : * « l'Allemagne paiera » formule de Klotz, en effet la France doit toucher selon le traité de Versailles 52% du montant des réparations soit 132 milliard de mark-or.Néanmoins l'Allemagne se trouve dans l'incapacité de payer immédiatement.

Or nécessité pour rembourser la dette interalliée.* Conflit dans la Ruhr en 1924, la France réclamant le remboursement et l'Allemagne dans l'incapacité pratiquant la résistance passive lors de l'invasion française.

Latension monte entre les deux nations.* Signature du plan Dawes en 1924, allégeant le remboursement et modifiant le calendrier pour l'Allemagne, au détriment de la France, qui doit se plier devant lesexigences des Etats-Unis en raison du besoin de Capitaux. 3.

Une Marianne ébranlée : a) Minée de l'intérieur : * la rupture de « l'Union sacrée » (R.

Poincaré).

En dépit des avancés en dépit des avancées sociales obtenues avec les lois sur les conventions collectives ou surl'octroi de la journée de 8 heures, le 1er mai 500 000 manifestants défilent à Paris et on comptera un mort.

Lors des élections de novembre 1919, la Chambre estdivisé entre socialistes et bloc national.* Décomposition de la gauche : déjà lors des élections de 1919, la gauche allait à la bataille en ordre dispersé : les radicaux ne veulent faire liste commune avec lessocialistes, trop révolutionnaires.

Une partie dirigée par Blum, refuse la dépendance vis-à-vis de Moscou.

Parallèlement, la section française de l'Internationalecommuniste prend de l'ampleur.

Une division entre les gauchistes, pour la révolution bolchevique, une gauche autoritaire et disciplinée (Trent) des centraux moinsdisciplinés… Léon Blum s'efforce de « garder la vieille maison » et menacée sur sa gauche, va être contraint de recruter à droite….* triomphe d'une droite conservatrice dans un Bloc national, obtient 368 sièges contre 195.

Appuyée sur le patriotisme et le slogan « L'Allemagne paiera ! ».Ministère Poincaré de 1922 à 1924, marqué par la fermeté des rapports internationaux et l'épisode de l'occupation de la Ruhr. b) Et arrogante à l'égard de l'Allemagne : * L'exigence des paiements des Allemands avive les tensions avec l'Allemagne.

Le moratoire appelé par le chancelier Cuno en 1922 est rejeté par Poincaré.Occupation de la Ruhr en 1923 pour obtenir notre gage productif, on fait travailler dans les mines de la zone qui appartiennent aux allemands nos ouvriers français. c) Qui se sent bafouée et abandonnée par ses anciens alliés : * Les pays anglo-saxons l'abandonnent sur cette question des réparations jugeant d'après les écrits de KEYNES dans Les conséquences économiques de la paix quel'Allemagne ne peut pas payer dans l'immédiat.

L'Angleterre agissant ainsi pour ne pas avoir une trop forte puissance sur le continent. La Guerre laissa la France meurtrie par les pertes humaines et matérielles et dans la difficulté de reconstruire le pays affaiblit par les désillusions sociales et uneéconomie heurtée par les remboursements des dettes et les tensions internationales.

L'échec en politique de la droite conservatrice aux élections de 1924 laisse placeau Cartel des Gauches, gouvernement radical soutenu par les socialistes, ouvrant la voix à une période autant de prospérité que de manifestations de signesinquiétants.

C'est le calme avant la tempête, et la recrudescence des illusions. II.

1924-1932 : Entre confiance exagérée et amoncellement de signes inquiétants : le regonflement indu de nouvelles illusions de paix et de prospérité : La deuxième moitié des années 20 jusqu'au déclenchement du tourbillon de la crise en France en 1932 marque une période de confiance démesurée dans une périodeillusoirement prospère et modernisatrice.

Elle est l'annonce d'une instabilité et de la persistance d'un dualisme archaïque. 1.

L'échec de l'alternance politique : a) 1924-1926 : l'expérience malheureuse du Cartel des Gauches. * Ne parvient pas à rétablir la confiance au près des petits porteurs de capitaux et se heurte au « plébiscite quotidien des porteurs de bons ».

Les opposants politiquesappellent au remboursement des bons afin d'asphyxier le cartel et de paralyser sa politique.* La remontée des impôts pour résoudre le problème de trésorerie suscite l'hostilité des milieux des affaires et la fuite des capitaux.

Chute du gouvernement Herrioten 1925, puis panique en 1926 quand il revient, risque de faillite financière.

Record : juillet 1926 1£=235fcs b) 1926-1928 : un nouveau gouvernement dit « d'Union nationale ». * Retour de Poincaré pour régler le problème financier.

Le retour de « l'homme miracle » ramène la confiance en seulement 3 jours.* Programme d'austérité en 26 pour stabiliser le franc.

Nécessaire retour à l'équilibre budgétaire en augmentant les impôts directs et indirects (ex droits de douanes).En deux ans, 1926-1928 ½ de la dette flottante est résorbée.

1928, la livre désormais s'achète 122 fcs. c) 1928-1932 : le prolongement de celui-ci sous une législature modérée : * Illusion de vouloir rétablir le franc germinal et de revenir à « l'âge d'or » d'avant 1914.

Entre ceux qui veulent réévaluer le franc pour des raisons morales envers lespréteurs durant la guerre, les stabilisateurs veulent un système sain sur la base de 1926.* Poincaré rejoint ces derniers : la livre vaut 125 fcs et un dollar 25 fcs.

On parle de « franc à quatre sous » selon l'expression populaire qui permet de rembourser lesempreints au près de la banque de France et confère une stabilité pour les transactions internationales : monnaie de réserve.

Plan Young en 1930 qui allège encore lesremboursements allemands.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles