La France du Bloc National 1919-1924 (HISTOIRE)

«  2 alliances : Alliance démocratique + Bloc national.

- Volonté de concentration, radicaux + centre droit ( Alliance démocratique) + républicains socialistes autour programme défense République, laïcité, respect lois sociales et libertés syndicales, attachement SDN .

=> Sept 1919 alliance centriste : Union nationale d’action républicaine , favorable au P radical.

- Millerand, commissaire du gouvernement en AL depuis mars 1919 propose rassemblement forces politiques solidaires guerre : octobre 1919 Bloc national (droite : centre droit + droite + nationalistes + catholiques).

Herriot P radical s’oppose, mais peur isolement arrive à compromis : Fédération républicaine peut entrer dans l’alliance mais que comme Alliance démocratique.

Ant icommunisme, dérogations à laïcité (not.

Loi de Séparation).

- Ambigüité entre les 2 : accords locaux (socialistes indép + radicaux dans BN), n’existe vraiment que dans Seine + qq circonscriptions.

Victoire électorale 1919 BN.

2 problèmes : rapports avec l’Allemagne et agitation socialiste.

- Rapports avec l’Allemagne : favorise union nationale car obtenir paiement des Réparations et garanties sécurité.

Utilisation faite par AN d’agitation sociale : affiche de « l’homme au couteau entre les dents », bolchev isme = « régime de sang ».

- Elections de 16 et 30 novembre : forte poussée à droite : grande discipline (liste unique, BN ou concentration) ; lutte contre bolchevisme, nombreux candidats anciens combattants.

Seul SFIO constitue liste homog ène aussi (gain s pectaculaire : 1 700 000 voix) mais défaite (presque 40 élus de moins que 1914 : csq motion Bracke)/ - BN majorité de 319 sièges, plus que moitié absolue .

Noyau dur : l’Entente républicaine démocratique derrière François Arago.

De nombreux radicaux ou républicains -socialistes et même ceux de Gauche républicaine démocratique ont été élus sur listes BN ! Chambre « bleu horizon » (couleur uniforme poilus) - = renouvellement tiers Sénat janvier 1920, majorité centriste, présidence radical Bourgeois .

Si la Chambre a majorité de droite, la France profonde demeure centriste et radicalisante.

Election p de janvier 1920 : opinion s’attendait à Clemenceau mais combat politique.

Pour BN, vieil anticlérical, autoritaire, et partie députés radicaux ne lui pardonnent pas M alvy et Caillaux.

Aristide Briand (si C était élu, il attendrait 7 ans à la porte du palais pour être p Conseil) très dissuasif avec députés catholiques (enterrement civil).

Donc élu Deschanel, p Chambre, républicain modéré, antithèse C.

=> démission, Poin caré remplace par Millerand.

Gouvernement pas BN : droite place mineure, présence massive de ministres sans formations politiques, centre : républicains de gauche, gauche républicaine démocratique, radicaux, socialistes indépendants (Steeg m.

Intérieur).

 Entente républicaine démocratique vote motion car gvt ne répond pas à volonté union nat, mais choix Millerand imité par successeurs 1919 -1924.

=> gouvernements BN centristes, mais politique qu’ils mettent en œuvre (thématique union sacrée) sera vue a poste riori comme réactionnaire.

 Ambigüité : gouvernements centristes appuyés sur majorité de droite conservatrice à gauche modérée des radicaux et socialistes indépendants : - Lutte contre défaitisme : procès Caillaux avril 1920 en Haute Cour .

Rien prouve trahison, juge que aurait pu transmettre renseignements… => coupable avec circonstances atténuantes => éliminer politiquement (10 ans privation droits civiques, 5 ans interdiction séjour).

=> direction P radical refuse campagne pour réhabilitation réclamée par aile gauche (« nouvelle AD ») car satisfaction à majorité nationaliste.

- Donner satisfactions aux catholiques : ferme les yeux sur retours congrégations (membres sont revenus pour guerre), conserve traditions en AL (l’école reste confessionnelle et enseig nement religieux obligatoire). »