Devoir de Philosophie

La Gaule de Vercingétorix

Publié le 28/02/2010

Extrait du document

"La Gaule ? Un chaos", écrit l'historien Michelet. Vers 52 avant J.-C., à la veille de la conquête romaine, la Gaule n'est certes pas une nation, au sens moderne du terme. Elle ne forme pas un ensemble politique cohérent. C'est environ quatre-vingt peuplades indépendantes, elles-mêmes divisées en tribus et en clans minés par des conflits perpétuels. Cette poussière de peuples a cependant un point commun. Elle est l'héritière des invasions celtes des Ve-IIIe siècles avant J.-C. Violente, explosive, cette conquête venue du centre de l'Europe s'est introduite par vagues successives dans l'hexagone, en recouvrant peu à peu notre territoire. Nos "ancêtres les Gaulois" sont donc des Celtes, descendants de guerriers intrépides, de cavaliers passionnés, mais aussi d'artisans habiles, porteurs d'une religion et d'une culture originales. Qui sont les Celtes ? Des Indo-Européens dont le trait d'ensemble est qu'ils parlent des langues apparentées entre elles. En quelques siècles, les Celtes se sont mélangés aux populations autochtones conquises, ont imposé leur langue, leurs coutumes et leur façon de vivre, tout en occupant un immense territoire. Au temps de Vercingétorix, on évalue la population à un nombre considérable : dix millions de personnes. Dans ses Commentaires, César nomme la Gaule Gallia comata, ou "Gaule chevelue" en raison de l'étendue de ses forêts. Il distingue trois zones.

Liens utiles