LA GÉOGRAPHIE DU MAROC
Publié le 29/10/2011
Extrait du document

Au-delà des montagnes, les régions orientales, qui constituent le second ensemble régional, sont en fait le prolongement de l'Oranie en terre marocaine. La majeure partie de ce secteur est un pays de hautes plaines au relief empâté; recevant à peine 200 mm de pluies par an, elles sont occupées par la steppe à alfa. La longue dépression de la Moulouya qui s'insère entre les hautes plaines et le Moyen-Atlas est, elle aussi, très sèche; cependant, du fait de l'altitude, la culture du palmier dattier est impossible dans les oasis qui la jalonnent. Au Nord, la steppe s'avance jusqu'aux environs d'Oujda et la zone tellienne, avec ses cultures méditerranéennes, n'a pas plus de 20 km de large.

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Dans le Moyen-Atlas , l'altitude dépasse presque partout 1 000 rn; la partie occidentale est faite de
plateaux calcaires parsemés de venues volcaniques ;
dans le Sud et dans l'Est , des chaînes plissées dépassent 2 000 rn (Dj.
Bou Naceur : 3 -354 rn).
A
l'exception de l'étroit versant oriental, le Moyen
Atlas, bien arrosé , est couvert de pâturages et de
belles forêts.
Les principaux fleuves du Maroc
prennent leur source dans cette région.
Au nord de la dépression du Sébou , le Rif dresse sa
lourde masse arquée et dissymétrique .
Aux longues
pentes exposées à l'ouest et au sud-ouest, s'opposent des versants méditerranéens et orientaux abrupts.
Bien que le Rif ne soit pas très élevé (Dj.
Tidighin :
2 456 rn), la circulation y est difficile car les vallées
sont très enfoncées .
Le Maroc orienfal
Au-delà des montagnes, les régions orientales, qui
constituent le second ensemble régional, sont en fait
le prolongement de l'Oranie en terre marocaine .
La
majeure partie de ce
secteur est un pays de hautes
plaines au relief empâté; recevant à peine 200 mm de
pluies par an, elles sont occupées par la steppe à alfa.
La longue dépression de la Moulouya qui s'insère entre les hautes plaines et le Moyen-Atlas est, elle
aussi, très sèche; cependant , du fait de l'altitude, la
culture du palmier dattier est impossible dans les
oasis qui la jalonnent.
Au Nord , la steppe s'avance
jusqu'aux environs d'Oujda et la zone tellienne, avec
ses cultures méditerranéennes , n'a pas plus de 20 km de large .
Le Maroc atlantique
Entre les montagnes et l'Atlantique s'étend l'en
semble régional le plus vaste et le plus favorisé.
Presque partout les altitudes sont inférieures à
500 rn et, très souvent , lorsque l'océan, trop éloigné, n'ap
porte pas assez d'humidité, l'irrigation (qui est
alimentée par les eaux venues de l'Atlas) permet d'atténuer les inconvénients d'une pluviosité réduite.
Tout au Nord , les pays du Sébou, convenablement arrosés, sont , dans l'ensemble, de bons pays agricoles,
Ils débutent dans l'Est par le couloir de Taza, seul
passage aisé vers le Maroc oriental; il se poursuivent par d'anciennes cuvettes lacustres : les plaines de Fès et Meknès; ils s'épanouissent enfin dans la plaine
alluviale du Rharb dont les nombreux marécages ont
été en grande partie asséchés .
Au sud du pays du Sébou, commence la Meseta
marocaine , bloc de terrains cristallins, plus ou moins
recouvert de sédiments ,récents, contenant par en
droits de riches dépôts de phosphates.
La partie
méridionale de la Meseta a été déformée : deux
massifs orientés Est-Ouest, le Rehamma et les Djebi
let, encadrent une série de plaines alluviales dont la
plus importante
est celle du Tadla, parcourue par l'Oum er Rbia, tandis que le Haouz de Marrakech, où coule l'oued Tensift, s'insère entre les Djebilet et le Haut-Atlas .
Aux approches de l'Atlantique, les plateaux cèdent
la place à un ruban de plaines littorales dont la largeur atteint
, dans
le Nord , quelques dizaines de kilomè
tres, mais qui se rétrécit dans le Sud.
Des réappari
tions du socle ou des éperons de la Meseta
le morcèlent en petites unités : plaine des Chaouïa,
plaine des Doukkala , plaine des Chiadma; au-delà du
Tensift,
c'est une zone de collines et non une plaine
qui borde le littoral.
Enfin, au sud du Haut-Atlas, la
steppe à arganiers occupe la majeure partie de la
plaine du Sous où seule l'irrigation permet les
cultures .
Depuis novembre
1975 , le Maroc s'est adjoint la
partie nord de l'ancien Sahara espagnol :le Saguia EI Hamra, peuplé de nomades Regueibat, et les régions
du Rio ·de Oro situées au nord du 24• parallèle.
C'est un ensemble de hautes terres désertiques profondé
ment entaillé par des vallées sèches et qui, en bordure
de l'Atlantique, constitue souvent le degré supérieur
de la plage.
Dans l'intérieur et surtout au nord de la
vallée du Saguia El-Hamra, les grandes étendues
plates font place à des paysages plus accidentés
(Yebel
Uarcesis et Yebel Sini, Janfra , Hamaidias, El
Gaada ...
)
Toute la côte occidentale est faite
d'une succession
de falaises et de plages de sable , mal protégées contre
la grande houle de l'Océan .
Les remontées d'eau
froide valent à ces littoraux une grande richesse en
poissons.
L'abondante humidité, source de rosées
et de brouillards, tempère le climat.
L'économie du Maroc
Le Maroc est le pays du Maghreb où la période
coloniale a été la plus courte et la décolonisation n'a guère bouleversé son économie d'autant qu'il a
adopté une politique libérale afin d'attirer les capitaux
étrangers.
Il existe de nombreux organismes
d'Etat mais l'entreprise privée occupe une grande place.
Les grandes orientations
de
l'économie
Les premiers plans avaient privilégié le dévelop
pement de l'agriculture ; ainsi, pendant la période
1968-1972,
45 % des investissements ont été à ce
secteur .
L'Etat s'est attaché à la vulgarisation des
méthodes modernes, à l'amélioration de l'équipement
rural et à la formation de cadres .
Le gouvernement a
commencé à pratiquer une politique de distribution des terres timidement amorcée entre 1956 et 1971 :en 1972, 90 000 ha ont été distribués, en mars 1973, le
gouvernement a décidé de marocaniser les dernières
terres de colons dans le même but (environ
250 000 ha détenus par les Français touchés).
A cette
date , 87 % des foyers ruraux possédaient moins de
4 ha; JO % avaient des domaines de 4 à JO ha;
seulement 3 % étaient propriétaires de plus de 10 ha,
aussi le plan 1973-1977 a-t-il fait de la poursuite de
l'amélioration des structures foncières « une néces
sité urgente ».
La construction des barrages et la mise en valeur
des régions irriguées se sont également poursuivies :
trois grands ouvrages
ont été achevés (sur l'oued
Massa, sur I'lnaouène et sur le Bouregreg); huit.
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