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La grande dépression de la fin du XIXème: un mouvement économique original ?

Publié le 01/09/2012

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* Des solutions similaires aux crises passées. Le protectionnisme fait son grand retour comme à la fin 18e. Le retour du protectionnisme et l’évolution des politiques douanières. Les DD augmentent à nouveau et rompent avec la doctrine libre-échangiste, notamment sur le continent. Face à la crise agricole, on augmente les prix des produits agricoles par la hausse des DD. Cette hausse a permis à la France et à l’Allemagne de protéger son agriculture et donc de soutenir la demande et particulièrement en France. En 1892 est voté le tarif Méline en France et en Allemagne en 1885. On doit à Bairoch d’avoir souligner le rôle du protectionnisme dans le retour la croissance. La croissance économique est plus faible dans la période où un fort protectionnisme n’est pas encore adopté. La croissance est plus rapide dans les décennies qui suivent l’instauration de politiques protectionnistes. En plus, bien qu’il y ait du protectionnisme, à moyen terme, les exportations sont plus importantes. La croissance étant plus rapide, les produits destinés à l’exportation sont plus nombreux. C’est plutôt la croissance qui fait les exportations que les exportations qui font la croissance selon Bairoch. Toutefois, le protectionnisme agricole va geler du capital et du travail dans le secteur primaire. Il est un frein à la croissance à long terme, et notamment concernant la croissance de l’offre du fait d’une sous-utilisation des facteurs travail et capital alors qu’il soutient la demande à court terme. En France, c’est une des explications du maintien d’un secteur agricole prédominant. Le protectionnisme agricole aurait freiné la modernisation en France contrairement à l’Allemagne, faute de main d’œuvre disponible en France. * Une crise majeure remise en cause, des changements institutionnels mesurés. Pour une diversité de réponses qui n’entament pas la régulation concurrentielle. C’est en Allemagne que les changements ont été les plus significatifs et les plus révélateurs de ce qu’il se fera après-guerre. Pourquoi attendre 1945 ? Au RU, on a pu jouer sur les relations économiques extérieures pour s’en sortir, c’est la première place financière et le premier empire colonial. Le RU s’appuie sur cette ouverture pour se relancer. L’Angleterre avait une ressource pour ne pas changer le système. En France, l’importance de la paysannerie, de la propriété paysanne rencontre la fin de la frontière américaine, moteur de la crise en France et de la baisse des produits agricoles : les paysans voient à nouveau leurs revenus augmenter. Ce sont les Allemands qui ont eu à mener cette expérience et qui leur a réussi. 

« frontière américaine, moteur de la crise en France et de la baisse des produits agricoles : les paysans voient à nouveau leurs revenus augmenter.

Ce sont lesAllemands qui ont eu à mener cette expérience et qui leur a réussi. Conclusion : la Grande Dépression est la première grande crise des sociétés industrielles.

Il s’agit d’une crise longue, de fort ralentissement économique, encorejamais connu par les pays occidentaux.

Première grande crise moderne liée à une surproduction agricole et à un épuisement des effets d’entrainements des branchesde la 2nde RI, la « Grande Dépression » marque la fin des crises frumentaires.

Il s’agit en cela d’une mouvement économique original.

Toutefois, il s’agirait rien deplus qu’une grande déflation aux solutions similaires à celles mises en place dans le passé et dont la portée des changements est limitée.

Il faudra attendre 1929 et lejeudi noir pour que le monde industriel capitaliste connaisse sa première grande crise de système, sa purge nécessaire pour que se mettent en place des solutionsnouvelles : keynésiennes aux Usa, nazie en Allemagne.. »

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