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la grande terreur histoire

Publié le 16/11/2022

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« La grande terreur Staline en plein de la création de sa dictature, décide de créer une police politique (le NKVD c’est l’abréviation de Commissariat du peuple aux affaires intérieur ) afin de surveiller et terroriser la population.

Il organise la répressions des opposants politiques.

Ils sont donc emprisonnés, exécutés ou déportés dans des camps de travail.

Le NKVD gère le système répressif du Goulag l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique.

La Grande Terreur débute donc officiellement à partir du 30 juillet 1937 où le NKVD ordonnera des arrestations et exécutions, jusqu’en novembre 1938, plus de 700 000 personnes auront été exécutées par le pouvoir stalinien.

Il s’agit du plus grand massacre d’état commis en temps de paix en Europe.Nous verrons donc en quoi la Grande Terreur est-elle un massacre de masse ? Nous ferons dans un premier temps un constat de ce massacre, puis nous aborderons la dissimulation, la manipulation des chiffres, les témoignages et informations modifiés par les autorités soviétiques et enfin les endroits qui ont été les plus impactés par la répression. Dans un premier temps, des missions et plans d’exécutions ont été ordonnées aux soldats de l’URSS leurs obligeants à exécuter en moyenne 1000 à 2000 individus par jours selon les différents cas. Les victimes ont donc été animalisés de telles sortes à ce que les membres du NKVD ne les considèrent plus comme des humains à respecter.

En effet, dans les rapports fait aux lieutenants, les victimes sont nommées par des termes utilisées pour des animaux, par exemple dans des boucheries, tel que « 900 têtes de bétail ont été achetés… 290 des bêtes ont été abattues pour la viande », « il est évident que dans les prochains jour, il y aura un peu plus d’un milliers de têtes ». Ensuite, le but de Staline était de remplacer les élites politiques, économiques, militaires et intellectuelles bolcheviques par une nouvelle génération de cadres staliniens lui étant dévoué afin d’obtenir un contrôle total.

La mission préconisé était donc simple : éliminer une grande partie de la population pour ne pas avoir de résistance.

Les éléments considérés comme « nuisibles », les « ex-koulaks » (qui sont des paysans s’étant anciennement opposé à la collectivisation), les « gens du passé » (qui étaient les élites de l’ancien régime tsariste, membre du clergé), ainsi que les anciens membres des partis politiques non bolcheviques ont finit exécutés ou déportés. En un peu plus d’un an, un million et demi de personnes ont été arrêtées, 750 000 d’entre elles ont été exécutées : un citoyen soviétique sur cent a été incarcéré, un sur deux cents mis à mort. Enfin, les fosses communes étaient utilisées afin d’entasser le plus de cadavres, le plus vite possible, on en compte plus de 200 ne serait-ce qu’en URSS.

Sans compter les centaines de camps travail forcé concentrés vers le Nord et Nord-Est de l’URSS où de nombreux crimes ont été effectués sans raisons apparentes seulement pour «nettoyer les camps » et donc laisser plus place pour ceux qui resteraient. Dans un second temps, il faut savoir que la Grande Terreur a commencé par un ordre secret élaboré par Staline et ses plus proches collaborateurs, dont le but explicite est de « déraciner » et d’anéantir les « ennemis » du pouvoir soviétique.

Les ordres donnés aux membres du NKVD sont donc confidentiels, ils parlent de secret d’État.

Aucun chiffre, ni aucune information ne doit être dévoilé sous peine d’être condamné par le tribunal militaire.

Les lieux où se trouve les corps doivent être dissimulés, personne ne doit savoir où ils se trouvent.

Il est claire que même leurs appareils ne doivent pas être au courant de la position si il ne souhaite pas plus tard la vérité soit dévoilé.

Les ordres étaient de ne pas non plus divulguer.... »

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