Devoir de Philosophie

La Guerre dans l'Antiquité

Publié le 08/09/2011

Extrait du document

Sur terre, l'aspect militaire de ce pouvoir reposait sur des fantassins lourdement armés, les hoplites. À la différence des chefs de tribus décrits par Homère dans la guerre de Troie, les hoplites étaient des propriétaires terriens et des citoyens de cités-Etats. Ils bénéficiaient par conséquent du droit de vote mais se devaient en revanche de combattre durant les guerres.

« Ainsi , au cours de la civilisation préhellé­ nique , que l'on a appelée mycénienne, c'est-à­ dire vers 1300 av.

J.-C.

en Grèce , les conflits armés prenaient encore l'aspect de guerr~s de pillage opposant deux ou plusieurs cités-Etats.

Mais souvent, elles se résumaient à des faits d ' armes individuels accomplis par des aristo­ crates ou des chefs de guerre .

Parallèlement, le royaume égyptien , qui existait déjà depuis envi­ ron 1500 ans, était sur le point de se lancer dans de vastes campagnes de conquêtes militaires qui allaient déboucher sur l'édification d' un empire s'étirant de la Syrie jusqu'au Soudan.

Six cents ans après la chute de la civi lisation mycénienne, c 'est-à-dire vers le v11·· siècle avant notre ère, la Grèce était florissante et comme n­ çait à établir des colonies le long des côtes médi­ terranéennes , jusqu'en France et en Espagne.

Les hoplites grecs Sur terre, l'aspect mili t aire de ce pouvoir reposait sur des fantassins lourdement armés, les hoplites.

À la différence des chefs de tribus décrits par Homère dans la guerre de Troie, les hoplites étaient d_es propriétaires terriens et des citoyens de cités-Etats.

Ils bénéficiaient par conséquent du droit de vote mais se devaient en revanche de combattre durant les guerres.

Les hopli tes éta ient lourdement armés e t bien protégés.

Les fantassins portaient un casque, une armure et des jambières en bronze ainsi qu'une courte épée en acier.

Leur arme principa­ le était néanmoins une lance à pointe métallique de deux à trois mè tres de long, qu'ils utilisaient pour se protéger et repousser leurs adversaires .

La pièce la plus frappante et la plus importante de son équipement étai t le hoplon.

Il s'agissai t d ' un grand et lourd bouclier rond en bois cerclé de bronze et muni de deux poignées.

Les hoplons déterminaient la tactique de combat des hoplites .

Avançant en bloc compact en direction de l'ennemi, ces derniers formaient ce qu'on appelle une phalange.

Généralemen t disposés sur quatre rangs, épaule contre épaule, les fantassins se serraient les uns contre les autres Ce relief du temple de Merneptah , ~ situé à Thèbes, représente le pharaon Aménophis Ill monté sur un char de guerre.

Pendant plus de 2 000 ans, le char fut l'arme la plus redoutée sur les champs de bataille .

Mort d'un hoplite ~ grec tué par un soldat perse.

Le bouclier orné d'un cheval ailé est typique de l'armure des hoplites.

L'épée à tranchant unique , qu'il utilise comme un fendoir, est assez rare.

Les hoplites étaient généralement armés d'une épée à double tranchant.

.....

Casque en bronze d 'un hoplite grec du début du V' siècle avant notre ère.

Il s'agit du modèle courant du casque corinthien.

Un autre modèle comprenait une visière qui protégeait les yeux du soldat.

Souvent , les casques portaient des crêtes colorées .

de façon à ce que chaque soldat protège son voi­ sin de gauche avec son bouclier.

Ils créaient ainsi une barrière infranchissable sur laquelle venaient buter les longues lances de leurs adversaires.

Phalange contre phalange Un combat entre deux phalanges entraînait une collision de plein fouet, au cours de laquelle la phalange la plus forte et la mieux coordonnée prenait le dessus.

Lorsque l'un des camps se dis­ loquait et commençait à prendre la fuite , les vain­ cus avaient coutume de laisser symboliquement tomber leur bouclier en signe de capitulation et de déshonneur.

Les hoplites et les phalanges grecs s'avérèrent tellement efficaces que pendant 300 ans , de 500 à 200 av.

J.-C. , ils jouèrent un rôle décisif sur les champs de bataille , par exemple en contribuant à repousser les deux invasions perses de 490 et 480 avant notre ère.

Mais les hoplites ne se battaient pas tout seuls.

À leurs côtés se tenaient également les pel­ tastes , des fantassins légers, armés de javelots, qui partaient en reconnaissance et participaient à des raids.

La cavalerie était aussi présente , bien qu 'elle ne fût pas réellement intégrée à l'armée. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles