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La guerre en Chine (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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La guerre en Chine (seconde guerre mondiale). Les hostilités se développent Depuis 1937, un état de guerre total existait entre la Chine et le Japon mais, comme après Pearl Harbor le Japon avait orienté ses efforts vers la conquête du Pacifique, la lutte sur le continent s'était transformée en une guerre d'usure. Cependant, en 1942 et 1943, la Chine refusa de s'avouer vaincue et le Japon dut affecter un tiers de ses forces impériales en terre chinoise. L'armée japonaise, y compris les recrues des régimes fantoches, s'élevait à 800000 hommes environ. Les Chinois, eux, pouvaient mettre 5 millions d'hommes en campagne, disposaient d'un chiffre trois fois supérieur de réserves et de 800000 guérilleros. Mais ces troupes nombreuses avaient peu d'artillerie lourde, peu d'avions, presque pas de matériel motorisé. Bien qu'à cette époque les Japonais n'aient pas entrepris de profondes incursions à l'intérieur de la Chine, ils occupaient néanmoins les principales régions côtières, soit un tiers de la surface totale d...
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« La guerre en Chine Il La fin des ambitions japonaises en Chine L'ambitieuse offensive japonaise d'avril 1944 avait pour but de porter les limites de la zone d'influence japonaise en Chine aux frontières nord et sud de ce pays, la frontière mongole d'une part à la frontière de l'Indochine française d'autre part.

A la date du 12 mai, les Japonais s'étaient emparés de 280 km (174 miles) de voie ferrée, de Chengchow à Sinyang.

A la fin de ce même mois, ils lancèrent une offen­ sive en direction de Changsha, ville sur la voie ferrée Hankéou-Canton qui tomba le 21 juin.

Quelques jours plus tard, la base aérienne américaine de la 14" Air Force, près de Heng-yang, fut abandonnée.

A une centaine de kilomètres au sud-ouest de Heng-yang, une autre base américaine tomba aussi aux mains des Japonais en pleine offensive.

Le généralissime Tchang Kaï-chek hésitait à engager ses armées, ce qui détériorait considérablement les relations entre la Chine et les Etats-Unis.

Les Japonais, eux, progressaient vers le sud sans rencontrer de résistance sérieuse.

A force de récla­ mer une amélioration de l'efficacité des armées chinoises, le général Joseph W.

Stilwell, conseiller américain de Tchang Kaï-chek, se brouilla, pour des raisons à la fois politiques et militaires, avec le géné­ ralissime, qui obtint son remplacement.

L'offensive menacait maintenant la struc­ ture de tout l'effort militaire américain en Chine.

Le 1"' octobre, les Américains abandonnèrent leur base aérienne de Tan­ chak, au sud-est de Kwangsi, et, à la fin du mois, ils firent sauter leur base princi­ pale, à Kweilin.

Les Japonais détruisirent celle de Liu­ chow.

Le 20 novembre, une armée japo­ naise se dirigeant vers le sud opérait sa jonction avec une autre armée japonaise remontant de Canton.

Désormais, la Chine était coupée en deux et les Japo­ nais disposaient d'un corridor pour attein­ dre l'Indochine.

De plus, comme les bases aériennes américaines se trouvaient repoussées de quelque 600 km, le sup­ port aérien des forces chinoises était fort amoindri.

La rapide et soudaine avance japonaise menaçait les arneres de Kweiyang (capitale provinciale du Kwei­ chow).

ainsi que la capitale de la Chine en guerre, Tchang-King.

Mais, au début de décembre, la dernière aventure japonaise était parvenue à son terme.

Une nouvelle armée chinoise, entraînée par les Améri­ cains au Yunnan, prenait l'offensive.

Tchang Kaï-chek lança une campagne pour inciter les écoliers et les étudiants à s'enrôler.

Neuf divisions d'étudiants se préparèrent à jouer un rôle décisif destiné à tenir les Japonais en échec.. »

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