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La guerre Iran-Irak 1980-1985 (Histoire)

Publié le 17/01/2022

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iran

1980 à 1985 - chronologie spécialisée

   
23 septembre 1980
Les forces irakiennes envahissent le territoire iranien " en riposte à la décision iranienne de paralyser le trafic maritime dans le détroit d'Ormuz ". Bagdad est bombardée à trois reprises. Du 22 au 30, les aviations des deux pays bombardent des objectifs économiques et militaires.

 

2 octobre 1980
L'Iran garantit la libre circulation dans le détroit d'Ormuz.

 

24 octobre 1980
Près d'un mois après le début de la guerre, l'Irak annonce l'occupation " totale et définitive de Khorramchahr " située sur le Chott el Arab. Dès les premiers jours de combat, les troupes irakiennes ont occupé, sur le front central, le poste frontalier de Qasr-E-Chirine, et la localité de Mehran. Abadan, dont la raffinerie a été complètement détruite, et Ahwaz, demeurent sous le contrôle iranien.

 

12 novembre 1980
Echec de la mission de bons offices d'Olof Palme, chargé par le secrétaire général de l'ONU, Kurt Waldheim, de débloquer la situation.

 

25 novembre 1980
Annonce d'une contre-offensive iranienne victorieuse et d'un recul irakien dans la région d'Abadan, puis d'une victoire navale iranienne contre le port irakien de Mina-el-Bakr.

 

25 décembre 1980
L'Irak annonce l'ouverture d'un troisième front dans la région de Marivan (Kurdistan iranien).

 

11 janvier 1981
L'Iran annonce avoir pénétré, pour la première fois depuis le début de la guerre, en territoire irakien.

 

27 septembre 1981
Après une offensive surprise des forces iraniennes dans le Khouzistan, la ville d'Abadan, encerclée depuis un an, est débloquée.

 

29 novembre 1981
Nouvelle offensive éclair des forces iraniennes : libération de la localité de Bostan, qui contrôle une importante route stratégique par laquelle les Irakiens ravitaillent les places fortes de Hoveizeh et Hamid.

 

1er mars 1982
Nouvel échec d'Olof Palme, représentant personnel du secrétaire général de l'ONU, dans sa mission de bons offices.

 

22 mars 1982
Les troupes iraniennes déclenchent, le 22, leur plus importante offensive depuis le début de la guerre. L'opération Victoire évidente s'achève le 28, après une percée iranienne de plus de 50 km en direction de la frontière. Plus de 2 000 k2 de territoire sont reconquis et environ 75 000 soldats irakiens mis hors de combat.

 

22 avril 1982
Début de la contre-offensive iranienne baptisée opération Jérusalem en direction de la ville de Khorramchahr. Le 4 mai, les forces iraniennes établissent une tête de pont sur l'autre rive du fleuve Karoun et, le 18, parviennent à la frontière irakienne au nord de Khorramchahr.

   Occupation de la localité frontalière de Chalamcheh, position stratégique servant de centre de ravitaillement à l'armée irakienne enfermée dans le port. Le 24, la ville de Khorramchahr est libérée.

 

20 juin 1982
Retrait des troupes irakiennes du territoire iranien.

 

13 juillet 1982
Déclenchement de " l'opération Ramadan " : les forces iraniennes pénètrent en territoire irakien en direction du port de Bassorah, alors que, le 12, le Conseil de sécurité avait voté à l'unanimité une résolution demandant aux deux belligérants d'observer un cessez-le-feu. L'armée irakienne résiste à cette offensive.

 

24 juillet 1982
Le premier ministre iranien accepte la relance de la médiation algérienne. L'Irak accepte " tous les efforts de médiation sincères ".

 

10 août 1982
Le président Saddam Hussein renonce à accueillir à Bagdad le sommet des chefs d'Etat des pays non-alignés, prévu pour septembre.

 

15 août 1982
L'Irak décrète le blocus du principal terminal pétrolier iranien, dans l'île de Kharg, au nord du Golfe. Bombardement du terminal le 18 et le 25 par l'Irak qui menace d'élargir le conflit au passage maritime du Golfe.

 

4 octobre 1982
Après un vote du Conseil de sécurité appelant les belligérants à observer un cessez-le-feu, l'Iran récuse la compétence du Conseil, car il est présidé par la Jordanie, allié de l'Irak.

 

26 octobre 1982
Sur proposition du Comité islamique de la paix, l'Irak accepte le tracé des frontières avec l'Iran défini par l'accord d'Alger de 1975.

   Téhéran, qui multiplie les offensives en territoire irakien, sans réussir de percée définitive, refuse de négocier avec Bagdad " mis à genoux ". Plus de 100 000 soldats des deux camps ont déjà été victimes du conflit.

 

19 décembre 1982
Deux missiles irakiens sont tirés sur la ville iranienne de Dezfoul : 60 morts, 287 blessés.

 

7 février 1983
L'Iran lance " l'opération Aurore I " en vue de reprendre trois postes frontaliers dans le Khouristan. L'offensive piétine.

 

22 avril 1983
Explosion de trois missiles irakiens sur la ville iranienne de Dezfoul: lourdes pertes.

 

7 juin 1983
Le président irakien, Saddam Hussein, propose un " armistice provisoire " et un accord " sous des auspices internationaux ". Rejet de l'Iran, le 8.

 

23 juillet 1983
La nouvelle offensive iranienne " Aurore II " fait peser une lourde menace sur les exportations de pétrole. Téhéran ouvre un " quatrième front " contre l'Irak pour protéger ses installations de Kharg.

 

29 juillet 1983
L'offensive iranienne " Aurore III " permet la reconquête de trois hauteurs et de deux postes frontaliers près de Mehran. L'armée iranienne se retire sur sa frontière internationale, le 9 août.

 

18 octobre 1983
Projet occidental de résolution en vue d'obtenir un cessez-le-feu et la libre circulation dans le Golfe présenté par les Pays-Bas au Conseil de sécurité de l'ONU. Téhéran rejette le projet, le 27, et soumet un contre-projet, excluant les eaux du Golfe de la zone de guerre, le 28.

 

20 octobre 1983
Offensive iranienne " Aurore IV ". Bagdad admet l'importance de l'opération iranienne au Kurdistan.

 

11 février 1984
Le bombardement d'objectifs civils prend le relais de la guerre de positions: Bagdad bombarde Dezfoul, Abadan, Khorramchahr et Téhéran pilonne Bassorah, Mandali et Khanekine. Le 14, le gouvernement irakien suspend ses bombardements pour une semaine, suivi par Téhéran le 19.

 

22 février 1984
L'Iran déclenche la " guerre des marais " en lançant une grande offensive baptisée " Aurore VI ", qui se développe sur trois fronts et plusieurs axes. L'opération, amorcée dans la nuit du 21 au 22, suit l'opération " Aurore V " déclenchée plus au Sud, dans la région de Bostan, avec la reconquête de crêtes dominant la plaine irakienne et la mobilisation de 20 000 réservistes. Téhéran accorde une importance particulière au troisième front, celui de Bassorah, ou " opération spéciale Kheibar ". Riposte et représailles de part et d'autre.

 

27 février 1984
Nouveau blocus de l'île de Kharg, déclarée zone d'exclusion maritime par l'Irak.

 

29 février 1984
Les Iraniens occupent les Iles Majnoun qui recèlent le sixième des réserves pétrolières irakiennes. Premier usage d'armes chimiques par l'Irak. Tentative de contre-attaque irakienne le 1er mars.

 

26 mars 1984
Après une enquête d'experts de l'ONU à Téhéran, l'Irak est accusée d'avoir utilisé des armes chimiques contre l'Iran. Une résolution allant dans le même sens, est adoptée le 30 par le Conseil de sécurité.

 

26 avril 1984
Début de " la guerre des pétroliers " déclenchée par l'Irak avec l'attaque du pétrolier saoudien " Safina-al-Arab ". Dix-neuf navires seront atteints en un mois.

 

30 mai 1984
Nouvelle offensive maritime irakienne : ses avions attaquent " avec succès " une importante cible navale dans l'île de Kharg.

 

5 juin 1984
L'aviation saoudienne abat deux avions iraniens dans son espace aérien.

 

12 juin 1984
L'Irak et l'Iran acceptent la proposition du secrétaire général de l'ONU, Javier Peres de Cuellar, de mettre un terme aux bombardements des zones civiles.

 

11 août 1984
Combats aériens et navals autour de Khor-Moussa : trois F-14 iraniens et cinq " objectifs navals " sont détruits.

 

22 septembre 1984
Après une série d'attaques de pétroliers, l'Irak bombarde " à titre d'avertissement " le complexe pétrochimique de Bandar-Khomeiny.

 

17 octobre 1984
Tandis que la " guerre des pétroliers " se poursuit, une offensive iranienne sur le front central, dans les régions de Meimak et de Seif-Saad, est déclenchée. Stabilisation de la situation après quatre jours de combats. Téhéran confirme, le 23, " la fin des opérations victorieuses sur le front central ".

 

17 janvier 1985
Première opération d'envergure irakienne, depuis plusieurs mois, dans le sud du front et sur les îles Majnoun.

 

31 janvier 1985
Nouvelle offensive irakienne sur le front central, dans la région de Qasr-el-Cherine.

 

4 mars 1985
Début de le " guerre des villes " déclenchée par l'Irak avec le bombardement d'une usine de la banlieue d'Ahwaz. " Bombardement de représailles " le 5 sur Bassorah. Les jours suivants, plusieurs villes iraniennes et irakiennes sont touchées.

 

11 mars 1985
Pour la première fois, depuis juillet 1982, Bagdad est bombardée et plusieurs " objectifs stratégiques " atteints. Les bombardements irakiens se poursuivent, ainsi que les représailles iraniennes: le 12, des missiles sol-sol atteignent les installations pétrolières irakiennes de Kirkouk; le 14, raid irakien sur Téhéran et Tabriz, l'Iran riposte en bombardant les principales villes irakiennes.

 

11 mars 1985
Appel au cessez-le-feu du secrétaire général de l'ONU: acceptation " inconditionnelle " de l'Iran tandis que Bagdad annonce préférer des " contacts directs " à New-York, sous l'égide de l'ONU. Nouvel appel du Conseil de sécurité, le 15, pour un cessez-le-feu: les belligérants continuent leur " guerre des villes ".

 

18 mars 1985
Offensive iranienne dans les marais de Howeiza, en territoire irakien: il s'agit de la percée iranienne la plus profonde en territoire ennemi depuis le début de la guerre. Le 19, Téhéran menace d'exercer des représailles contre Bagdad avec des missiles pour chaque raid effectué contre les villes iraniennes par l'aviation irakienne.

 

25 mars 1985
Guerre des capitales: bombardements de Bagdad et de Téhéran.

 

30 mars 1985
Tournée du secrétaire général de l'ONU, Javier Perez de Cuellar, dans le Golfe: échec.

 

4 avril 1985
L'Irak utilise, pour la première fois, des missiles sol-sol contre les villes frontalières de Bahktaran et de Hamadan. En riposte, l'artillerie persane pilonne les villes frontalières irakiennes. Les jours suivants, attaques et ripostes se poursuivent.

 

25 avril 1985
Nouveaux raids irakiens sur les villes iraniennes, dont Téhéran.

   Réplique iranienne, le 28: deux raids aériens et un missile contre Bagdad et bombardements des villes frontalières.

 

1er juillet 1985
Reprise de la guerre des villes, interrompue le 15 juin.

 

20 juillet 1985
L'Irak attaque le champ pétrolifère iranien " Cyrus ".

 

23 juillet 1985
L'Iran lance une nouvelle opération, baptisée " Jérusalem IV ".

 

15 août 1985
Le terminal pétrolier iranien de Kharg est durement endommagé par l'aviation irakienne: plusieurs navires sont touchés. L'état d'alerte est établi au sud du Golfe en cas de représailles iraniennes. 

 

iran

« au nord de Khorramchahr. Occupation de la localité frontalière de Chalamcheh, position stratégique servant de centre de ravitaillement à l'arméeirakienne enfermée dans le port.

Le 24, la ville de Khorramchahr est libérée. 20 juin 1982 Retrait des troupes irakiennes du territoire iranien. 13 juillet 1982 Déclenchement de " l'opération Ramadan " : les forces iraniennes pénètrent en territoire irakien en direction du port deBassorah, alors que, le 12, le Conseil de sécurité avait voté à l'unanimité une résolution demandant aux deux belligérantsd'observer un cessez-le-feu.

L'armée irakienne résiste à cette offensive. 24 juillet 1982 Le premier ministre iranien accepte la relance de la médiation algérienne.

L'Irak accepte " tous les efforts de médiationsincères ". 10 août 1982 Le président Saddam Hussein renonce à accueillir à Bagdad le sommet des chefs d'Etat des pays non-alignés, prévu pourseptembre. 15 août 1982 L'Irak décrète le blocus du principal terminal pétrolier iranien, dans l'île de Kharg, au nord du Golfe.

Bombardement duterminal le 18 et le 25 par l'Irak qui menace d'élargir le conflit au passage maritime du Golfe. 4 octobre 1982 Après un vote du Conseil de sécurité appelant les belligérants à observer un cessez-le-feu, l'Iran récuse la compétence duConseil, car il est présidé par la Jordanie, allié de l'Irak. 26 octobre 1982 Sur proposition du Comité islamique de la paix, l'Irak accepte le tracé des frontières avec l'Iran défini par l'accord d'Algerde 1975. Téhéran, qui multiplie les offensives en territoire irakien, sans réussir de percée définitive, refuse de négocier avec Bagdad" mis à genoux ".

Plus de 100 000 soldats des deux camps ont déjà été victimes du conflit. 19 décembre 1982 Deux missiles irakiens sont tirés sur la ville iranienne de Dezfoul : 60 morts, 287 blessés. 7 février 1983 L'Iran lance " l'opération Aurore I " en vue de reprendre trois postes frontaliers dans le Khouristan.

L'offensive piétine. 22 avril 1983 Explosion de trois missiles irakiens sur la ville iranienne de Dezfoul: lourdes pertes. 7 juin 1983 Le président irakien, Saddam Hussein, propose un " armistice provisoire " et un accord " sous des auspicesinternationaux ".

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