La III République
Publié le 30/08/2010
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LA III RÉPUBLIQUE
En février 1848, la France connaît un révolution, la Monarchie de Juillet. Seulement, cette monarchie s’éffondre rapidement et la République etst réinstallée une deuxième fois. Mais cette République est fragile. Elle disparaît quatre ans plus tards, et laisse place au Second Empire. Il faudra attendre près de 20 ans pour que la République doir rétablie en 1870. Les français et la République, est-ce un mariage de raison ou de passion ?
Nous présenterons dans une première partie, une France entre République et Emoire. Dans une deuxième partie, nous montrerons une République fragile et incertaine. Finallement, nous soulignerons une République renforcée et consolidée.
De 1848 à 1870, la France passe par plusieurs révolutions afin d’instaurer une République et un Empire.
En février 1848, après l’abdiction de Louis-Philippe, la seconde République est instaurée. Lors de cette révolution de 1848, le suffrage censitaire et la monarchie disparaissent. Alors que le suffrage universel est proclamé. Les mots d’ordres sont « la fraternité «, « la liberté « et « l’égalité «. Ce nouveaux régime fait de nombreux actes symboliques, tel que l’abolition de l’esclavage dans les colonies. La République est fragilisée par des divisions entre les républicains. Il y a des Républicains modérés qui s’opposent aux socialistes, qui veulent diriger la Républiques dans le socialisme.
La fermeture des ateliers nationaux crée une révolte chez les ouvriers. Se déroulant du 23 au 25 Juin 1848, on compte plusieurs miliers de morts et 25000 arrestations. Après ces révoltes de Juin, une peur sociale reigne. Un nouveau parti apparaît : le « parti de l’Ordre «. Il veut souligner la crainte de l’ordre et de la proproété chez les personnes.Ce parti soutient Louis-Napoléon Bonaparte pour l’éléction présidentielle . Il gagne avec 74% des voix. En décembre 1851, des tensions surgissent pres le président et le « Parti de l’Ordre «. Bonaparte n’est pas aussi manipulable que ne le souhaitait le « parti de l’Ordre «. La constitution interdit la rééléction immédiate du président. Napoléon Bonaparte fait un coup d’etat le 2 décembre 1851, à cause du refus de l’Assemblée de changer la Constitution.
L’etat de siège est appliqué et l’assmenblée est dissoute. C’est a partir de ce 2 décembre 1851 que la marche vers L’Empire commence.
Un second Empire mené et dirigé par Louis-Napoléon Bonaparte.
L’instauration du second Empire se fait en plusieurs étapes. Il y a tout d’abord le plébiscite du 21 décembre 1851, oû le peuple approuve Bonaparte. Plus 7 milions de oui pour 650000 de non. Le peuple répond également oui au « rétablissement de la dignité impériale dans la personne de Louis-Napoléon. Enfin, cet empire se concretise aussi par la Constitution du 4 janvier 1852. Elle accorde au président la tatolité du pouvoir exécutif et l’initiative des lois, ainsi qu’un mandat de 10 ans. Le second empire est proclamé le 2 décembre 1852. Pendant cet empire, l’économie est très forte, grâce à la création de banques de dépôt. Les transport connaissent aussi une grande amélioration. Les réseaux ferrés quadruplent en vingt ans. La France entre dans le libre -échange par le traité de commerce franco-britannique signé le 23 janvier 1860. Paris se voit totalement transformé par les travaux de Haussmann. Il va percé de grandes avenues, crée des jardins et des parcs … Le second empire reste un régime autoritaire. Il y a très peu d’expression de libres opinions. Seulement, en 1859, Napoléon III fait une amnistie, il souhaite appliquer un « empire liberal «. Ce changement favorisent une vie politique véritable. Le président nomme Emile Ollivier à la direstion du gouvernement. Le régime semble solide. Pourtant, face à une guerre contre la Prusse et des états allemands, Napoléon Bonaparte doit capituler le 2 septembre 1870. Le 4 septembre, le seconde empire s’éffondre et la République est à nouveau proclamée.
La III République connaît des débuts difficiles. Elle est fragile et menacée par une restauration monarchiste, cependant elle parvient à durer.
L’Assemblée constituante se divise sur la décision de continuer la lutte ou non. La majorité monarchiste est pour la paix. Le 10 mai 1871, la France signe le traité de Francfort. Par ce traité, elle perde l’Alsace et le nord de la lorraine et elle devra également verser une indemnité de 5 milliards de franc d’or à l’Allemagne. Entre temps, la jeune République fait face à une guerre civile. En hiver 1870, Paris capitule, le peuple se sent trahie. Le 18 mai, le gouvernement essaie de s’emparer des canons de la Garde nationale de Montmartre. Cet act crée une révolte à Paris , alors le gouvernement se retire à Versaille. Pendant ce temps, c’est le Conseil général de la commune de Paris qui gouverne Paris. Il propose des changements sociaux. Les Fédérés qui sont les gardes nationaux suivent Karl Marx pour faire une lutte du prolétariat contre la bourgeoisie. Lors de la « Semaine sanglante « du 21 au 28 mai, les Versaillais attaquent la capitale. Cette semaines est violentes et fait beaucoup de morts.
Pour que la République peciste, elle doit faire face au tentatives de restauration monarchique. Selon Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif, la République est « le gouvernement qui nous divise le moins «. En mai 1873, Adolphe Thiers demissionne et laisse place à Mac-Mahon, qui est favorable à la monarchie. En 1875, les lois constitutionnelles donnent officiellement naissance à la III République. Mais la menace royaliste persiste. Le sentiment républicain augmente dans le pays. Dans la Chambre ds députées, la majorité sont républicains. Mac-Mahon, étant contre le régime républicain, il fait en sorte que Jules Simon, président du conseil et républicain rende sa démission et il prononce la dissolution de la Chambre des députées. Cependant, après les éléctions, la Chambre des députés restent encore républicaine. A partir de 1881, le régime républicain mène désormais les pouvoirs exécutif et législatif, c’est donc la défaite des monarchistes. La Marseillaise , le 14 juillet et les bustes de Marianne sont les symboles de la République victorieuse.
En 1884, la République est proclamée « gouvernement définitif de la France «. Mais va- t- elle réellement tenir ?
Se sont donc des républicains modérés qui sont au pouvoir. Il s’opposent toujours aux royalistes (droite), aux radicaux (gauche), qui ont des mesures politiques et sociales plus risqué, et enfin aux socialistes (extreme gauche) qui commencent à prendre de l’importance. Les républicains modérés, prennent de nouvelles décisions, ils libérent la liberté de réunion et de presse, la loi autirisant les syndicats et ils imposent les loi scolaires, qui seront gratuit, laïque et obligatoire. En 1880, la France connaît des difficultés économiques : des faillits d’entreprises et de banques. Les ouvriers et les petits bourgeois sont les plus atteins. Une instabilité s’installe. En 1886, le général Boulanger, soutenu par les antiparlementariste, cherche à réinstaurer le régime royaliste, mais il refuse de faire un coup d’état, et ainsi les républicains ont le temps de réagir. Nous pouvons donc voir que la République stabilisée s’enracine d’avantage.
La France détient une République enracinée et forte. En 1880, la République francaise est un régime presque unique en Europe. Vers 1890, ce régime élargit le nombre de ses adhérents et confirme sa solidité en surmontant de nouvelles crises. Au debut de 1890, le ralliement des catholiques au régime a lieu. Il aide à renforcer les républicains modérés. Les idées républicaines progressent dans différentes catégories sociales. Les républicains protègent également les produits agricoles francais des importations. La III République sort donc renforcée de ces crises. Elle vit meme sa « belle epoque «. La France devient même le deuxième empire colonial du monde.
La France est d’une II République à un Second Empire pour finir sur une III Républiques. Lors de ces trois régimes, la France et les francais, ont du faire face à un grand nombre de crises et révoltes. Le peuple francais s’est également retrouvé divisé en différents partis. Mais malgré cela, elle réussit à rester uni et a trouver le régime qui lui convient. Désormais, nous avons une République francaise unifiée, consolidée et renforcée. Elle est même à la tête du deuxième enpire coloniale du monde. Les francais et la république est cependant un mariage de raison. Lorsque la République a été prononcé « gouvernement définitif de la France «, elle devait malgré tout faire ,encore, face à des opposants. C’est pour cela que les francais et la République n’est pas une mariage de passion. Comme la dit Thiers, la Républiques est le « gouvernement qui nous divise le moins « , et pourtant il etait pour la monarchie. Maintenant, nous pouvons nous demander si la France va reussir a rester uni face à la première geurre mondiale.
«
mesures maladroites ou provocatrices, se soulè vent le 18 mars 1871.
Thi ers abandonne Paris
aux révolutionnaires socialistes et rassemble les
troupes, sous les ordres du mar échal Mac-Mahon
(1808-1893 ), pour un second siège de la capitale.
La ville est reprise aux insurg és com munards
e
ntre le 22 et l e 28 mai 1871 (Sema ine sanglante)
avec des fusillades massiv es.
La répression d e la
Commune de Paris, si elle décapite pour long temps le mouvement socialiste et ouvrier, impo
se l'image d'une républiqu e capab le de main
t enir l'o rdre et de rassur er l es campag nes
françaises épr ises de paix.
Le succès des répu
blicains aux él ections comp lémen tair es de
~ Images d'Épinal à la gloire du général Boulanger.
En 1886 , Boulanger fut un des rares généraux républicains dans l'armée française à devenir ministre de la Guerre.
Rendu très populaire par ses projets de démocratisation du service militaire , il est l' objet d 'un engouement énorme , très sentimental: gravures , images , menus objets à sa gloire prolifèrent.
Pour beaucoup , il apparaÎt comme le "Général Revanche "• l'homme fort capable d 'affronter l'Allemagne de Bismarck.
Sa carrière politique connut une chute rapide et s' acheva tragiquement par un suicide.
l'été 1871 (99 élus sur 114 sièges) montre que les
é lecteurs ne c raignent plus la Répub lique,
conserva trice et pacifiste.
Le relèvement du pays
Avant qu 'un choix ne soit fait sur la nature du
régime, Thi ers, com me chef du gouvernement e t
président de la République, s'applique à releve r
le
pays.
Il le f ait avec énergie et e fficac ité.
Pour
couvrir l'indemnit é de guerre due à l'Allemagn e,
il lance deux emprunts attrayants qui connaissent
un énorme succès auprès de la population: pour
les 5 milliards demandés, les Fran çais en offrent
45 ...
Cela permet une évacuation rapide du terri
toire national occupé par l'arm ée allemande, en
septembre 1873, un an et demi avant la dat e pré
vue.
ll1iers r éorganis e l'arm ée et l ' administration
sans céder aux volontés des notab l es monar
chistes et tout en favorisant les aspirations de la
bourgeoisie.
La loi militair e de 1872, sans établir
un service militaire obligatoire et universel,
donne à l'armée un caractère plus national.
L'ad
ministration conserve son organisation centrali
sée: au niveau d épartemental , le pouvoir des pré fets n'es t pas entamé .
Dans le mê me temps ,
Thiers réalis e que l'opinion est de plus en plus
~ Caricature de Gustave Eiffel (1832-1923).
Ingénieur audacieux , il conçoit pour l'Exposition universelle de Paris , en 1889, une tour entièrement en fer.
Ce métal est alors employé dans les grandes constructions: gares , palais d'exposition comme le Grand Palais , halles de Baltard ou grands magasins .
Le succès de la tour Eiffel et de l'Exposition universelle de 1889
fit oublier à l'opinion parisienne le général Boulanger, qui s 'était enfui en Belgique.
favorable à la République ; il déclar e que celle-ci
désorma is «es t l e gouvernement léga l du pays ».
Un CG)nstat qui le fait entrer inévitablement en
conflit avec les monarchistes , encore majoritaires
à l'Assemblé e.
Ces derniers l'obligent à démis sionner après un vote de défiance en mai 1873 et
le remplacent par le marécha l Mac-Mahon .
L'éc hec des monarchistes
Mac-Mahon applique une politique d'" Ordre moral », réactionnaire et cléricale.
Les journaux sont surveillés, des fonctionnaires et des préfets
sont révoqués pour raisons politiques.
C'est auss i
une p éri ode marquée par une intense propagan
d e religieuse , au cours de laque lle des pèleri
nages rassemb lent des foules immenses à
Lourdes ou à Paray-le-Monial.
Cela irrite l es répu
blicains rationa listes qui dénoncent l'offensive et
le pouvoir qua lifié d' " obscurantiste" du clergé.
Pour restaurer la monarc hie, l'Assemblée doit agir
vite.
Or ell e s trouve en face de deux préten
dants au trône: le comte d e Chambord, che f de
la branche aînée des Bourbons , prétendant des
légit im i stes , et le com te de Paris , chef de la
branche cadett
e, pré tendant des or l éan istes.
Le prem ier, âgé et sans descendance , aurait pu
DATES CLÉS
Juillet 1870 Déclaration de guerre à la Pruss e.
l " septembr e 1870 Désastre français à Sedan.
4 septembre 1870 Proc lama tion de la Répub lique à Paris.
Mars 1871 Débuts de la Co1nmune de Paris .
22-28 mai 1871 Écrasement de l a Commune (Se maine sangla n te).
Mai 1871 Tra it é de pa ix de Fra n cfo rt
(perte de J 'Alsace-Lo rrain e) .
Mai 1873 Mac-Mahon re m p la e Thie rs à la p r ésid en ce de la Rép ubliqu e.
Janvier 1879 Dém i ssio n d e M ac -Mah o n.
Les ré publi cains oppo rtun is te s so nt a u p ouvo ir.
1880-1881-1882 Lo is sco la ir e s (Jul es F err y).
Lois sur la liberté
d e ré u nion et la lib e rté de la presse .
1884 Lib ert é d'associat io n.
1886-1889 Crise boulangist e.
1892 Instauration de protections douaniè res.
1894 Condamn ation du capitain e Dreyfus.
1898 Article de Zola, " J'accuse "· en faveur de Dreyfus.
1899 Les républicains radicaux
deviennent majoritaires.
1905 Loi de séparation de l'Église et de J'État.
1906 Révision du procès de Dreyfus, réhabilitation..
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