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La Journée des Harengs

Publié le 20/08/2012

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Le 17 octobre, les Anglais lancent un premier assaut. Après quatre heures d'un combat éprouvant, ils reculent sous un déluge de poix bouillante et de graisse en fusion. Loin de se décourager, les assaillants font donner l'artillerie contre le fort des Tourelles, bastille interdisant l'entrée du pont.

 

Le 17 octobre, les Anglais lancent un premier assaut. Après quatre heures d'un combat éprouvant, ils reculent sous un déluge de poix bouillante et de graisse en fusion. Loin de se décourager, les assaillants font donner l'artillerie contre le fort des Tourelles, bastille interdisant l'entrée du pont.

« Orléanais attendent beaucoup du roi de France, qui vient de réunir les états généraux à Chinon le 1"' octobre et a obtenu le vote d'une somme de quatre cent mille livres qui lui permettra de s'armer pour chasser l'Anglais .

Une suite de déconvenues Le 17 octobre, les Anglais lan­ cent un premier assaut.

Après quatre heures d'un combat éprouvant, ils reculent sous un déluge de poi x bouillante et de graisse en fusion.

Loin de se décourager, les assaillants font donner l'artillerie contre le fort des Tourelles, bastille interdisant l'entrée du pont.

En partie détruite par les bou ­ lets anglais, celle-ci est finale ­ ment prise à revers par une troupe venue en barques depuis la rive opposée .

Salis­ bury est satisfait : la ville est isolée et le pont intact.

Mais le valeureux capitaine anglais ne goûtera guère sa victoire car, trois jours plus tard , en vou- Portrait de Jean, bâtard d'Orléans, comte de Dunois, parT.

Bellange.

lant contempler d'un peu trop près son œuvre, il sera mortel­ lement blessé à la tête par un boulet français .

Bedford le rem­ place et organise méthodique ­ ment le siège .

Il s'agit à présent de réi térer la tactique adoptée quelque temps plus tôt devant Rouen .

Pour bloquer les accès de la ville et attendre que la famine fasse sa triste besogne, les Anglais construisent autour d'Orléans toute une série de fortins qui interdisen t à la fois la sortie des assiégés et leur ravitaillement.

« La Journée des Harengs>> Les Français ripostent en har­ celant les convois de ravitaille­ ment anglais.

Le 9 févr ier 1429 , ils apprennent qu'un convoi de trois cents chariots remplis de harengs et escortés par mille cinq cents hommes est parti de Chartres.

Charles de Bourbon, comte de Clermont , va l'atta­ quer et coordonner son assaut avec la sortie des troupes orléanaises commandées par Dunois.

La charge est lancée le 12 octobre, près du village de Rouvray-Saint-Denis , au nord fiœE OITI ONS ~ ATLAS CHARLES VII AU BORD D.U DÉSESPOIR C'est la mort dans l'âme que Charles VIl apprend le désastre subi par ses troupes lors de la « Journée des Harengs ».

La pensée d'un exil castillan ou écossais lui aurait-elle traversé l 'esprit ? Il est vrai qu'en ces ~emps troublés tout lui échappé.

L'armée, indisciplinée , composée de routiers et de soudards plus alléchés par les pillag~~ .

que par • la reconquête, est impuissante.

Les princes -et les grands seigneurs s !éJoignent de ce roi aux abois quant ils ne s'épuisenî_pas en guerres privées : qui mettent le royaume à feu et à sang.

Seul un miracle pourrait sauver Charles VIl et la France .

Il va survenir en la personne de Jeanne d'Arc.

d'Orléans .

Clermont , ambitieux mais piètre stratège , engage ses Écossais sans attendre les renforts de Dunois .

Le coup d'éclat tant espéré se transfor­ me en une véritable humilia­ tion .

Les Anglais, commandés · par Sir.

John Fastolf, ont com­ pris la manœuvre et se sont prudemment retranchés der­ rière leurs chariots disposés en cercle .

Ainsi protégés, ils déco­ chent des flèches morte lles par centaines.

Dunois tente vainement d'intervenir et il s'ensuit, au milieu des caques de harengs renversées , une mêlée çonfuse dans ·laquelle les Français tombent les uns après les autres .

La retraite s'impose et prend vite des allures de débandade .

Les Orléanais ont compris que le jour de leur libération n'est pas encore venu .

Ils ne se doutent pas que leur sort est désorma i s entre les mains d'une certaine Jeanne d'Arc, alors en route pour Chinon , où elle espère rencontrer le roi .

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