La longue redécouverte de Karnak

« dent de la Société des anti­ quaires de France), consa­ crent beaucoup de temps à étudier Karnak.

Le résultat de leurs travaux.

consigné dans la fameuse Description de l'Égypte, servira de réfé­ rence à toutes les expédi­ tions qui vont suivre.

Pillage en règle A vec Méhémet Ali, l'Égyp­ te devient plus sûre.

ce qui permet aux amateurs d'antiquités de donner libre cours aux trafics de toutes sortes.

Des consuls -I' Anglais Henry Salt, l'ltalien Drovetti - se livrent une guerre farou~ · che pour rapatrier en Europe les fruits de leurs fouilles sau­ vages .

Le site de Karnak est, comme tant d'autres, pillé sans vergogne pour alimen­ ter les musées et les salons des particuliers .

Lorsque Champollion visite Karnak en 1828, ses inten­ tions ne sont plus spécula­ tives.

Seuls les hiéroglyphes l' intéressent.

Il passe son temps à recopier les des­ sins des murs, des co­ lonnes et des parois du temple d'Amon.

Grâce à lui, l' histoire oubliée des pharaons resurgit dans le passé de l'humanité .

Avec la découverte capi­ tale que représente le décryptage des hié­ roglyphes , Karnak connaît un en­ gouement iné- vitable.

Les murs gravés de son temple deviennent un sujet de prédilection pour les égyptologues .

Jusqu'en 1858, date de l'arri­ vée d' Auguste Mariette en Égypte , _le pillage systéma­ tique des richesses archéolo­ giques se poursuit.

Des égyp­ tologues amateurs en mis­ sion étudient, comptabili­ sent, mais surtout n'hésitent pas à participer aux exac­ tions .

Le Français Prisse d 'Avennes, par exemple, dé­ monte la chapelle des An- cêtres de Karnak ...

au nom de l'intérêt général de la France .

Auguste Mariette réduit sé­ rieusement les pillages en mettant sur pied le Service des Antiqu i tés égyptiennes.

A Karnak, il entreprend des fouilles gigantesques dans le temple d' Amon .

Pendant de longues années.

ses équipes. »