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La marine française(seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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La marine française(seconde guerre mondiale). Le difficile entre-deux-guerres Le traité de Versailles avait imposé à l'Allemagne vaincue la reddition de sa flotte et avait conduit, en novembre 1921, lors de la conférence de Washington, à une limitation quantitative des armements. La France estima que les limitations imposées donnaient satisfaction à toutes les grandes puissances navales sauf à elle-même. Elle commença donc, dès 1923, à construire des navires de guerre suivant un programme à long terme (20 ans) et portant sur 691000 tonnes. Deux conférences furent réunies à nouveau, en 1927 à Genève et en 1930 à Londres, pour tenter de faire un pas de plus par rapport aux accords de Washington. Sur les bords du Léman, où la Société des Nations (SDN) commençait à battre de l'aile, rien qui vaille ne sortit de ces longues et inutiles délibérations. A Londres, l'Angleterre exerça de fortes pressions sur la France et celle-ci accepta finalement...

« La marine francaise Il • Drames et crise d'identité La marine française, une des plus moder­ nes du monde avec 7 cuirassés, 2 porte­ avions, 1 9 croiseurs, 70 destroyers et 77 sous-marins, s'engage en 1 939 dans la guerre aux côtés de son allié britannique aussi bien dans l'expédition en Norvège qu'en Méditerranée et dans l'Atlantique.

Elle subit d'importantes pertes à Dun­ kerque (6 1 unités), mais réussit à échap­ per aux Allemands lors de l'occupation de la plupart des ports de la côte atlantique.

La flotte constitue dès lors un argument de poids pour Pétain lors de la conclusion de l'armistice.

Par la suite, les Allemands font tout pour entra7ner Vichy dans la guerre en Afrique du Nord contre son ancien allié, mais Pétain s'y refusera jus­ qu'au bout.

Quant aux Anglais, ils pren­ nent leurs précautions dès le 3 juillet 1 940 en neutralisant les b1ltiments fran­ çais qui s'étaient réfugiés dans leurs ports et en attaquant la flotte française à Mers ei-Kébir.

Les marins français ont connu pendant la Seconde Guerre mondiale les pires déchi­ rements.

Fidèles au maréchal Pétain, mais surtout à l'amiral Darlan, les marins fran­ çais se rallieront très difficilement à de Gaulle et à la cause alliée.

En effet, Mers ei-Kébir, le coup de force contre Dakar, l'invasion de la Syrie, l'attaque de Mada­ gascar seront autant de raisons pour les Français en général et leur marine en par- ticulier de nourrir leurs ressentiments contre les Britanniques.

Cette anglopho­ bie ne favorise pas le passage des marins dans le camp de la France libre: seule­ ment 10 officiers et quelques centaines de marins, prennent cette décision en juil­ let 1 940.

Il faut attendre l'invasion de la zone libre en novembre 1 942 et le sabor­ dage de la flotte à Toulon pour que ce choix s'opère.

La flotte française ressuscitée en 1 943 n'a évidemment pas l'allure de celle de 1940 (284000 t contre 705640 tL ni la force, car les b1ltiments les plus puissants ont été sabordés à Toulon ou coulés à Mers ei-Kébir.

Grace à l'aide américaine et britannique, la flotte française est remi­ se en état (350 bateaux de guerre), mais sa puissance n'est pas rétablie, l'effort portant sur les petites unités.

Néanmoins, le cuirassé Richelieu se joint à la flotte bri­ tannique de l'Est, des b1ltiments partici­ pent à la libération de la Corse, 2 croi­ seurs et d'autres batiments d'escorte prennent part au débarquement en Nor­ mandie, 8 croiseurs et une escorte cou­ vrent le débarquement en Provence.. »

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