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Marine néo-zélandaise (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Marine néo-zélandaise (seconde guerre mondiale). Développement La Marine royale néo-zélandaise fut l'une des plus jeunes marines des dominions britanniques, bien qu'elle pût se targuer de fort lointaines origines. Dès 1887, en effet, conformément à la loi sur la Défense de l'Australasie (Australasian Defence Act), la Nouvelle-Zélande avait dépensé 20000 livres par an pour la sécurité maritime de l'Empire. Cette contribution s'éleva à 40000 livres en 1902, puis à 100000 livres en 1908. A l'époque de la crise navale britannique de 1909, la Nouvelle-Zélande offrit d'assurer les frais d'un cuirassé, ou même de deux en cas de nécessité absolue. Le gouvernement britannique accepta et c'est ainsi que fut construit le HMS New Zealand, mis en chantier en juin 1910 et achevé en novembre 1912. Ce bâtiment ne fit pas partie de la flotte du Pacifique, alors projetée, mais croisa dans les eaux territoriales britanniques et combattit à Helgoland, dans le Dogger Bank et au large...

« Marine néo-zélandaise Il Contribution à la victoire Pour des raisons politiques, les Néo­ Zélandais ne pouvaient s'accommoder en permanence des moyens limités de leur flotte et de leur incapacité à recruter le personnel nécessaire au fonctionnement de leurs rares bâtiments.

Ils voulurent assumer au moins la responsabilité de deux croiseurs.

Jusqu'en avril 1943, ils disposèrent de l'Achilles et du Leander.

Puis les circonstances les entraînèrent dans une curieuse situation: la volonté des Néo-Zélandais d'avoir deux croiseurs dans le Pacifique les conduisit, en effet, à entretenir dans l'Atlantique un autre croi­ seur, portant le nom d'une colonie.

Tout commença lorsqu'en avril 1943, l'Achilles entra à Portsmouth, afin de subir une importante refonte.

Ensuite, le Leander fut gravement endommagé au large des Salomon, en juillet.

Enfin, quand une explosion accidentelle retarda les aménagements de l'Achilles, la Nouvelle­ Zélande se trouva sans croiseur.

Cette situation devait durer un an environ.

Alors, au terme de consultations avec l'Amirauté, on décida que l'équipage de -l'Achilles passerait sur le Gambia, dès que celui-ci pourrait reprendre la mer, en sep­ tembre.

Aussitôt réparé, l'Achilles rece­ vrait, quant à lui, l'équipage du Leander.

Parties intégrantes du Task Group 57.4, l'Achilles et le Gambia participèrent à la guerre dans le Pacifique.

Mais, en 1943, l'Amirauté retira de ce théâtre d'opéra- tiens le Gambia, qui servit donc dans ia Home Fleet et croisa dans le golfe de Gascogne.

à la recherche de corsaires allemands, La malchance voulut qu'il manquât un engagement avec des contre-torpilleurs ennemis, le 28 décem­ bre 1943.

En janvier 1944, il fit route vers l'Extrême-Orient, participa à la protection des porte-avions à Sabang et à Surabaja, avant de bombarder Sabang le 25 juillet.

Après que l'Achilles eut rejoint la flotte d'Extrême-Orient, le Gambia partit pour la Nouvelle-Zélande, en octobre 1944.

L'Achilles atteignit finalement Auckland en février 1945, et s'intégra à la flotte bri­ tannique du Pacifique.

Après la fin des hostilités, les deux croi­ seurs néo-zélandais gagnèrent la Grande­ Bretagne.

En 1948, on les remplaça par deux croiseurs de la classe «Dido», le Bel­ lana et le Black Prince.

Ironie du sort, l'Achilles survécut à ces deux navires.

Il entra dans la marine indienne en 1948 et, dernier survivant des croiseurs de la Seconde Guerre mondiale, ne fut réformé qu'en 1978.. »

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