« La mégalopole japonaise, aménagements et contraintes d’une façade maritime majeure »

« de transports dans la mégalopole ».

Cet extrait traite de la diversité des réseaux de transports de la mégalopolejaponaise depuis la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que leur évolution.

On constate que la mégalopole est organiséeautour d’un axe complet de communications : autoroutes, trains rapides (Shinkansen), liaisons aériennes.

En effet,la mégalopole est traversée par un axe ferroviaire majeur desservi par le Shinkansen qui fut le « fruit moteur de laHaute Croissance ». Le document 4 est une photographie montrant l’occupation humaine et le risque volcanique du Japon. En effet, la façade pacifique du Japon souffre de saturation de l’espace et de dégradation del’environnement.

La diversité des réseaux de transports ainsi que la concentrations des activités industriellesprovoquent une forte libération de gaz à effet de serre.

De plus, la mégalopole est confrontée à la pollution deseaux par eutrophisation, c’est-à-dire la multiplication des déchets, du phosphate conduisant au phénomène des« eaux rouges ».

Ce phénomène menace le milieu naturel, la pêche et l’aquaculture (donc l’économie japonaise), lesnappes phréatiques sont polluées et les grandes villes industrielles aussi.

En effet, le développement industriel de lamégalopole japonaise s’est faite sans vraiment se préoccuper des conséquences sur l’environnement Par la suite, les risques naturels affectant la mégalopole (séismes, volcans, tsunamis, typhons, inondations), sontd’autant plus accentués que la population est nombreuse.

En effet, La concentration de la population dans lamégalopole fait de ces aléas des risques naturels importants.

Les catastrophes naturelles provoquent donc desbilans élevés de pertes humaines.Ainsi, la concentration des Hommes et des activités dans la mégalopole japonaise pose différents problèmes.

Eneffet, l’environnement se retrouve de pus en plus dégrader avec la pollution des eaux, les gaz à effet de serre… Etles risques naturels sont accentuer de part la concentration de la population car il est difficile de gérer les perteshumaines lorsque la population est aussi nombreuse. 4°) A l’issue de ces problèmes, certaines mesures sont prises.

En effet, face à cette situation, les gouvernements japonais ont, dans un premier temps, essayé de créer de nouveaux espaces industriels loin des grandes villes de lamégalopole puis ont cherché plusieurs plans de déménagement pour améliorer Tokyo, capitale saturée et polluée.Néanmoins, le bilan est mitigé.

A l’issue du document 3, on constate que les Japonais prennent conscience desproblèmes environnementaux résultant de l’industrialisation et de l’urbanisation et s’efforcent d’y remédier.

(1997,conférence de Kyoto sur le développement durable).

Il y a une multiplication des discours en faveur de la protectionde l’environnement et de la création de lois modifiant l’aménagement du territoire. Par la suite, des efforts sont aussi tentés pour réaménager l’espace mégalopolitain de façon plus équilibré.

En effet,le gouvernement dégage de la place pour les espaces verts, des chantiers de réaménagement du littoral sedéveloppent et certains terre-pleins de base industrielle deviennent des lieux de résidence, de loisirs ou desbureaux.

De ce fait, la population s’aère quelque peu. De plus, avec les risques naturels, les japonais ont appris à composer avec ces risques.

En effet, il y a uneapparition de constructions aux normes parasismiques, de plans d’évacuation, de côtes protégées par des digues,d’éducation de la population, de réseau de surveillance des tsunamis. 5°) Les phrases soulignées dans le document 5 signifient que tous les efforts mis en place par les Japonais et toutes les mesures effectuées pour améliorer l’environnement, l’aménagement du territoire ou encore lutter contre lapollution (implication du Japon dans le développement durable) ne portent pas atteintes à l’économie japonaise, eneffet, elles ne vont pas « à l’encontre des grandes politiques économiques et d’aménagement du territoire ».

Cetteimplication dans le développement durable apporte des intérêts économiques à la mégalopole japonaise. Dans un premier temps, on constate aujourd’hui que les terre-pleins mis en place dans les années 70 ont permis à lamégalopole de multiplier les fonctions tertiaires et urbaines.

On voit maintenant se développer des aéroports,centres d’affaires et de loisirs permettant à la mégalopole de rester en contact avec le monde.

De plus, le plantechnopolis qui combine 26 nouvelles villes et activités technologiques en périphérie permet de faire de lamégalopole un espace urbain et rurbain (cités scientifiques) où les activités économiques sont bien gérées etpermettent au Japon une maitrise de l’économie. Par la suite, le redéploiement des fonctions tertiaire permet une aération des CBD afin d’éviter l’agglutinement etdonc une meilleure gestion du temps et de l’espace.

Enfin, les efforts faits par les japonais au niveau dudéveloppement durable leur crée une meilleure économie.

En effet ceux-ci contribuent à la participation activejaponaise dans le monde.

La gestion des problèmes d’aménagement et d’environnement de la mégalopole apportedonc des intérêts économiques aux entreprises japonaises.. »