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La mort de la reine Margot

Publié le 25/08/2013

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En 1845, inspiratrice de la Reine Margot, le roman historique

d'Alexandre Dumas, elle est entrée dans la légende,

et a gagné un surnom pour l'éternité.

été autorisée à se réinstaller à Paris, en 1605, Marguerite de Valois a bien changé. Ces deux dernières années, elle a partagé son temps entre dévotions et écriture, auprès de son aumônier, Vincent de Paul, et de son secrétaire, le poète Maynard. L'historiographe Scipion Dupleix témoigne de la piété, tardive mais sincère, d'une reine qui s'est jusqu'alors illustrée par la liberté de ses moeurs : « Elle s'y prépara et disposa avec une contrition et résolution vraiment chrétiennes. « Dans son ultime démarche religieuse, elle est assistée par Antoine Le Clerc de La Forêt, maître des requêtes de Vincent de Paul, qui a su trouver le chemin de son coeur et comprendre son esprit indépendant.

« été autorisée à se réinstaller à Paris, en 1605, Marguerite de Va lois a bien ch a ngé.

Ces deux dernières années , elle a partagé son temps entre dévotions et écriture, auprès de son aumônier , Vincent de Paul, et de son secrétaire, le poète Maynard.

L'historiogra­ phe Scipion Dupleix témoi­ gne de la piété, tardive mais sincère, d'une reine qui s'est jusqu 'a l ors illustrée par la lib erté de ses mœ urs : « Elle s'y prépara et disposa avec une contrition et résolution vraiment chrétiennes .

» Dans son ultime démarche religieu­ se, elle est assistée par Antoi­ ne Le Clerc de La Forêt, maître des requêtes de Vincent de P au l, qui a su trou­ ver le chemin de son cœur et comprendre son esprit indépendant.

« La reine Marguerite de Va lo is décéda entre onze et douze heures du soir en son hôtel de l a rue de Seine, au faubourg Saint-Germain, sur le bord de l'ea u », précise dans so n Journa l Jean H éroard, le médecin de Louis X III , « LE JOUET DE LA FORTUNE » Marguerite de Valois a été célébrée , pour sa grâce et sa culture, par nombre de ses contemporains , du mémorialiste Pierre de Brantôme au poète Pierre de Ronsard .

A sa mort, l'évêque de Luçon Armand Jean du Plessis , le futur cardinal de Richelieu , lui a rendu un hommage vibrant : « Vraie héritière de la Maison de Valois, elle ne fit jamais don à personne sans s'excuser de donner si peu ( ...

J, elle aimait mieux donner à une personne indigne que de manquer de donner à quelqu 'un qui l 'eût mérité .

» « Le jour de son mariage, elle se vit la plus grande princesse de son temps, fille, sœur et femme de grands rois ; et, nonobstant cet avantage , elle fut, depuis , le jouet de la fortune J • •• J et vit une autre tenir la place qui lui était destinée », a également noté le prélat dans ses M émoir es.

Esprit éclairé , à l'instar de sa mère , Catherine de Médicis , Marguerite de Valois a été l 'amie et la protectrice des lettrés de son temps ; a laissé des Poésies et des M émoir es, publiés en 1628 .

En 1845 , inspiratrice de la Reine Margot, le roman historique d'Alexandre Dumas , elle est entrée dans la légende, et a gagné un surnom pour l'éternité .

après qu'elle a souhaité pour seu le pompe funèbre « rien que les prières des gens de bien ».

Pendant que la Cou r et la famille roya le prennent le deuil , l'hôtel de la défunte est envahi par la fou le des débiteurs venus tenter de récupérer tout ou partie de leur bien! « Ce matin, l a chambre de la reine était si pleine de ses créanciers que l'on ne s'y pouvait tourner » , rapporte le poète François de Malherbe, le lend emai n du décès de ce lle qui a été son amie.

Dettes énormes et pauvres funérailles Marguerite de Valois a beau avoir été la sœur de tro is rois - François Il , Charles IX et Henri Ill-, reine de Navar­ re et rei ne de France, e lle laisse à sa mort des dettes énormes : que lque six cent mille écus, sans compter les teurs et le so lde des travàux inachevés de son hôtel par­ ticulier du quai des Grands­ Augustins -qui sera saisi par les créanciers dans les mois suivants.

La reine mère Marie de Médicis songe d 'abord à régler ce l ourd passif, et en paie une partie.

Puis elle consei lle à son fils de refuser un héritage, qui, en ces temps de pénurie, se révèle bien trop lourd pour la Maison du ro i.

~ gages impayés de ses servi- Après avo ir été exposée sur un lit d'apparat et sa luée par de nombreux Parisiens, la défunte doit attendre plus d'une année avant de rejoin­ dre sa dernière de-meure.

La révolte des gra nd s empêc h e Marie de Médicis, qui conti­ nue d 'assumer la régence du royaume , de faire procéder aux funérailles so lenne lles.

Ce n'est que le 20 juillet 1616 que l a reine Margot est inhumée à l a nécropole roya le de la basilique de Saint-Denis, dans la chape lle familiale des Valois , avec deux arc hers pour toute escorte, restrictions ob li­ gent, tand i s que son cœur, déposé dans une urne de plomb, est confié au couvent des Filles du Sacré-Cœur.

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