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La nécropole de Touna el-Gebel

Publié le 03/01/2015

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A l'époque tardive, quand les habitants de la ville choisis-sent Touna el-Gebei pour y établir une nouvelle nécro-pole, ils la développent tout naturellement autour d'un vaste site funéraire consacré à ce dieu, où sont inhumés ibis et babouins, les deux es-pèces dont il emprunte la forme. Ces offrandes d'ani-maux sont pratique courante à partir de l'époque ptolé-maïque, comme le montre notamment le Sérapéum de Saqqara. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nouveau culte, mais d'une nouvelle façon pour les fidèles de manifes¬ter leur dévotion au dieu. Touna el-Gebel devient vite un important foyer de piété qui donne naissance à une véritable industrie locale : on momifie à tour de bras, contre rémunération, ibis et babouins mais aussi gazelles, scarabées ou serpents. Un vaste étang est creusé dans le sable pour abreuver les « troupeaux du dieu ». Ce lac en plein désert a dû for-tement impressionner les Égyptiens de l'époque, car il a connu un bel avenir icono-graphique : on a ainsi retrou-vé sur différents sites des sta¬tues en bronze de Thot sous sa forme d'ibis, plongeant les De la fin de la période pharaonique à l'époque romaine, Touna el-Gebel fut la nécropole d'Hermopblis la Grande, en Moyenne-Égypte. Un site funéraire incroyable, aménagé autour de cata¬combes où étaient inhu¬més des animaux consa¬crés au dieu Thot

« excellence, les autres -ceux de Basse-Égypte en particu- 1 ier - n'étant que des divini­ tés subalternes .

A l'époque tardive, quand les habitants de la ville choisis­ sent Touna el-Gebe l pour y établir une nouvelle nécro­ pole, ils la développen t tout naturellement autour d'un vaste site funéraire consacré à ce dieu, où sont inhumés ibis et babouins, les deux es­ pèces dont il emprunte la forme .

Ces offrandes d'ani­ mau x sont pratique courante à partir de l'époque ptolé­ maïque, comme le montre notamment le Sérapéum de Saqqara .

Il ne s' agit pas à proprement parler d 'un nouveau culte, mais d'une nouvelle façon pour les fidèles de manifes ­ ter leur dévotion au dieu.

Touna el-Gebel devient vite un important foyer de piété qui donne naissance à une véritable industrie locale : on momifie à tour de bras, contre rémunération, ibis et babouins mais aussi gazelles, scarabées ou serpents.

· Un vaste étang est creusé dans le sable pour abreuver les «troupeau x du dieu ».

Ce lac en plein désert a dû for­ tement impressionne r les Égyptiens de l'époque, car il a connu un bel avenir ic ono­ graphique : on a ains i re trou­ vé sur différents sites des sta­ tues en bronze de Tho t sous sa forme d'ibis, plongeant les. »

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