La nécropole de Tell el-Amarna

« L' HYMNE A ATON « Lorsque tu te couches dans /' horizon occidental, L 'univers est plongé dans les ténèbres et comme mort.

Les hommes dorment dans les chambres , la tête enveloppée , Et aucun d' eux ne peut voir son fr ère .

Vole r ait -on tou s leurs biens qu ' ils ont sous la t ête, Qu 'ils ne s 'en apercevraient pas ! Tous les lions sont sortis de leur antre, Et tous les reptiles mordent.

Ce sont les ténèbres d ' un four et le monde gît dans le silence.

C ' est que leu r créateur repose dans son hor izon.

Mais à l 'aube , dès que tu es levé à l'horizon , E t que tu brilles , d isque solaire dans la journée , T u chasses les ténèbres et tu émets tes rayons .

Alors le Double Pay s est en fête, L ' humanité est éveillée et debou t sur ses pieds ; C ' est toi qui le s a fait lever ! S i tôt leur corp s purifi é, ils prennent leurs vêtements Et leurs bras sont en adoration à ton lever.

L ' univers entier se livre à s on travail .

» ('li"aduction de F.

Dauma s.) crues précède la façade amé­ nagée dans la roche.

Puis un couloir ouvre sur une salle hypostyle avec au fond une niche abritant la statue du défunt.

Des colonnes sou­ tiennent le plafond voûté.

Des chambres ou chapelles sont disposées de part et d'autre de la salle.

Un puits creusé dans l'une des pièce s donne accès au caveau.

La décoration des tombes L es nécropoles ayant été pillées, les décors des tom­ bes sont très dégradés .

Ce­ pendant, certaines parois présentent encore de magni­ fiques rel iefs, scul ptés dans le creux et peints, disposés en registres.

Malheureusement, nombre uses sont les sépul­ tures dont la décoration est inachevée .

Le thème princi­ pal, contrairement aux tom­ bes du Nouvel Empire, est ce­ lui du roi et de sa famille .

Akhénaton, mis en scène aux côtés de son épouse Néfertiti et de leurs filles, participe au rituel en l'honneur d'Aton , offre des récompenses, visite les temples, reçoit des ambas­ sade urs, assiste aux défilés.

Des textes commentent ces scènes, tandis que d'autres chantent les loua n ges du pha­ rao n et d'Ato n .

Les tom bes d'Amarna présentent plu­ sieurs versions, plus ou moins longues, de la prière au dis­ que sola i re connue sous le nom d'Hymne à Aton .

Le fu­ tur pharaon Ay, qui, à l'épo­ que d'Akhénaton, réside à Amarna où il occupe la char­ ge de scribe royal et d'inten­ dant des chevaux royaux, fait graver sur les murs de sa tom­ be la tota lité de ce texte à la. »