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LA NOBLESSE : Vérificateurs des preuves

Publié le 27/02/2008

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Les rois, hérauts et poursuivants d'armes furent les premiers à poursuivre la fausse noblesse par des enquêtes régionales organisées à des fins héraldiques ou militaires. Ces gens du roi n'avaient cependant pas toute la science et l'autorité nécessaires ; ils manquaient de moyens et les usurpations devenaient grandissantes sous la Renaissance. Dès les états généraux d'Orléans (1560), le clergé et le tiers-état se plaignirent au roi de toute cette fausse noblesse envahissante et le second ordre se joignit par la suite à eux. Louis XIII créa le juge d'armes de France (1615) mais cet officier royal ne pouvait certes suffire à la tâche, ce qui entraîna de nouveaux désordres et la vaste recherche de 1666. Dépendant du grand écuyer de France et ses décisions pouvant être soumises à l'appel du tribunal des maréchaux de France, le juge d'armes n'en était pas moins un érudit capable de donner de bons avis au roi. De 1641 à la Révolution, l'office de juge d'armes fut entre les mains de la famille provençale des d'Hozier. Le juge d'armes était généalogiste de la maison et des écuries du roi, et c'est devant lui qu'étaient présentées les preuves pour les pages et écuyers de la Grande et de la Petite Ecurie, pour la maison du roi, l'Ecole royale militaire (divisée en plusieurs collèges et on dit souvent les Ecoles militaires), les demoiselles de Saint-Cyr, le Collège royal de La Flèche, le Collège Mazarin ou des Quatre-Nations, etc.

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