La paulette
Publié le 27/02/2008
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L'origine de l'hérédité des offices. «Paulette» ne désigne en aucune façon une agréable jeune fille de nos campagnes, mais un impôt lié aux structures sociales de l'Ancien Régime, qui admettait la vénalité des offices, c'est-à-dire la vente, par le roi, des charges publiques de justice et de finance. Propriétaires de leurs charges dès le XVIe siècle, malgré les protestations des états généraux, les officiers désirent les transmettre, si possible, à leurs descendants. Leur «marchandise» est gérée par la Recette générale des parties casuelles, instituée en 1525; la plupart des offices se transmettent par résignation ou par survivance sans que le roi y trouve profit. Pour limiter ces transactions, on a imposé aux résignataires la clause des quarante jours, qui remet l'office à la disposition du roi lorsque le résignant meurt dans les quarante jours qui suivent la prise de possession par le nouvel officier.
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