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La Phénicie et la Palestine

Publié le 13/03/2012

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Une étroite bande de terre du Proche-Orient située entre la Méditerranée et les chaînes montagneuses du Liban fut envahie vers 3000 av. J.-C. par une tribu sémitique dont on ignore l'origine. Les importants mouvements de populations et les émigrations de 1200 av. J.-C. déversèrent encore d'autres groupes errants dans ces territoires. lls se mélangèrent avec la population locale et donnèrent naissance aux Phéniciens. Les Phéniciens devinrent les grands navigateurs de la Haute Antiquité. lls entretenaient des relations commerciales avec des pays extrêmement éloignés pour l'époque. Ils n'hésitaient pas à traverser le détroit de Gibraltar pour aller chercher de l'étain dans le sud de l'Angleterre (ce métal leur était en effet indispensable pour la fabrication du bronze) et à accoster sur les côtes méridionales de l'Inde pour s'y approvisionner en parfums. Les pierres précieuses, les métaux et le célèbre bois de cèdre du Liban étaient autant de produits majeurs dans leurs échanges commerciaux.

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« relative fertilité s'explique par la composition du pays qui comprenait une vallée profonde, souvent plus basse que le niveau de la mer, et une région au relief peu développé.

La Palestine, parfois appelée «Pays de Canaan», était consi­ dérée comme «la terre promise» par les fùs d'Israël.

ll faut remonter à l'époque sumérienne pour découvrir l'origine du peuple israélite.

C'est vers 1800 av.

J.-C.

qu'Abraham aurait, pour mener une existence de nomade, quitté la ville d'Haran, située sur un affluent de l'Euphrate.

Après quelque temps, venant de l'est, il pénétra au Pays de Canaan.

Les Cana­ néens appelèrent Abraham et sa famille les «Hébreux», ce qui veut dire «venant de l'autre rive».

Le petit-fils d' Abra­ ham se nommait Jacob (ou Israël), et c'est lui qui donna son nom aux Israélites.

Une famine ayant poussé Jacob et les siens à quitter le Pays de Canaan, ils s'installèrent en Egypte, où ils adoptèrent la calme existence des bergers.

Les documents d'El Amarna les désignent par le nom de Habiru ou Hébreux.

lls quittèrent ensuite l'Egypte, dont ils furent probablement expulsés par Ramsès Il, et conti­ nuèrent à errer jusqu'au désert du Sinaï.

Là, Moïse, leur guide, leur donna les Dix Commandements et d'autres lois.

D'après la tradition, c'est son Dieu Yahwé qui lui remit les Tables des Dix Commandements, et cette croyance se retrouve chez divers peuples du Proche-Orient.

Les Israélites, plus tardivement appelés Juifs, retournèrent à Canaan, où ils vécurent en bonne entente avec les autres tribus, labourant la terre et élevant le bétail.

lls n'ado­ raient qu'un seul Dieu, Yahwé, mais commettaient parfois Ci-dessus: Ce relief babylonien représente la déportation du peuple juif après la victoire de Nabuchodonosor (605-562 av.

J.-C.).

Tous n'arri " vèrent pas à destination.

Un dixième d'entre eux s'installèrent à Baby­ lone et continuèrent à pratiquer leur foi selon les anciennes coutumes.

Les retardataires se mêlèrent aux populations locales et en adoptèrent les rites religieux .

quelques infidélités en faveur des divinités cananéennes.

Les Juifs connurent diverses dominations étrangères, mais des prophètes ou juges élevèrent la voix pour les encoura­ ger à la révolte et pour les aider à retrouver leur foi en un Dieu unique: Y ahwé.

Samuel fut le dernier des juges.

ll choisit un roi, Saül, pour diriger l'armée de son peuple contre les Philistins.

David succéda à Saül et rassembla les différentes tribus en une entité étatique.

Ce fut sous Salomon (972-933 av.

J.-C.) que l'autorité royale atteignit son apogée, mais son royaume fut partagé en deux après sa mort: au sud, le royaume de Juda, avec Jérusalem comme capitale, et au nord, la Samarie, avec la ville de Samarie comme capitale.

Ces deux nouveaux royaumes ne cessèrent de s'affronter.

Sargon II conquit la Samarie en 721 av.

J.-C., et Nabu­ chodonosor, roi de la nouvelle Babylonie, prit Jérusalem en 586 av.

J.-C.

ll emprisonna et déporta une bonne partie des Juifs, qui vécurent «l'exil de Babylone» de 605 à 562 av.

J.-C.

(la Diaspora).

Les Juifs purent rentrer à Jérusalem après la conquête de Babylone par le roi perse Cyrus Il, mais ils avaient défini­ tivement perdu leur indépendance.. »

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