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La place du général de Gaulle dans la politique française de 1940 à 1969 (Histoire)

Publié le 27/02/2011

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gaulle

« • De Gaulle s'est d'abord voulu le gardien de l'indépendance de la France par profonde conviction.

Il en a été le «chef », par nécessité sans doute, par tempérament certainement.

Par réalisme, il a voulu et su parachever ladécolonisation. I.

Le gardien de l'indépendance nationale De Gaulle : « Il faut que la France soit la France ».

1.

Le libérateur • Le « non » à l'asservissement et à la résignation.

L'appel du 18 juin 1940 : ce n'est encore qu'une voix, maiscertains y reconnaissent déjà la voix de la France.

Un « rebelle » qui prétend incarner, seul, la légitimité.

Le chefd'une « France combattante », une poignée d'hommes au début, et dont l'autorité n'est reconnue, et encore, quepar les seuls Britanniques. • La libération de la France passe, d'abord, par la libération de l'Empire qu'il faut arracher à Vichy, mais aussi auxAlliés.

Le ralliement de l'A.E.F.

Mais c'est l'échec devant Dakar (sept.

1940).

La participation, exigée par de Gaulle,des F.F.L.

à l'opération britannique en Syrie.

Après la libération de l'Afrique du Nord, de Gaulle s'installe à Alger : laFrance libre siège en territoire français.• La libération de la métropole.

Des Français participent au combat.

La division Leclerc entre la première à Paris oùla Résistance avait déclenché l'insurrection : « Paris libéré ! Libéré par lui-même ! » Le G.P.R.F.

prend en chargel'administration du pays libéré, échappant ainsi à la tutelle de Vadministration alliée, l'A.M.G.O.T. 2.

Le défenseur pointilleux de l'indépendance nationale • Une expérience.

A Londres, de Gaulle doit s'opposer violemment aux pressions et aux ingérences des Alliés, enparticulier de Roosevelt.

La France n'est pas invitée à Yalta : le sort du monde, et donc en partie celui de la France,se décide sans la France. • Un principe.

La condamnation et le refus constant de toute supra-nationalité : la condamnation de la C.E.D., en1954; le refus de toute surpra-nationalité européenne et la prise de position en faveur de « l'Europe des États » (oudes patries), en 1962. • Une politique.

Déjà, en 1944, il se démarque des Anglo-Saxons en signant un traité avec l'U.R.S.S.

(1944).

Lescritiques de « l'hégémonie atlantique » et de la politique américaine après son retour au pouvoir. • Les armes de l'indépendance.

Les Forces françaises libres et leur participation aux combats.

Après la Libération, deGaulle intègre les F.F.I.

aux armées et poursuit le combat contre l'Allemagne : pour que la France soit présente lorsde la signature de l'armistice.

La force de frappe indépendante et le retrait de l'O.T.A.N.

militaire (1966). II.

Le « Chef » 1.

Le chef du combat pour la libération • Une autorité affirmée.

Celle du premier résistant, celle d'un « caractère » qui croit à sa mission, celle donts'accommodent, faute de mieux, les Alliés.

Il est le chef de la France libre.

• Une autorité préservée.

De Gaulle, à Alger, écarte Giraud, soutenu par les Américains. • Une autorité reconnue.

La Résistance intérieure et le C.N.R.

de Jean Moulin reconnaissent l'autorité de de Gaulle :il devient dès lors le chef de la France combattante.

Il préside le C.F.L.N.

L'enthousiasme populaire puis le vote del'Assemblée constituante légitiment officiellement son autorité. • Une autorité contestée.

A la libération, la majorité socialiste et communiste de la Constituante veulent lesoumettre au strict contrôle de l'Assemblée : de Gaulle refuse et quitte le pouvoir.

Il condamne le premier projet deconstitution et la constitution de la IVe elle-même, accusés d'affaiblir l'autorité de l'exécutif au profit de l'Assembléeet des partis. • Bientôt, de Gaulle n'est plus que le chef du R.P.F.

: après des succès prometteurs (élections municipales de 1947),le « raz de marée » gaulliste est progressivement « épongé » par la troisième force (élections avec «apparentements », en 1951) avant que la défection de certains de ses députés qui « vont à la soupe » ne décidede Gaulle à le dissoudre (1953).

De Gaulle, alors n'est plus qu'une voix estompée, une ombre.

Il écrit ses « Mémoiresde guerre » : il semble se contenter d'être passé dans l'Histoire, certains de ses adversaires s'écrient plutôt : « DeGaulle au musée ! » 2.

Le chef de VÉtat • L'autorité reconnue au président de la République, chef de l'État, par la constitution de la Ve République.

Lesoutien inconditionnel d'une majorité parlementaire stable.

Les « domaines réservés ».. »

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