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La population et le Tiers-Monde

Publié le 29/04/2012

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Le Sahara sépare l'Afrique noire de l'Afrique blanche ou méditerranéenne. Cependant, durant la glaciation pléistocène, le Sahara n'était pas un désert. Le climat et la végétation étaient semblables à ce que l'Europe connaît aujourd'hui. Lors du retrait de la glace, le climat se mit à changer. Il devint plus sec et plus chaud. La végétation se déplaça vers le nord, abandonnant derrière elle une vaste étendue désertique qui couvre 1 'Afrique du Nord jusqu'à la péninsule d'Arabie. Pendant une période de 5 000 à 10 000 ans, le Sahara fut une barrière qui empêcha et retarda avant tout la diffusion de la découverte de la culture ainsi que le mélange des peuples sur le côté ouest du continent. Les Bochimans du Kalahari à la peau jaune-brun et les Pygmées, au teint foncé, des forêts tropicales du Congo sont considérés par de nombreux experts comme étant les populations aborigènes. Ils ont été amenés dans leurs zones d'habitat

« sous-estimée.

Ils ont morcelé le continent sans tenir compte des frontières ethniques et agissent sur le déve­ loppement économique dans leur propre intérêt.

Ils construisirent des voies ferrées, souvent dan s un b!lt poli­ tique plutôt que dans l'intérêt de l'économie africaine.

Ils fournirent eux-mêmes les administrateurs , le s gérant s et les fermiers.

La diversité des nations colonisatrices, renforçant la mosaïque des populations africaines, expli­ que aussi pourquoi ces pa ys se développent maintenant de façon différente.

Avant la Première Guèrre mondiale, seuls les pays afri­ cains suivants étaient indépendants: l'Ethiopie , le Libé­ ria \!t l'Union (aujourd'hui république) d'Afrique du Sud .

L'Ethiopie, pays chrétien depuis le IVe siècle ap.

J.-C ., est le seul Etat ayant une histoire d'auto-gouver­ nement.

La légende remonte à la rencontre entre le roi Salomon et la reine de Saba .

Le Libéria fut fondé en 1822 par des esclaves noirs libérés, avec l'aide de l'Amé­ rique.

Monrovia, la capitale, vient du nom du président des Etats-Unis, James Monroe, et le nom Libéria vient du mot latin liber, qui signifie "libre".

L'Afrique du Sud devint un dominion du Commonwealth britannique des Nations, en 1910, et la Rhodésie du Sud (devenue Rhodésie-Zimbabwe, puis Zimbabwe) devint une colonie autonome, en 1923.

Après la Seconde Guerre mondiale, les puissances euro­ péennes voulurent transformer les colonies en unités éco- nomiques indépendantes et, au même moment, les mou­ vements nationalistes prirent de l'importance.

La plupart des pays acquirent leur indépendance de manière très pa­ cifique.

Mai s, en Afrique équatoriale, les Nations unies ont dû intervenir, en 1960, lors de l'indépendance du Congo bel­ ge (maintenant Zaïre) qui se fit avec beaucoup de violen­ ce.

Cependant, ce pays ne fut pas tout à fait pacifié et il resta pendant plusieurs années à la merci de politiciens ambitieux, d'armée s rivales et de mercenaires étrangers.

Il connaît encore des conflits intérieurs.

L'Algérie, elle aussi, vécut de rudes combats avant de se débarrasser de la domination française et d'acquérir son indépendance en 1962.

Le Fédération Rhodésie-Nyasaland fut une tentative éphémère britannique pour faire une seule nation de la Rhodésie du Nord et du Sud, et du Nyasaland.

Ce projet ne bénéficia pas de l'appui des peuples africains concer­ nés.

Ainsi, la Rhodésie du Nord et le Nyasaland devin­ rent des républiques indépendantes membres du Com­ monwealth, la Zambie et le Malawi.

Le sort du troisième membre de l'ancienne fédération, la Rhodésie, est égale­ ment déterminé à l'heure actuelle.· Les territoires portugais d'Angola, du Mozambique et de la Guinée portugaise (maintenant Guinée-Bissau) obtin­ rent leur indépendance en 1975.

Les colonies espagnoles de Rio Muni, Fernando Poo et la Guinée espagnole de­ vinrent la Guinée équatoriale, et le Rio de Oro fut englo­ bé dans le Maroc et la Mauritanie .

En 1961, l'Afrique du Sud quitta le Commonwealth et devint une république .

Les 300 millions d'Africains sont encore inégalement ré­ partis sur le continent et, malgré sa dimension, les gran­ des cités sont rares.

Quatre villes seulement -Addis- Ci-dessous: Des personnes en rout e vers le urs activités journalières près de Bab e l-Y émen, l'entrée principale de la ville de Sanaa.

Ceue ville est la capita le de la république du Yémen arabe et reste, depuis des siècles, un centre religieux, politique et éco nomique.

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