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La prise de Tripoli

Publié le 27/02/2008

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Une heureuse conséquence de la victoire d'El-Alamein. Après El-Alamein, Rommel ne put qu'ordonner le repli rapide des armées de l'Axe, affaiblies et décimées. D'abord retardé par des pluies torrentielles, Montgomery engagea ensuite la poursuite, balaya les obstacles improvisés par l'ennemi pour le retarder à Fuka et Mersa Matruh, puis, enfin, le 11 novembre 1 942, ayant forcé le col de Halfaya, il pénétrait en Cyrénaïque avec sa 8e armée. Le 20 novembre, il avait repris Benghazi et la 23e armée faisait halte à Agedabia pour se réorganiser. Rommel savait pertinemment que les troupes de l'opération Torch, déjà en Tunisie, menaçaient sérieusement ses arrières. Pour réagir à la poussée alliée, Kesselring expédia, par un pont aérien, des troupes jusque-là basées en Sicile. Elles garnirent un vaste périmètre défensif autour de Bizerte et de Tunis. Mais la situation des Allemands restait dangereuse et Rommel résolut de poursuivre son mouvement. Sa politique consistait à évacuer le plus grand nombre de vétérans d'Afrique du Nord vers les théâtres d'opérations européens. Comme il l'écrivit plus tard: «Lorsque les forces anglo-américaines achèveraient leur conquête de la Tunisie, elles ne devraient rien trouver, tout au plus quelques prisonniers. Ainsi, seraient-elles privées du fruit de leur victoire, tout comme nous l'avions été à Dunkerque.»

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