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La Régence

Publié le 17/01/2022

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Le futur Louis XV, petit-fils du Roi-Soleil, est encore trop jeune pour régner en 1715. C'est Philippe d'Orléans, oncle du futur roi, qui exerce la Régence. Personnage controversé, le Régent a mené une vie scandaleuse. D'un point de voie purement politique, son influence sur l'économie française semble avoir été plutôt bénéfique : redressement économique, enrichissement de la paysannerie, mise en chantier de grands travaux (routes, ports, canaux...). Même le système de Law, système bancaire, qui a ruiné dans les années 1720 un bon nombre de spéculateurs, est aujourd'hui considéré comme une tentative économique d'avant-garde.

« Le Regent Un seduisant pervers La Regence dura du 2 septembre 1715 au 22 fevrier 1723.

Le duc d'Orleans avait 41 ans quand it prit en main le pouvoir; bien que passionne pour le plaisir, it allait travailler de son mieux mener les affaires du royaume.

Devoue 1 la cho.se publique, it avait des idees en avance sur son temps et chercha a tem- perer l'absolutisme.

II commenca par prendre le contre-pied de l'epoque pre- cedente.

Il rendit au parlement son droit de remontrances, remit en liberte les jansenistes emprisonnes, rappela aux affaires les nobles qui en avaient ete ecartes.

Huit conseils furent cress pour remplacer les ministres (conseils de Re- gence, de Conscience, des Affaires etrangeres, de la Guerre, des Finances, du Commerce, delaMarine, du Dedans).

Its furent recrutes dans la haute noblesse.

Ce regime, dit polysyno- die, fut ephemere: en 1718, le parlement vit son droit de remontrances sinon sup- prime du moms Unite, les conseils dis- parurent, les fonctions des secretaires d'Etat et du contrelleur general des Finances furent retablies.

Mais les plus graves difficultes auxquelles le Regent se heurta vinrent de la detresse du Tre- sor.

En 1715, la dette publique s'elevait I pres de 3 milliards.

Le Regent ecouta les propositions de l'Ecossais Law, qui preconisait l'appeau credit et le papier- monnaie.

Le «systeme de Law*, apres un beau depart, aboutit a une banque- route (1720). Dans le domain des relations exterieu- res, le Regent et son ministre Dubois 1674-1723 travaillerent a maintenir la paix.

Tou- jours en opposition avec la politique de Louis XIV, le duc d'Orleans preconisait un rapprochement avec l'Angleterre et se detournait de l'alliance espagnole.

En 1715, it avait decide de supprimer les droits exorbitants des princes legitimes. Le due du Maine et son ambitieuse epouse s'aboucherent alorsavec l'ambassadeur espagnol Cellamare pour renverser le Regent.

La conspiration fut eventee et la guerre qui eclata contre I'Espagne aboutit au renvoi de l'intri- gant ministre de Philippe V, Alberoni (1719).

Entre-temps, Dubois avait signs avec l'Angleterre et la Hollande une Triple-Alliance (4 janvier 1717), qui allait devenir Quadruple-Affiance (2 wilt 1718) par l'entree de l'Autriche dans la coali- tion. En recompense des services rendus, le Regent fit de l'habile Dubois - déjà nomme cardinal - son Premier ministre (1722).

L'annee suivante, Louis XV etait declare majeur.

A la mort de Dubois Wilt 1723), le duc d'Orleans devint lui-meme le Premier ministre du jeune roi, mais it mourut lui aussi brus- quement d'une attaque d'apoplexie 1 Versailles, dans les bras d'une belle amie, le 2 decembre 1723. Le Régent Un séduisant pervers La Régence dura du 2 septembre 1715 au 22 février 1723.

Le duc d'Orléans avait 41 ans quand il prit en main le pouvoir; bien que passionné pour le plaisir, il allait travailler de son mieux à mener les affaires du royaume. Dévoué à la chose publique, il avait des idées en avance sur son temps et chercha à tem­ pérer l'absolutisme.

Il commença par prendre le contre-pied de l'époque pré­ cédente.

Il rendit au parlement son droit de remontrances, remit en liberté les jansénistes emprisonnés, rappela aux affaires les nobles qui en avaient été écartés.

Huit conseils furent créés pour remplacer les ministres (conseils de Ré­ gence, de Conscience, des Affaires étrangères, de la Guerre, des Finances, du Commerce, de la Marine, du Dedans).

Ils furent recrutés dans la haute noblesse. Ce régime, dit polysyno- die, fut éphémère: en 1718, le parlement vit son droit de remontrances sinon sup­ primé du moins limité, les conseils dis­ parurent, les fonctions des secrétaires d'Etat et du contrôleur général des Finances furent rétablies. Mais les plus graves difficultés auxquelles le Régent se heurta vinrent de la détresse du Tré­ sor.

En 1715, la dette publique s'élevait à près de 3 milliards. Le Régent écouta les propositions de l'Ecossais Law, qui préconisait l'appeLau crédit et le papier- monnaie.

Le «système de Law», après un beau départ, aboutit à une banque­ route (1720).

Dans le domaine des relations extérieu­ res, le Régent et son ministre Dubois 1674-1723 travaillèrent à maintenir la paix. Tou­ jours en opposition avec la politique de Louis XIV, le duc d'Orléans préconisait un rapprochement avec l'Angleterre et se détournait de l'alliance espagnole. En 1715, il avait décidé de supprimer les droits exorbitants des princes légitimes.

Le duc du Maine et son ambitieuse épouse s'abouchèrent alors avec l'ambassadeur espagnol Cellamare pour renverser le Régent. La conspiration fut éventée et la guerre qui éclata contre l'Espagne aboutit au renvoi de l'intri­ gant ministre de Philippe V, Alberoni (1719). Entre-temps, Dubois avait signé avec l'Angleterre et la Hollande une Triple-Alliance (4 janvier 1717), qui allait devenir Quadruple-Alliance (2 août 1718) par l'entrée de l'Autriche dans la coali­ tion.

En récompense des services rendus, le Régent fit de l'habile Dubois — déjà nommé cardinal — son Premier ministre (1722). L'année suivante, Louis XV était déclaré majeur.

A la mort de Dubois (août 1723), le duc d'Orléans devint lui-même le Premier ministre du jeune roi, mais il mourut lui aussi brus­ quement d'une attaque d'apoplexie à Versailles, dans les bras d'une belle amie, le 2 décembre 1723.. »

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