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La religion traditionnelle dans l'Egypte romaine

Publié le 13/11/2014

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timistes face à l'angoisse de la mort. En veillant sur la ré­surrection des défunts, elle s'était ainsi ouvert les portes des vivants.

La même évolution peut être constatée pour Sérapis, le dieu dynastique, protecteur et garant du pouvoir, créé par les Lagides. Si cet aspect reste fortement développé à l'épo­que impériale, comme l'attes­tent les monnaies, c'est aussi son image de divinité « secou­rable « pour l'ensemble de la population, qui explique que son culte ait continué à susci­ter la ferveur populaire.

Les temples égyptiens : entre vitalité et déclin

siècle, ou le kiosque de Trajan à Philae. Jusqu'au règne de l'empereur Théodose, qui in­terdit les cultes païens en 392, les temples restent les vec­teurs de la culture tradition­nelle, d'autant que les « mai­sons de vie « sont toujours en activité.

Mais, s'ils ne perdent rien de leur prestige sur le plan reli­gieux et culturel, il en va tout autrement sur le plan écono­mique. En effet, soucieux de museler tout contre-pouvoir susceptible de menacer la do­mination romaine, les empe­reurs ont cherché à réduire la puissance financière de ces

anciens États dans l'État. Dès leur arrivée, les Romains con­fisquent les terres des temples et leur imposent un contrôle administratif rigoureux par l'intermédiaire du « grand prêtre d'Alexandrie et de tou­te l'Égypte «. De véritables tournées d'inspection sont même mises sur pied afin d'établir une pression perma­nente. Privé de son autono­mie financière, étroitement 

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